Cher Papa Expat, à 90%, c’est pour toi qu’on a mis les voiles vers des contrées lointaines.
Parfois, quand tu pars vivre à l’étranger, Papa Expat, tu n’es pas encore un papa.
Juste un expat. Et là, à Singapour ou Buenos Aires, à Tokyo ou New-York, nous, on pointe le bout de notre nez. Alors tu nais avec nous, Papa Expat.
Tu ne comprends rien à ce qu’explique la sage-femme en turc. Tu n’es plus très sûr de parler italien quand l’infirmière te montre le premier bain. Puis tu découvres le carnet de santé en hongrois, les visites chez le pédiatre en portugais.
Et la première fois qu’on te demande le nom du père sur un formulaire, tu te demandes bien, Papa Expat, ce que vient faire ton père dans cette histoire. Mais le père, maintenant, c’est toi, cher Papa Expat. Et c’est ton nom, désormais, qu’il faut mettre dans la case.
Remarque bien
Qu’on n’est pas toujours très contents, nous, de changer de pays, de perdre nos amis, d’apprendre une nouvelle langue alors qu’on n’a rien demandé.
Pourtant, avec toi, cher Papa Expat
Je vais pouvoir :
Jouer aux échecs dans un parc de Bucarest
Apprendre la street photo à Moscou
Danser le tango à Santiago
Découvrir mes premières notions de géopolitique au Nigéria
Passer la nuit dans le désert à Dubaï
Manger un Hot Dog dans une baraque de rue à Reykjavik
Faire du skate à Los Angeles
Pêcher dans les rivières du Canada
Skier dans les Alpes autrichiennes
Camper dans les fjords de Norvège
Jouer à Robinson sur une plage en Thaïlande
Rigoler en essayant de danser le Haka avec toi en Nouvelle-Zélande
Courir en tongs sous une averse tropicale à Rio
Faire du patin sur la plus grande patinoire en plein air du monde au Kazakhstan
…
Or ce dimanche 18 juin, cher Papa Expat, toi et moi nous savons qu’en France c’est la fête des pères. Alors, aujourd’hui, je te souhaite une bonne fête cher Papa Expat !