CATCH ME IF YOU CAN : la mise au point par « LUI » !

PHOTO CATCH ME 2Dites donc les copines, on fait quoi quand on reçoit sur son smart phone un tribute des 80’S :

« Juste une mise au point
Sur les plus belles images de ma vie
Sur les clichés trop pâles d’une love-story
Sur les tam-tams d’une femme sans alibi
Qui rêve toutes ses nuits
Juste une mise au point
Pour un petit clin d’œil de survie
Pour tous les fous, les malades de l’amour
Pour toutes les victimes du romantisme, comme moi
Juste un p’tit clin d’œil, une mise au point »*

On se dit : I’m bad, so bad, totally bad d’avoir encore râlé sur notre vie de Pénélope pendant qu’Ulysse se crève la bobine à ramer dans des vents et courants contraires pour revenir à notre Ithaque perso.
Et on fait amende honorable et on écoute (et on répond, un peu, ouich, on ne se refait pas…)

Lui :
« Je sais ce n’est pas toujours hyper fun pour vous mais tu sais il arrive parfois que la vie aille vite, trop vite. On est comme au-dessus de soi-même avec l’impression de ne jamais atterrir vraiment, les neurones en activité permanente, un airbus de taff qui vous arrive dans la tronche, on y réfléchit en permanence, sous la douche en se brossant les dents, en se rasant, dans son sommeil. Une feuille de route sur laquelle on fait le point pour rentrer dans les meilleurs délais…ça ne t’arrive jamais ? »

Elle :
« Pfffiou, trop pas, non… »

Lui :
« Tu dis que tu es comme une étoile de mer avec ses tentacules échouées sur un lit trop grand, tandis que dans mes chambres d’hôtels aussi froides qu’impersonnelles tournent en boucle dans ma tête, au bord de l’implosion, le « Dis, papa, tu reviens dans bientôt ? »… sans compter que le lendemain va chanter moyen avec toutes les réunions qui t’attendent en embuscade derrière ta porte. Et en même temps, notre conception du bonheur ce n’est pas exactement de vivre blottis à deux sur le canapé en regardant Derrick ? Non ? »

Elle :
« Ce n’est pas que ça mais c’est aussi ça, Heingf ? »

Lui :
« Souviens-toi, tu ne voulais pas d’une vie d’épouse de notaire, tu voulais voir le monde…On y est là… »

Elle :
« J’ai la mémoire qui flanche, je m’souviens plus très bien, ♪♫ »

Lui :
« ça fait parti du job, tous ces déplacements, c’est plus pimenté que de prendre le RER B, j’avoue, mais recevoir vos mails, vos photos (merci Steve Jobs), c’est ça la vraie gratification de la vie de déglingos qu’on mène. C’est vrai aussi que dans ces voyages, on a la sensation délicieuse de vivre intensément mais avec, aussi, la réconfortante perspective : celle du retour à la maison et la maison ce n’est pas un appartement, c’est là où vous êtes… je veux dire. C’est une sensation indispensable de savoir que quelque part sur terre, on nous attend et que ce qu’on fait on le fait pour quelqu’un…Tu vois ce que je veux dire ? »

Elle :
« Sans doute, sans doute, mais est-ce que tu comprends que parfois je me mets les cheveux en carton quand je te parle d’un truc et qu’avec tous ces fuseaux horaires tu es complètement décalé…à l’ouest, je veux dire… Enfin si je puis me permettre. »

Lui :
« Pose, ton gun…voilà, voilà, du calme. J’entends, j’apologize, comment te dire. Il y a des moments, dans la vie, où les éléments semblent conspirer à vous prouver que vous êtes complètement à côté de la plaque en loupant plein de chouettes moments. C’est ça aussi la vie d’artiste du business man.
Mais dis, on ne va pas attendre d’avoir les cheveux gris pour se rendre compte qu’on avait un bonheur obèse au-dessus de notre tête avec cette vie, certes, pas facile, facile, mais intéressante. Au Monopoly de la vie on a quand même tiré un double six, non ? »

Elle :
« C’est café-philo, là ? Non, sérieux, je bois ma honte à grandes goulées ! »

Lui :
« Dans l’apprentissage du ’lâcher prise’ tu es impressionnante, Boudine ! Je te dis moi, parfois j’en ai plein les pompes de trimbaler ma valise d’Hyatt en Park Regency, de chantiers en bases vie, d’être ad nauseam d’aéroports et puis je me dis à défaut de baigner dans un bonheur béat et stupéfait, soyons gais ! »

Elle :
« Complètement raccord, être heureux c’est une hygiène de vie, au fait tu reviens quand ? »

Lui :
« Vendredi, c’est le Friday gift ! Y a comme un E.T. en moi qui dit : « Maison, maison !« . »

Ecrit par … Devinez ? Paquita !

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