Proud french Mamans

Proud-French-Mamans-femme-francaise-expat-UNE femmexpatNotre légendaire modestie dut-elle en souffrir, la femme française, non contente d’être une femme sublime est aussi une mère de folie !

C’est dit dans tous les journaux étrangers, alors si c’est dans les journaux, c’est que c’est vrai, n’est-il pas?

(février 2013)

Et oui c’est nous ça ! On savait déjà qu’au pays de l’Oncle Sam, la française venue de La-Patrie-Où-On-Ne-Grossit-Jamais est perçue comme une nymphette joyeuse, pétillante, intelligente, sexy. Ses poses aguichantes et ses tenues affriolantes ne sont JAMAIS vulgaires, elles ont le vernis du bon goût et notre sex appeal qui s’évalue en mégatonnes est des plus convenables. Avec tout ça, on ne comprend pas trop pourquoi nos baignoires ne sont pas remplies de Georges Clooney, Bradley Cooper et autres Keanu Reeves.

On s’en fout parce que nous sommes aussi des mères supérieures. Entendez par là des éducatrices de folie. Vous avez des doutes ? L’article le plus lu de l’année dans le « Wall Street Journal » qui n’est pas Picsou magazine, vous aurez noté, est : « Pourquoi les parents français sont supérieurs ? ». Par parents, il faut comprendre mères parce qu’en dépit de tout et du reste c’est nous les « working mamans »  qui nous envoyons 99% du boulot. Je dis ça, je dis rien.

Et le tout est confirmé par le best-seller mondial de Pamela Drukerman « Bébés made in France : les secrets de notre éducation ». Ahouiaitropbien ! On en a le jabot tout gonflé.

Qu’est ce qu’elle dit Pamela :

Quand les américaines découvrent la barre rose sur le test de grossesse, leur monde s’arrête. C’est la dame aux camélias version burger.
Elle s’enfile tous les blogs sur la maternité, et passe au programme DSS (no drink, no smoke, no sex). Son obiji-ouaille-aine (Ob/gyn pour obstétricien gynéco) est en pole position sur son smart phone.

Quand la française découvre la barre rose sur son test, elle fête ça au champagne, avec l’heureux futur papa sous la couette, demande à son gynéco de faire comme pour Rachida : que deux jours après le partum, elle danse sur ses Louboutin. Parce que dans partum, il y a party, un mot qui sonne bien à ses oreilles.

A la croire, la Française, ça lui fait juste un peu mal au ventre d’avoir un bébé, tandis que l’Américaine elle, c’est une charge nucléaire qu’elle porte en son sein. Son sein qui sert d’abreuvoir au baby jusqu’à sa quasi majorité, alors que la Française lâchera l’affaire tant qu’Eres ne fera pas de soutien-gorge d’allaitement.

Le petit Français « fait ses nuits »

Les petits Américains ne « font leur nuit » qu’à deux ans  et font joyeusement tourner en bourrique leurs parents qui se précipitent au premier couinement.

Les parents français appliquent le principe de la pause. A quatre mois, c’est une affaire entendue, plus précisément, ils ne veulent plus rien entendre. Le petit peut s’égosiller, ça lui fait les cordes vocales. En principe. En vrai, quand on s’est pris trois fois les orteils dans les pieds du lit, nos hurlements couvrent ceux du petit qui s’est rendormi.

Ils apprennent ainsi ce que « attendre » veut dire, dixit Pamela.

La nourriture

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Le petit américain, dès sa première année, mange du milk shake au ketchup dans son biberon quand il lui sied. Ensuite, il s’assied devant le frigo et s’empiffre. Tout seul.

Le petit Français est assis bien sagement avec sa raie sur le côté, à table, avec ses parents et la fratrie pour manger de tout. C’est bien connu, les enfants français s’extasient avec emphase devant un plat d’épinards et poussent le tout avec des endives braisées. Et il ne boit à table que de l’eau de Lourdes pour que ce miracle ait lieu. Les frites et les coquillettes, c’est jour de fête. Et le tout, quatre fois par jour, pas une de plus. Le petit Français ne jette pas sa nourriture par terre, ce qui semble être la règle, pénible, dans les foyers américains. Je vous laisse, j’ai les Pépitos du dîner à préparer.

« Attends ! »

 Le petit Américain trépigne dès qu’il est en âge d’exiger, soit la première heure de sa vie. Il ne parle pas, il lance des oukases que sa génitrice s’empresse de satisfaire.

Le petit Français apprend la patience en biberonnant. Ce qui lui servira toute sa vie, particulièrement à la poste et dans le métro les jours de grève.

Pamela a quand même un petit problème avec la traduction…
Là où elle comprend : « attends », nous ont dit « grouille-toi ». Et bien sûr, il n’interrompt pas sa maman quand elle est au téléphone avec sa copine pour parler de sujets stratégiques, la paix la guerre, le pouvoir d’achat, surtout le pouvoir d’achat en fait.

La vie en collectivité

Le petit Américain est en permanence stimulé. Sa maman va à la crèche avec lui, assiste à toutes ses activités péri -scolaires, fait du toboggan avec lui. Une dinguerie pour qui veut rendre son enfant autonome.

La maman française est tout aussi mais différemment attachée à l’acquisition de l’autonomie du gremlin. La preuve : il descend la tête la première du toboggan pendant qu’elle tourne son banc pour être coolos face au soleil à griller sa clope, le sociabilise à mort, surtout quand l’artiste capillaire la prend entre 14 et 18 heures le mercredi et a découvert avec ravissement que l’Académie avalisait la stimulation intellectuelle des petits via les tablettes.

Une grande avancée dans la recherche…de la tranquillité.

Et nous on dit Cocorico !

Paquita

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