Vols pimentés : témoignages

Voici donc quelques extraits de récits de vols pimentés par des impondérables, et qui se sont tous bien terminés, heureusement. Certaines ont une peur bleue en avion, mais attention pas une peur bleu ciel, non, non une peur bleue marine, peur que l’avion s’écrase dans l’océan, percute un sommet, qu’une aile se décroche.

Voici un petit opus des aventures, et mésaventures, que nos correspondantes ont rencontrées au cours de leur séjour.

En Inde : heureux dénouement

« Des heureuses répercussions d’un vol sur les résultats d’un bac improbable », tel pourrait être le chapitre d’un ouvrage sur les moyens de locomotions en Inde. Vaste sujet !
« Année de terminale à géométrie variable et issue incertaine » c’est ce qui était inscrit sur le dossier scolaire. New Delhi n’étant pas centre d’examen, les élèves devaient tous se rendre à Pondichéry. Munis de ce viatique, de leurs compagnons et du professeur accompagnant, les enfants embarquent donc.

Peu de temps après le décollage, un individu se dresse au milieu de l’allée et leur signifie que l’avion prend la direction non plus de Pondichéry mais de Srinagar, haut lieu de revendications des Cashmere musulmans. Beaucoup d’émoi et un peu d’angoisse plus tard, sur le tarmac les Blackcats (genre de GIGN) libèrent les passagers, (le dénouement étant moins heureux pour le preneur d’otages, mais les enfants ne l’ont su que bien plus tard).
Voilà c’est qu’avec tous ces impondérables les épreuves étaient depuis longtemps closes à Pondichéry. Il a donc été décidé par les autorités et académies compétentes que la plus grande clémence présiderait pour ces sinon brillants mais néanmoins courageux candidats : tournée générale du bac ! »

En Russie, erreur de destination

« A peine croyable et pourtant véridique, cela s’est passé en 98. Partis pour un week-end sur les bords de la Mer Noire, nous nous sommes retrouvés plein est, près de la Mer du Japon.
Une erreur toute simple : à savoir le bus chargé d’amener les passagers dans l’avion A, les a déposés dans l’avion B et vice versa. Au moment d’embarquer, on a bien senti un léger flottement chez les hôtesses mais pas plus que ça…. Après le décollage, il nous a été signifié que nous atteindrions notre destination dans X heures.
Nous pensions que notre russe était défaillant mais le brusque brouhaha des passagers nous a confirmé que nous avions capté les bonnes informations. Stupeur d’autant plus grande, qu’il était impossible de faire demi tour puisque le plan de vol avait bien été déposé et que c’était bien cet avion qui devait se rendre à la destination prévue.
En fait, l’erreur était double puisque sur les boarding pass figurait bien le numéro du vol mais pas avec la bonne destination. Quid des passagers de l’autre avion : mystère ? Pas moyen d’avoir la moindre information. Et voilà comment on se retrouve dans un lieu où on a rien à y faire. Et sans bagages, c’est plus drôle encore ! »

En Inde, des signaux d’alerte

« India Airlines étant en grève, sine die, la compagnie indienne a loué les services d’Ouzbékistan Airlines.
Qui n’a jamais voyagé sur OA n’a pas idée de ce que l’expression « la vie suspendue à un fil » veut dire ! Les avions : des Tupolev maintenance 0 !
Après 5 jours d’attente à Goa, nous avons fait preuve de sagesse toute hindoue et nous avons décidé de prendre cette solution de remplacement offerte par la compagnie en nous en remettant à notre karma ! C’est dire si nous étions motivés !
On passe sur les sièges et coffres à bagages retenus par des sangles, sur une quasi absence de ceinture en état de fonctionnement… En cours de vol, tous les signaux et alarmes lumineux se sont mis à crépiter.
On a alors assisté à une scène hallucinante : un sâdhu (homme saint) en pagne orange et trident était fermement décidé à faire un pûjâ (incantation) et allumer son petit feu dans sa marmite dans l’allée centrale. Il le voulait avec obstination ! Grosse agitation de la part du personnel (qui ne parlait qu’ouzbek !). Seul un de ses compères de pèlerinage l’a convaincu que si l’intention était louable, il fallait mieux, là en l’occurrence, se fier à la technique. Et chacun de retenir son souffle. On ne savait plus si c’était pour que l’avion arrive à bon port ou si il fallait circonscrire les élans pieux du Saint homme… _ Dernière touche surréaliste du vol qui n’en manquait pourtant pas : une fois l’avion immobilisé à destination, le pilote a dit « thanks God, it’s over » et nous a invité à remercier le ciel ! »

Chili : amis des bêtes, bonjour

« Entre deux vols internationaux au retour de l’isla de Pascua, nous nous avisons que nous avons juste le temps de faire un tour en Argentine à la Peninsula de Valdes pour aller admirer les baleines, lovos de mar et autres pingouins qui nichent là à cette période.
Nous affrétons donc un Twin Otter d’une dizaine de places et cap à l’ouest. Un vol un peu chaotique mais bon. Il est convenu, avec le pilote, que nous repartons 36 heures plus tard. Tout est OK, nous arrivons tous le jour dit à l’heure dite. Mais là surprise !
Un passager inattendu occupe déjà 5 places (4+1 pour sa soigneuse), donc 5 d’entre nous doivent rester à terre puisqu’il semble que le blessé doit rejoindre de toute urgence un centre de soin et que ce soit une question de vie ou de mort. On s’incline donc. Les cinq désignés montent à bord pour s’apercevoir que notre grand blessé est un loup de mer, pas très en forme certes, mais suffisamment pour manifester sa violente désapprobation à la pression atmosphérique, donc vol en rase mottes dans les rugissements de l’animal. Amis des bêtes, bonjour ! »

Merci à Bérengère, Odile, Marc, Salmia….

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