Mexique : à connaître avant de partir

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Vous partez en expatriation ou en vacances au Mexique ? Voici les choses que vous devez absolument connaître avant de partir !

Les autorités françaises

L’Ambassade de France

Campos Elíseos #339
Colonia Polanco
C.P. 11560, Mexico, D.F.
Tél : (52) 55 – 91 71 97 00
Site Web : www.francia.org.mx

Consulat de France

consulfrance-mexico.org

 

Petite parenthèse :

  • Mexico D.F. (prononcez « D EFFÉ ») veut dire Mexico Distrito Federal (District Fédéral) et désigne la capitale du Mexique, par opposition à « el Estado de México » (l’état de Mexico, près de Mexico, mais ne l’incluant pas) et à « México » (le pays).
  • Evitez de dire « Mexico City » devant des Mexicains, cela fait « gringo ».
  • A Mexico, une « Colonia » est un quartier, alors que la « Delegación » est une sorte de mairie/préfecture administrative.
  • 52 est le code pays du Mexique et 55 le code de Mexico D.F. « la clave LADA » (larga distancia).

Partir vivre au Mexique

Choses indispensables à emporter

A part les documents personnels qui vous seront utiles au Mexique, je ne vois rien d’indispensable.

Choses à ne pas emporter

En apportant des produits alimentaires frais (fruits, charcuterie, fromages) vous risquez de vous les faire confisquer à la douane en arrivant. En revanche, vous pouvez apporter votre chocolat préféré, de la crème de marron en boîte si cela vous chante… et du champagne, sans oublier des carambars, des biscuits !!!

Les documents importants

Dossier de votre banque, livret de famille, permis de conduire national et international, pièces d’identité, carte de mutuelle, carnet de santé de la famille, carnet de vaccination, les dernières radios, photos d’identité, papiers militaires, un extrait d’acte de mariage, les actes de naissance des enfants, jugement de divorce, vos 3 déclarations de revenus ou des copies, vos avis d’imposition ou des copies. Ne pas se déplacer avec vos papiers, mais avec des photocopies. Les originaux peuvent être volés.

Dans la plupart des cas, pour vous rendre au Mexique, vous devrez passer par le Canada ou les États-Unis. Ce faisant, il est important que vous demandiez un ESTA États-Unis ou une AVE Canada. Il s’agit d’une forme simplifiée de visa à laquelle les citoyens de l’UE ont accès. Heureusement, il peut être obtenu en ligne et en quelques minutes.

Pensez à faire apostiller vos documents officiels avant de partir.

Documents et formalités (Visa, Formalités, Perte de papiers)

  • Pour rentrer légalement au Mexique, seul un passeport valide est indispensable. On vous distribuera à l’entrée une carte de touriste qui vous autorisera à rester 90 jours, renouvelables une fois (donc six mois en tout). Il faudra la restituer à la sortie, gardez la soigneusement.
  • En théorie, le titulaire n’a pas le droit de percevoir de revenus mais il peut rechercher un emploi.
  • En pratique, nombreux étrangers trouvant un emploi commencent à travailler avec elle sa carte de touriste, et demandent auprès des Autorités Mexicaines un changement de qualité migratoire en produisant une lettre de l’employeur. Un étranger devant partir travailler au Mexique doit demander, même depuis la France par le biais du Consulat du Mexique, un visa de travail, FM3 ou FM2. Ces titres sont accordés sur une base annuelle et renouvelables 4 fois, donc valables 5 ans en tout.

Si vous demandez le titre au Mexique, n’oubliez pas d’apporter de France vos papiers (tels actes de naissance et mariages) apostillés et traduits par un traducteur agréé.

Pour une description détaillée des procédures et documents requis, veuillez consulter le site de l’Institut National de Migration (Instituto Nacional de Migración). Site web : www.inm.gob.mx – Module « Servicios Migratorios ».

En cas de vol de papiers (passeports, carte de touriste, titre migratoire…), rendez vous immédiatement à la « Délégation de Police pour Etrangers », Florencia #20, Colonia Juarez, dans la « Zona Rosa » pour établir une déclaration de vol. La déclaration de vol mexicaine sera indispensable au Consulat de France pour vous établir un document provisoire pour vous permettre soit de regagner la France, soit d’attendre l’édition de votre nouveau passeport.

Pour un séjour de très longue durée ou même définitif, il est facile de se faire naturaliser

  • La procédure dure environ un an, elle peut être lancée au bout de 5 ans de résidence, délai réduit à 2 ans si vous épousez un ressortissant mexicain ou avez un enfant né au Mexique.
  • Un étranger en situation régulière au Mexique peut tout faire sauf voter.
  • Seulement pour certains actes, par exemple achat d’un bien immobilier, il faut demander un permis au Ministère des Affaires Etrangères
    Site web : www.sre.gob.mx
    Module « Trámites y Servicios », puis « Trámites y Servicios Jurídicos ».

Pour vous aider, voici les références d’un avocat mexicain parlant très bien le français :
Jaime Lopez Vela (Affaires migratoires, droit des sociétés, litiges civils).
Tél : (52) 55 – 55 64 79 23 – (52) 55 – 55 64 79 26
E-mail : jlvela@mx.inter.net

Banques

En parlant de papiers, votre visa FM2 ou FM3 vous sera exigé non seulement pour dédouaner votre déménagement à l’arrivée mais aussi pour ouvrir un compte en banque. Les principales grandes banques de réseau mexicaines sont Bancomer (BBVA), Banamex (Citigroup), Scotiabank Inverlat, Santander Serfin, Banorte, HSBC.

On vous demandera une copie de votre « identificación oficial » (passeport), de votre « título de migración » (FM), « credencial de domicilio » (justificatif de domicile, par exemple facture de téléphone) et un premier « depósito » (dépôt).

Il vous sera remis assez rapidement un chéquier et une carte de retrait.

Pour la carte de crédit, cela risque fort d’être un peu plus long, bien que la situation se soit fortement améliorée au cours des dernières années. Une lettre de l’employeur mentionnant le niveau de salaire suffit souvent à débloquer la situation…

L’équipement électrique

Au Mexique, le système fonctionne sur 110 volts et sur des prises à fiches plates. Il est possible de faire fonctionner du matériel apporté de France, mais alors il faut utiliser un transformateur pour passer du 220V au 110V sans endommager votre appareil. Pour les fiches, vous trouverez au rayon voyage de tous les grands magasins des adaptateurs munis de fiches plates d’un côté à introduire dans la prise au Mexique et rondes de l’autre côté pour introduire les fiches rondes de votre appareil.

En revanche attention, vous ne pourrez pas utiliser votre TV ni votre magnétoscope, à cause de l’incompatibilité des systèmes PAL & SECAM. Votre TV ne vous servirait qu’à visionner vos cassettes françaises !

Le décalage horaire

Le Mexique a sept heures de moins que la France. Donc quand il est 10h au Mexique il est 17h en France. Cependant, certaines années, nous changeons d’heures avec une semaine de décalage, et alors nous vivrons avec huit heures de décalage.

L’équipement internet du pays

Le Mexique est très correctement équipé. C’est un pays jeune en plein boom et Internet explose, en particulier internet à haut débit.

Avec le géant des télécoms Telmex qui propose les adresses du type @prodigy.net.mx, on vous le configure dans la journée. Egalement : Câble Vision pour un package télévision/internet. Sachez que les cafés internet sont très répandus (même en province) et le prix de l’heure d’internet tourne autour de 10 pesos. Cela est bien pratique pour dépanner au début.

Les équivalences : alimentaire, vestimentaire, etc.

  • Les fruits et légumes et principaux aliments s’achètent au kilo. Quand vous achetez 250g de haricots verts, demandez « un cuarto de ejotes », 500g de tomates « un medio de jitomates ».
  • Pour les chaussures, le 36 en France équivaut au 23 au Mexique.
  • Pour les vêtements, le 40 équivaut au 9 au Mexique.

En fait, rien ne vaut l’essayage…

Lorsque vous demanderez votre chemin, on ne vous répondra pas comme en France « à 600 mètres » mais à « 4 cuadras ». La « cuadra » c’est un pâté de maison (block en anglais). Comme souvent en Amérique du Nord, les villes mexicaines sont construites en damier, avec des rues se coupant à angle droit. Donc, si on vous dit « a 3 cuadras mano derecha », cela veut dire prenez la troisième à droite.

Par ailleurs, les rues sont souvent très longues. Aussi, lorsque vous demandez ou donnez une localisation, n’oubliez pas de citer l’autre rue qui fait angle. C’est en fait plus important que le numéro de la rue.

Par exemple, au lieu de dire au taxi « je vais à Reforma 250 », dites lui « je vais à Reforma esquina con Insurgentes » (Reforma avec Insurgentes). Sachez également que le métro de Mexico est moderne et aéré (même s’il est bondé aux heures de pointe), relativement sûr et bon marché. Il vous évitera de moisir dans les embouteillages. Par contre, étant donnée l’étendue de la ville de Mexico, on n’a pas forcément une station de métro à 300m comme à Paris. Renseignez vous en arrivant sur la plus proche.

La tenue vestimentaire

Comme beaucoup de latins, les Mexicains prêtent beaucoup d’attention à leur présentation, hygiène corporelle et habillement.

Les employés de bureau viennent travailler en costume, les femmes portent en général un collant. Cependant, le casual friday wear est de mise dans nombre de grandes entreprises mexicaines ou étrangères.

Le week-end ou en vacances, tenue décontractée de mise. Si vous êtes conviés à un mariage, le carton d’invitation au banquet dira « formal » ou « etiqueta » : dans le premier cas, venez simplement bien habillés (costume cravate ou jolie robe), dans le second cas venez en smoking et robe longue. Une certaine retenue vestimentaire est de mise si vous visitez une église (c’est un pays assez catholique) ou certaines régions à forte population indigène (le Chiapas par exemple ou à Oaxaca).

A Mexico pendant la saison sèche et chaude (février, mai), vous survivrez en jean/tee shirt. Pendant la saison des pluies (juin octobre, en théorie !), ayez sur vous un petit imper. L’hiver dure en gros de fin novembre à février. Ne mésestimez pas le froid à Mexico surtout le soir et le matin. C’est en effet une différence par rapport à la France, ici il y a plus de différence de température entre la journée et la nuit et les maisons ne sont pas chauffées, sauf si vous prévoyez un petit radiateur d’appoint. N’oubliez pas que Mexico est en haute altitude. Apportez des pulls et pyjamas chauds pour l’hiver.

Permis de conduire

Le permis de conduire français ou de tout autre pays d’Europe est reconnu. En revanche, les assurances émises à l’étranger ne sont pas valables. Il est impératif de contracter une assurance mexicaine.

Sauf si vous venez au Mexique comme touriste, il est fortement conseillé de demander votre permis mexicain. On dit « sacar la licencia de manejo ». C’est une petite carte dure ressemblant à une carte téléphonique avec votre photo, qui vous servira également de pièce d’identité officielle « identificación oficial ».

Ici, pas d’examen même s’il existe des auto écoles pour se faire la main.

Vous allez simplement à la « Delegación », siège de la Préfecture de votre Arrondissement à Mexico. Et là, vous achetez votre permis comme vous achetez votre passeport. En général, le service avec lequel vous aurez à traiter s’occupe des « licencias » (permis) et « control vehicular » (formalités de changement de propriétaire, demande de plaque pour véhicules neufs).

Il est à présent délivré avec validité permanente. Pour l’obtenir, consultez le site de la ville de Mexico. Vous y trouverez également toutes les informations nécessaires pour vous faire enregistrer comme propriétaire d’un véhicule…

A Mexico, il est impératif de respecter les jours d’alternance de circulation fixés en fonction de la plaque minéralogique, afin de lutter contre la pollution. Pour réduire le taux de pollution, un calendrier impose un contrôle (« verificacion ») tous les 6 mois dans un « verificentro ». Celui-ci délivre une vignette autorisant la voiture à circuler.

L’aide domestique

Comme souvent en Amérique Latine, trouver du personnel domestique est chose assez aisée. Il existe des quantités d’agences de placement, mais rien ne vaut le bouche à oreille. Il existe deux formules :

« De planta » : l’employée est logée chez vous, vous offrez le couvert et le gîte. En général, il existe toujours une pièce prévue à cet effet, le « cuarto de servicio ». Le tarif tourne autour de 6,000 ou 7000 pesos au mois, mais vous la paierez à la semaine.

« De entrada por salida » : l’employée arrive le matin et repart le soir. Il est de bon ton de lui offrir le couvert à midi. Le tarif tourne autour de 250 pesos la journée. Bien entendu, vous pouvez moduler et ne recevoir une employée que deux matinées par semaine si cela vous suffit.

Il ne faut pas oublier également « l’aguinaldo » à Noël (2 semaines de salaire au prorata du temps passé dans l’année).

 

Petit lexique : 

  • Muchacha : terme général pour désigner l’employée, elle est polyvalente.
  • Cocinera : cuisinière.
  • Recamarera : lingère, femme de chambre.
  • Nana : nounou.
  • Nozo : homme qui se consacre au jardinage ou gardiennage.
  • Chofer : Conducteur, chauffeur, messager.

Normalement, les employés travaillent sans contrat et le montant du salaire se fixe verbalement sauf si vous recourez à une agence de placement avec laquelle vous serez sous contrat. C’est assez rare car les coûts du service augmentent alors considérablement. Rien n’est donc spécifiquement prévu pour les frais médicaux normalement à la charge de l’employé. Mais sachez que certaines assurances de responsabilité civile proposent un volet accident de personnel domestique. Sage précaution. Même sans contrat, une employée peut vous poursuivre en justice s’il est établi qu’elle s’est blessée chez vous.

Langue parlée

Même s’il existe une cinquantaine de langues indigènes, certaines parlées par plus d’un million de personnes, la langue officielle est l’espagnol. L’espagnol est une des langues les plus parlées dans le monde et a donc développé de nombreuses variantes. L’espagnol du Mexique est assez facile à comprendre, les mexicains parlent en général plus doucement que les espagnols.

Les principales différences sont :

  • L’absence de « seseo » : ici, prononcez « ce, ci » simplement comme « se, si » et pas en chuintant comme en Espagne.
  • L’usage de « Ustedes » à la place de « vosotros ». Le tutoiement est beaucoup plus répandu qu’en France, mais si vous parlez à plusieurs amis que vous tutoyez, dites « ustedes toman » et non « vosotros tomais ».

Si vous arrivez sans parler l’espagnol, pas de panique. Il existe de nombreuses options de cours particuliers ou non : UNAM, Universidad Lasalle pour les cours universitaires.
Evitez d’aborder les gens directement en anglais : les Mexicains ont un a priori favorable vis-à-vis des Européens. Dites au moins « Buenos Días » (Bonjour) ou « Gracias » (Merci) en espagnol, avant de faire comprendre avec un sourire que vous ne parlez pas bien espagnol et de poursuivre en anglais.

Quand vous parlez avec un commerçant avec lequel vous allez pouvoir marchander (par exemple sur les marchés artisanaux), il est impératif de faire comprendre que vous êtes Européen (et non Gringo, un surnom péjoratif dont les Mexicains affublent les Nord Américains des States) : le prix ne sera pas le même !

Ceci dit les Mexicains parlent en général assez bien anglais surtout dans le tourisme et les affaires.

Le Mexicain n’aime pas dire non

Dire qu’il n’a pas compris, ou dire qu’il ne sait pas. Donc, un oui à la Mexicaine n’est pas un oui à l’Allemande… Ne le prenez pas pour argent comptant.

Par exemple, si vous demandez :

  • votre chemin, votre interlocuteur ne vous dira peut être pas, sauf si vous avez de la chance, qu’il ne sait pas. Il vous indiquera avec force de détails votre itinéraire, même totalement faux.
  • à un commerçant si une commande peut être prête vendredi à 18h, il vous dira sans doute oui, mais vous ne serez pas à l’abri d’une mauvaise surprise.

Le temps

Un peu en liaison avec l’idée précédente, et comme souvent en Amérique Latine, la notion du temps est différente. Le Mexicain a du mal à comprendre que nous puissions être hors de nous pour un retard de livraison de deux jours (idée : il y a tellement plus de choses réellement importantes dans la vie).

Arrangez vous en conséquence. Ne dites jamais « je vous donne ce dossier à faire mais ce n’est pas urgent, jetez y un œil quand vous aurez cinq minutes  » mais  » j’ai besoin du dossier jeudi soir avant de partir du bureau ».`

Fatalisme, manque d’initiative et esprit critique

Ce trait frappera surtout ceux qui travailleront avec les Mexicains. Rares sont ceux qui prendront le contre-pied de leur chef ( » s’il le dit, c’est qu’il doit avoir raison « ). On considère que celui qui doit prendre les initiatives (ou donner les ordres) c’est le chef, que l’employé est là pour l’application.

Il y a une expression « ni modo » qui veut dire  » tant pis « . Elle en a donné une autre, le « nimodismo », associée au fatalisme (c’est comme ça, un point c’est tout).

L’Américanisation

On a parfois la vision du Mexicain « américanisé » à outrance. C’est largement exagéré. Ceux qui fréquenteront de près des Mexicains s’apercevront rapidement que ce n’est qu’un vernis.

Le Mexicain a en fait une perception très mélangée (admiration pour la richesse, rancœur pour la perte de la moitié du territoire mexicain en 1848, attachement viscéral au Mexique mais un certain intérêt pour les States ou le cousin Machin s’en sort relativement bien).

Cependant, n’oubliez pas que si ces « petits travers  » sont ceux des Mexicains nous avons aussi les nôtres, et ils ne sont rien face à leur gentillesse et leur sens de l’accueil.
Fréquentez des Mexicains, ne vous enfermez pas dans des cercles d’expatriés, et si vous gagnez votre billet d’entrée dans une famille mexicaine vous ferez rapidement partie des meubles.

La famille

« La familia », nous venons aux fondements de la société mexicaine. Ici, la famille ce n’est pas seulement les parents et les enfants, c’est aussi les neveux, cousins… Il est encore relativement courant que plusieurs générations vivent sous le même toit. On respecte les personnes âgées et on adore les enfants. En général, l’enfant mexicain est choyé. La famille offre, surtout dans les classes défavorisées, un étroit réseau d’entraide. Quand ce n’est pas le père qui a un petit boulot, c’est l’oncle…

Les recommandations particulières pour les enfants

En raison de sa position de cuvette en altitude et d’une prise de conscience pour la protection de l’environnement relativement récente, Mexico est relativement polluée. Donc, si vous venez avec un enfant fragile des voies respiratoires ou asthmatique, demandez conseil votre pédiatre.

Parfois le temps est nuageux et le soleil est caché par les nuages, mais il existe. Pensez à protéger vos enfants avec une crème écran total.

Les lycées francophones

La sécurité

  • Evitez les signes extérieurs de richesse trop voyants (le Mexique ne se limite pas aux Lomas ou à Polanco qui sont deux quartiers huppés de Mexico et reste un pays assez pauvre).
  • Ne prenez pas comme taxi les petites coccinelles vertes et blanches à héler dans la rue : de plus en plus de cas d’agressions nous ont été rapportés (par des mexicains aussi d’ailleurs). Appelez un taxi  » de sitio  » : vous appelez la station de taxi et signalez où l’on doit venir vous chercher. Un exemple : Setrate Tél : 57 40 65 47, 57 40 65 78 ou 57 40 66 32.
    Pas de taximètre, vous paierez le service selon l’étendue de la zone (comme la carte orange). Pour éviter les mauvaises surprises pensez à demander le prix avant la course.
  • Ne tentez pas de résister à un  » asalto  » (attaque) : donnez sans résister votre appareil photo ou les clés de votre voiture (expérience assez désagréable mais après tout l’assurance vous remboursera).
    Dans le même ordre d’idée, évitez de sortir complètement sans argent. Ayez au moins toujours sur vous un billet de 200 pesos à donner si on vous attaque. Souvent, l’attaquant détalera sans demander son reste.
  • En voiture, fermez bien vos portes avec sécurité et soyez particulièrement vigilants la nuit.
  • Evitez certains quartiers  » craignos « .  En général l’Est de la ville et les quartiers d’Iztapalapa, Tepito et Nezahualcoyotl.

Sachez que les échos que vous recevrez sur l’insécurité à Mexico seront très différents selon le vécu propre des personnes qui vous les donneront. Par exemple, Agnès et Elisabeth confirment que l’insécurité existe mais ne doit pas être exagérée systématiquement. Beaucoup d’expatriés précédemment au Brésil trouvent que l’insécurité est bel et bien à considérer au Mexique, mais qu’elle y est moins  » violente  » qu’au Brésil.

Contacts utiles

Alliance Française : alianzafrancesa.org.mx

IFAL : Institut Française d’Amérique Latine : ifal.mx

Les accueils FIAFEMexico Accueil ou Yucatan Accueil

Facebook :

Ceci est un publi-rédactionnel

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