Vivre à Tahiti – Polynésie française

Vivre à Papeete

Papeete (prononcez « Papéété », pas « Papête ») est la capitale de la Polynésie française, et la ville principale de l’île de Tahiti. Vivre à Papeete est comme vivre dans une petite ville de province dans le sud de la France avec son front de mer, sa cathédrale, ses boutiques, son marché, le tout dans une ambiance aussi décontractée que colorée.

Papeete, Sea, Sun et… so expensive!

Ce que les copines en disent

Quand on vient d’une grande ville de France, la plus belle surprise est sans aucun doute l’amabilité et l’ambiance chaleureuse qui règne grâce aux Polynésiens. Les relations sont simples et bienveillantes, les sourires permanents et le tutoiement est de mise pour n’importe qui ! Et tout le monde s’appelle par son prénom. On s’y fait très vite !

Ce que les collègues des copines en disent 

La communauté d’expats est très accueillante et bienveillante, il est très facile de nouer des amitiés entre collègues. Le seul point faible est de devoir leur dire au revoir à un moment, car la vie d’expat ici a souvent un début et une fin.

Ce que les boss des collègues en disent 

Les avis des expatriés sont unanimes : pour partir vivre en Polynésie française, il faut impérativement avoir un emploi garanti en arrivant. Le coût de la vie y est très élevé, environ 39% plus élevé qu’en métropole (2016). Alors n’hésitez pas à faire vos comptes avant de partir…

Vivre en Polynésie : le climat

On ne peut pas trop se vanter mais c’est proche du paradis : une moyenne de 26,5° toute l’année. Un taux d’hygrométrie de 75% qui vous évite de vous dessécher comme une vieille datte. Une saison des pluies (relative selon les caprices Del Nino) de novembre à mars et sèche d’avril à octobre, en juillet après quelques années on finit par mettre une petite laine sur les épaules le soir. Quant à la température de l’eau, faut-il l’avouer : entre 23 et 26°.

Vivre à Tahiti : quelques mots-clés pour s’y retrouver

  • La ora na : « bonjour » de Papeete !
  • POM : La Polynésie est un POM (pays d’outre-mer). Elle jouit d’une autonomie locale avec un représentant de la France : le haut-commissaire. Dans certains domaines le gouvernement local est souverain même si une grande partie des finances vient de métropole. Située à 18000 km de la France (12 heures de décalage horaire en été et 11 en hiver), sur un territoire grand comme l’Europe, elle se compose d’environ 130 îles (volcaniques : îles hautes, coralliennes : atoll). Autant dire qu’on a pas fini de faire le tour des cinq archipels.
  • Trafic :  Il n’y a qu’une seule route qui traverse Papeete. En fonction de son lieu de travail, il faut réfléchir à deux fois avant de choisir son lieu de vie. Traverser Papeete matin et soir en même temps que tout le monde vous vrillera les nerfs aussi sûrement que le soleil se couche tous les soirs ! si vous êtes une famille, il est absolument nécessaire d’avoir deux véhicules. Les transports en commun sont pratiquement inexistants et ceux qui existent absolument pas fiables. Priorité absolue aux piétons sur les passages piétons : les voitures s’arrêtent. En tant que conducteur, attention ! les piétons s’engagent même si une voiture arrive à 2 mètres d’eux.
  • Fare : veut dire « maison » en Polynésie. Si on veut un « fare » (« faré ») agréable, il faut prévoir large. Les loyers sont comme le coût de la vie : très élevés. Entre les maisons en « dur », genre américain (avec ou sans piscine), les fare « niau » (en pandanus) et les maisons pinex (mélange de bois et de carton). Tout ça fait un peu la maison des trois petits cochons. L’échelle des prix est sensible. Il existe des « fare » bord de mer mais peu sont disponibles à la location. Peu de personnes habitent « en ville ».
  • Bourbouille : Les enfants peuvent réagir à la chaleur en attrapant la bourbouille (petits boutons rouges). Rien de grave, mais à surveiller pour éviter que ça ne s’infecte. Les  «trucs» locaux pour éviter cette bourbouille fourmillent, les meilleurs semblant être la farine d’amidon et/ou l’eau de pluie.

S’installer à Papeete : les sites à connaître

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La face cachée des cocotiers

Les écoles à Tahiti

  • Elles sont d’un bon niveau, voire très bon.
  • Leurs horaires sont en général : 7h au lycée, et 7h30 pour le primaire qui se termine à 15H30. Il n’y a pas de classe les mercredi et vendredi après-midi .
  • Vous pourrez également trouver des nounous personnelles ( « taties » ), mais l’enfant est roi à Tahiti jusqu’à 3 ou 4 ans. N’attendez donc aucune sévérité de la part de la plupart d’entre elles qui les gardent au bras toute la journée si elles le peuvent.
  • A noter que la morphologie des tahitiens est bien supérieure à la nôtre, et qu’ils sont bagarreurs. Suivre vos enfants les premiers jours à l’école pour vous assurer que l’intégration se passe correctement (il n’y a en revanche aucune réelle méchanceté ou problème d’acceptation des « popa’as » (Européens).

Garderies à Tahiti

Elles sont nombreuses, un peu partout dans les quartiers, de bonnes réputations si vous choisissez une garderie avec agrément. On y trouve des places assez facilement et les « taties » aiment beaucoup les enfants.

Quelques écoles

  • Les écoles maternelles et primaires privées à Papeete sont référencées sur ce site, les collèges et lycées publics et privés sur celui-ci.
  • Lycée Paul Gauguin Le principal lycée public de Tahiti, il propose un enseignement général et technologique de la seconde à la terminale. Il est très bien côté par les parents expats.
  • Maison des enfants Vehiatama École Montessori privée fondée en 2020 qui accueille les enfants de 2 à 6 ans et se concentre sur la transmission des compétences académiques selon la pédagogie Montessori.
  • Tahiti International School Cette école privée propose un enseignement bilingue de la maternelle à la 3ème. Le calendrier suivi est le polynésien : l’école commence mi-août et se termine fin juin. Ils ne proposent pas encore l’IB mais attendent d’être certifiés. Pour le moment, l’école suit le curriculum du National Curriculum for England and Wales.

La population

Vivre à Tahiti, c’est vivre avec une population largement métissée : maori 66%, chinoise entre 5 à 10 %, popaa (blancs de métropole) 12%, demi 17% (rien de péjoratif) cohabitent sans problème majeur. Ces stats datent des années 60. Depuis il a été impossible de faire un ratio plus fin. De plus en plus de personnes appartiennent de fait à une ou plusieurs catégories.

Le « vous » n’existant pas en tahitien, vous vous ferez très vite au tutoiement en vigueur partout, on s’appelle par son prénom sans ostentation. Si gémir n’est pas de mise aux Marquises, comme disait le grand Brel, les barrières sociales ne sont pas de mises non plus. Rien de choquant si vous avez une femme de ménage à la retrouver assise sur votre terrasse buvant un jus, elle a juste une attaque de « fiu » que l’on peut traduire par lassitude. Le « fiu » est une composante très importante de la vie polynésienne.

Il peut être un peu compliqué de se retrouver dans la famille faamu (l’équivalent de la joint family en Asie). Cependant, l’alchimie entre enfant de sang, enfant adopté, mari ou mari-mari (on est alors passé devant le maire), est plutôt réussie. Les tahitiens sont dans l’ensemble très religieux, héritage des missionnaires débarqués des galions et des témoins de Jéhova et adventistes débarqués des avions. Les messes et cultes sont très beaux et fervents. Un doux mélange de sensualité et des seins que les missionnaires n’auraient su voir, font que les femmes s’habillent de blanc en robe mission, chapeautées, un vrai régal pour les yeux et un enchantement pour les oreilles avec leur himene, chants bi-tonaux.
On notera l’influence des descendants des protestants anglo-saxons qui régissent encore aujourd’hui la vie culturelle, associative et dans une certaine mesure la vie économique et politique. Leur poids est non négligeable. Les tahitiens aiment rigoler. Ils sont gentiment moqueurs (et aussi un peu bagarreurs quand la Hinano (bière) a coulé à flot).

Travailler à Papeete

Ne croyez pas que cette ambiance décontractée soit synonyme de laissez-aller. Lorsqu’on vit à Tahiti, on bosse et même beaucoup. Si les rapports humains ne sont pas contraints, les affaires restent les affaires. On peut être surpris par une certaine nonchalance mais ne vous y trompez pas le business reste le business même sous ces latitudes.
Les horaires de bureau sont adaptés aux heures scolaires : 7h/15h mais bien évidemment les cadres ne sont pas vraiment concernés.

Expat à Tahiti : quelques bons plans et bonnes adresses à connaître

  • Tahiti Charter : Pour s’évader un petit week-end à la voile sur Moorea ou une croisière plus longue…
  • Maru Maru : une cuisine locale de haute qualité !
  • Le musée de Tahiti et ses îles : il a fait peau neuve en 2023 et vaut le détour pour ses 600 pièces qui retracent l’histoire de la Polynésie et de ses archipels, mais aussi pour son architecture !
  • Le marché de Papeete : un bon point de départ pour découvrir les habitudes et les traditions culinaires mais aussi décoratives de l’île.
  • Le Heiva : un concours de danses traditionnelles qui a lieu chaque année et qui rassemble la plupart des habitants de l’île dans une ambiance festive. Il a lieu début juillet et prend place pendant 2 semaines.

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