Expatriée à Bruxelles

bruxelles_belgiqueBruxelles a l’avantage de combiner à la fois la tranquillité d’une ville de province et un aspect complètement interlope dû à la présence de très nombreux étrangers. C’est la ville la plus multiculturelle d’Europe.

Esprit villageois et vocation européenne « multilinguiste »

Ce qui étonne de prime abord, c’est que Bruxelles a réussit à garder son esprit villageois tout en alliant sa vocation européenne et multi linguiste.

Si vous parlez français, anglais et/ou allemand, vous pourrez rencontrer le monde entier A savoir, Bruxelles -Capitale se compose de 19 communes qui se situent géographiquement en cercles concentriques avec Bruxelles -Ville au centre, et vous dépendrez administrativement de votre commune (carte de résident, crèche, parking, ordures, télédistribution…).

Tous vous le diront : il fait bon vivre à Bruxelles.

Cette capitale reste à dimension humaine et se compose de  nombreux espaces verts. Ici, les gens prennent le temps de se parler.

Si vous êtes ressortissante d’un pays de l’UE, vous n’aurez aucun problème administratif pour travailler, votre carte d’identité suffit.

Pour les autres, il vous faudra un permis de travail dont la validité est indexée sur le permis de séjour.

Shopping

Impossible de faire la liste des magasins de la ville tant la grande diversité culturelle fait qu’à Bruxelles vous trouverez de quoi satisfaire tous les palais.

Attention aux heures d’ouverture des commerces. Ils ferment généralement à 18h-18h30 sauf les grandes enseignes types Delhaize, Cora, Carrefour, qui prolongent aux alentours de 20h30 pour la plupart.

Le dimanche, même si cela évolue, à part l’hyper-centre touristique de la capitale, presque tout est fermé.

Côté décoration

Vous trouverez de nombreuses boutiques de design à Bruxelles. La Belgique est dynamique dans ce domaine. Ne manquez pas d’allez chiner aux puces du côté de la Place du Jeux de Balles. Le dimanche, c’est un but de promenade agréable et les amis qui viennent vous voir sont généralement très contents de cette balade, surtout quand elle est ponctuée par un déjeuner « frites, moules, croquettes de crevettes » et une bonne bière, plat typiquement belge, toujours très sympa.

Enfants – Ecoles

Pour les écoles le choix est très large : Lycée français, écoles européennes, internationales, Montessori etc. Il n’est pas rare de voir une même famille ayant des enfants dans plusieurs systèmes éducatifs mais ce n’est pas toujours aisé pour les parents de suivre chaque cursus.

L’Ecole Française Internationale de Bruxelles (EFI Bruxelles) est un établissement scolaire français appartenant au réseau scolaire Odyssey et soutenu par les institutions françaises. Ouvrant ses portes à la rentrée scolaire 2019, l’EFI Bruxelles délivre, de la maternelle au lycée, un enseignement bilingue (français-anglais). Présentation de l’école

Si vous optez pour le système belge francophone, il faut savoir que certaines écoles vous imposeront la pratique du néerlandais dans le cursus.

En règle général les professeurs ont l’habitude des enfants qui arrivent de pays différents et pour des durées variables donc ajustent leur pédagogie en fonction.

Bruxelles est aussi une ville où il fait bon vivre pour les enfants. En sortant de l’école, ils peuvent pratiquer tous les sports possibles. Et le week-end, entre les espaces verts divers (forêts, lacs, jardins) il y a plein de buts de balades, d’ateliers, de stages.

Attention quand même aux trajets pour conduire vos enfants à toutes leurs activités, on peut y passer beaucoup de temps.

Le système des trams est assez bien organisé. En revanche le métro laisse encore à désirer.

Quelques petites particularités locales

Le plus souvent à l’heure du déjeuner, les belges (et nous avec!), se contentent d’un déjeuner-tartine et nous ne rentrons pas trop tard à la maison le soir.

La vie sociale est importante en Belgique. Si vous pouvez pénétrer dans les cercles belges, n’hésitez pas. Les sujets d’Albert sont à la fois très policés et en même temps naturels. C’est un mélange très agréable car comme les gens du Nord, ils sont très chaleureux quand on les connait bien. Ils aiment bien montrer qu’ils ont « réussi » mais pour autant, ce n’est pas ostentatoire.

Dans les diners, l’heure d’invitation tourne plutôt autour de 20h et on ne s’éternise pas, sauf cas exceptionnel.

Il y a une vraie société parallèle des expats qui peuvent passer des années à Bruxelles sans voir de locaux. Quand on peut accéder aux deux c’est l’idéal, bien sûr !

Trouver du cash n’est pas toujours facile car il y a moins de DAB qu’en France et certains d’entre eux ne prennent pas la carte Visa. Néanmoins, il est possible d’en retirer au supermarché lors de vos paiement par carte! Quand vous faites vos courses, n’hésitez pas à demander à la vendeuse de rajouter les 20 ou 50 euros dont vous avez besoin, elle vous rendra la différence.

Le réseau du métro est limité, donc il faut plutôt se fier aux trams et bus, d’ailleurs la plupart des habitants de Bruxelles circulent en voiture et on les voit peu dans les transports en commun, c’est un signe.

Vie culturelle

Travail, shopping, école et enfants sont souvent les questions qui reviennent le plus souvent mais il ne faut pas oublier que la vie culturelle à Bruxelles est riche, même très riche.

On passera sur l’incontournable Grand Place et le musée Horta, celui de la BD…etc. pour penser aux concerts et expositions, il y en aurait plus d’une centaine par an à Bruxelles.

En creusant un peu il y aussi des « happenings » c’est-à dire des manifestations très contemporaines, ce n’est pas Londres bien sûr mais on y trouve des évènements très intéressants.

Les cinéphiles seront sans doute un peu déçus car le 7° art est un peu le parent pauvre de ces activités (malgré la construction du plus grand cinéma d’Europe à Bruxelles, la programmation est plus blockbusters que cinéma d’art et d’essai).

Depuis quelques années on peut dire que Bruxelles bouge vraiment. Enfin pour les adeptes des restaus, happy hours, tavernes il y a tout ce que l’on veut.

Pour être complète et quand on vient des pays qui bordent la Méditerranée, c’est vrai que le climat belge tape un peu sur le moral c’est pour ça que bien se loger est important…

Par Athénaïs et Valette

Crédit Photos : Creative Commons by girolame

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Comprendre le français des Belges (partie 1) et les belgicismes (partie 2)

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i vous habitez Bruxelles, la commune (il en existe 19 à Bruxelles) devient votre nouvel horizon administratif. À votre arrivée en Belgique, vous devez vous inscrire sous 8 jours à la maison communale (la mairie) de votre lieu de résidence afin d’obtenir l’indispensable numéro national nécessaire pour d’autres démarches (ouvertures d’un compte en banque, abonnement à internent etc.)

Pour cela, vous devez vous adresser au bureau des étrangers de la commune et apporter un certain nombre de documents en fonction de votre statut, l’essentiel étant de prouver vos moyens de subsistance.

La police mène ensuite une « enquête » qui consiste essentiellement à vérifier que vous habitez bien à l’adresse que vous avez indiquée (n’oubliez pas de faire figurer votre nom – y compris de jeune fille – sur la boîte aux lettres ! ). Un agent de police du quartier peut aussi vous rendre visite et vous poser des questions sur vos fréquentations et sur votre installation.… Ne soyez pas étonné, c’est un usage courant ici.

Vous serez ensuite convoqué à nouveau au bureau des étrangers pour signer les documents et serez invité à revenir une troisième fois pour retirer la carte de résident. Les démarches pour les Français qui s’installent en Belgique prennent environ 1 mois et demi. Il vaut mieux ne pas trop tarder à les faire car c’est à ce moment-là que vous recevez votre numéro national dont vous aurez besoin par exemple pour vous inscrire en tant qu’indépendant.

Est-il obligatoire de s’inscrire à la commune dès l’arrivée ?

Toute personne de nationalité belge ou étrangère ayant établi sur le territoire de la commune le siège de sa résidence principale doit se faire inscrire soit dans le registre de la population soit dans le registre des étrangers de la commune. La Belgique est un pays où il est inutile d’espérer se cacher pour refaire sa vie.

En effet, un fichier central des adresses de résidence est connu, accessible à n’importe qui par voie d’avocat. Bizarrement, cette obligation ne semble pas avoir été remise en cause, alors que sur le plan des droits fondamentaux elle pose naturellement question. Elle aurait vocation à « protéger les créanciers »… Quoi qu’il en soit, alors qu’en France les autorités viendront s’assurer que vous avez bien déserté, ici la police viendra vérifier que vous résidez bien à l’adresse que vous avez déclarée.

Les documents nécessaires à l’inscription à la commune

Outre un passeport ou une carte d’identité nationale, des photos d’identité, vous devez apporter également :

• Un contrat de travail ou une attestation de votre employeur, si vous travaillez.
• Un contrat de bail ou un titre de propriété belge.
• Les feuilles de salaire de votre conjoint, le livret de famille (si vous êtes mariés), un acte de naissance pour les enfants
• L’inscription à l’université ou à l’école, une attestation de couverture de soins médicaux (comme la carte européenne de sécurité sociale) si vous êtes étudiant.
• La preuve de votre capacité à subvenir à vos besoins, des attestations bancaires par exemple, si vous êtes rentier.

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