Notre fête des mères arrive ce dimanche enfin ! Bien tard en 2023, puisqu’en France, la fête des mères est décalée d’une semaine quand le dernier dimanche de mai tombe pendant le week-end de la Pentecôte. Alors à toutes les French Mums qui nous suivent du monde entier, Bonne fête !
Notre cadeau pour vous aujourd’hui ? Un dessin spécialement créé par Coucou Pauline, expat en Bolivie, dont vous pourrez découvrir le portrait ici.
NOS fêtes des mères
Oui, on le sait, vous avez sans doute déjà été fêtée dans votre pays d’accueil (voir ci-dessous : choisir sa destination en fonction de la fête des mères). Mais chez FemmExpat, nous revendiquons haut et fort ce droit d’avoir DEUX fêtes des mères, parce que nous, mères expats, méritons bien une dose de bisous en plus.
Pourquoi ? Parce qu’il y a plein de trucs que l’on n’a même pas en un exemplaire, déjà. Monop’, le fromage, les lardons, les éponges,… ok mais plus sérieusement, ce qui nous manque le plus, ce sont nos soutiens, nos mamans, nos familles, nos cops, qui sont loin.
Et puis aussi, parce que nous mamans expats, nous traversons toutes les étapes de la maternité, ces moments si uniques, souvent très seules. Grossesse, accouchement, scolarité des enfants, adolescence, et puis, bien sûr, le départ du nid. Avec ses hauts bien sûr, et ses bas, que l’on se prend en pleine figure, comme tout le monde, mais plus seules.
Mère expat : celle qui transcende la solitude en force
On pourrait citer des exemples par milliers : de cette première fausse couche qui vous tombe dessus à des milliers de kilomètres de votre meilleure amie, de ce pédiatre à qui vous n’arrivez pas à expliquer que votre enfant a mal au ventre, de cette prof du lycée qui vous dit que votre enfant est dyslexique alors que vous habitez dans un pays non-francophone, de cet adolescent qui est parti faire la fête où il ne fallait pas en Thaïlande. Et puis, pas plus tard qu’hier, tremblante ou fière (ou les deux) en attendant les résultats de Parcoursup.
Bref. Comme toutes les mères, on en bave. Mais en expat, on est très seule et loin de sa base, ce qui n’allège pas notre charge. Alors on s’arrête là ? Vous nous connaissez, ce n’est pas notre style.
Nous sommes aussi celles qui, comme le dit si justement Sabine David, co-fondatrice de FemmExpat dans l’édito du livre Paroles de mères expatriées, « transcendons cette solitude en force ». Et cette force, nous la mettons donc à 1000% dans notre rôle de mère, qui est devenu encore plus central en expatriation. Les mères expat sont à la barre de cette formidable aventure qu’est l’expat. General Manager du bonheur de la famille expat, comme le disent si bien Delphine Renard et Céline Déjean, Expat Coachs pour Expat Communication. Ou encore équilibriste fragile, comme l’explique Hélène Cuney, Expat Coach à Munich.
Quoi qu’il en soit, où que vous voyez dans le monde, et peu importe combien de fois vous êtes fêtées, on pense à vous aujourd’hui, bravo pour ce que vous faites, continuez, vous n’êtes pas seules ! 💪
PS et matière à réflexion – on ne résiste pas à l’envie de partager avec vous l’édito du magazine ELLE du 17 mai dernier, par Alix Girod de l’Ain :
« (…) À défaut d’être parfaitement scientifique, c’est proprement vertigineux : à partir du moment où elle est adulte, une femme ne peut attendre AUCUN temps « rien que pour elle ». De quoi désespérer ? Au contraire. Car au fond qu’impliquerait une vie où personne n’a besoin de nous ? Des mois, des années, des décennies à enchaîner des mojitos au bord d’une piscine, entre enfants lisant des livres et seniors se lançant joyeusement des ballons dans l’eau ? L’angoisse ! Plus sérieusement, n’est-ce pas le fait de nous sentir utiles qui fait aussi le sel de nos vies ? Pardon de cette pulsion angélique, mais ça donnerait presque envie de donner une nouvelle définition au mot « peinard » : « Personne qui sait qu’elle a rendu un peu ou beaucoup de tout l’amour qu’elle a reçu. »
Bonus 1 : A quoi reconnaît-on une maman expat ?
Mamans expats, il n’est pas trop tard pour se faire plaisir, négocier un 2e collier de nouilles, un resto ou… un bijou ! Et pour nous, une jolie occasion de vous repasser ce super article : 10 trucs que ne font que les mamans expats !
Parce que oui, c’est une posture…
Bonus 2 : choisir sa destination en fonction de la fête des mères, c’est possible !
A-t-on déjà choisi sa destination en fonction de la fête des mères ? En tout cas, pour les mamans expatriées au long cours qui ont l’occasion d’accoucher aux quatre coins du monde, il existe une réelle possibilité d’être fêtée de février à décembre. A bon entendeur, voici quelques exemples.
- Etats-Unis (et une majorité de pays, comme la Belgique) : 2e dimanche de mai
- Norvège : le deuxième dimanche de janvier
- Géorgie : le 3 mars
- Irlande : le quatrième dimanche de Carême
- Egypte : l’équinoxe de printemps
- Arménie : le 7 avril
- Corée du Sud : le 8 mai
- Paraguay : le 15 mai
- Pologne : le 26 mai
- Mongolie : le 1er juin
- Luxembourg : le premier dimanche de juin
- Thaïlande : le 12 août
- Argentine : le troisième dimanche d’octobre
- Russie : le dernier dimanche de novembre
- Indonésie : le 22 décembre
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