Vivre aux Pays-Bas, témoignage

Vivre aux Pays Bas

Sophie voulait vivre à l’étranger avec sa famille. Dans quel pays ? Elle ne le savait pas. C’est finalement l’opportunité qui l’a menée jusqu’aux Pays-Bas où elle vit désormais avec son mari et ses deux enfants. Vivre aux Pays Bas, c’est comment ? Le témoignage de Sophie.

À l’heure où je commence ce texte, il neige. Il neige aux Pays-Bas… quand il ne pleut pas ! Nous sommes au début du mois de mars, cela fait six mois que nous nous sommes expatriés, mon mari, nos deux enfants et moi.
Pourquoi a-t-on choisi les Pays-Bas ? Parce que nous y avions une opportunité. Depuis longtemps, nous voulions vivre une expérience à l’étranger en famille, et ce sont les Pays-Bas qui se sont imposés. Nous pensions que pour une première expérience d’expatriés, c’était idéal : nous partions avec un couple d’amis franco-hollandais pour vivre à seulement 600 kilomètres de notre ancienne région. Pas de gros dépaysement donc, simplement quelques subtilités, des codes sociaux et une langue (ah sacrée langue !) à apprivoiser.

Se préparer à l’expatriation aux Pays Bas

Nous n’avions pas prévu de vivre en Hollande précisément. Seulement, nous avions depuis longtemps préparé notre « mobilité ». Après avoir été salariée pendant quinze ans, j’ai démarré une activité Freelance de rédactrice de contenus qui me permettait de travailler à peu près d’où je voulais. Mon mari était entrepreneur et quand il a décidé de faire autre chose (cela lui arrive tous les cinq ans en moyenne !), on a exploré toutes les possibilités, au-delà des frontières… jusqu’à ce que l’opportunité se présente d’acheter un restaurant aux Pays-Bas. Nous avons vendu notre maison en France et investit l’argent dans cette nouvelle affaire.

La scolarité à l’école communale

Un an après avoir pris la décision de partir, nous sommes arrivés à Epe, une petite ville agréable du Veluwe. Nos enfants vont à l’école communale, car il n’y a pas d’établissement international près de chez nous et apprennent au contact des autres. Ils ont six et neuf ans, l’adaptation est facile à ces âges. C’est la façon d’assimiler une nouvelle langue qui est différente. Notre fille de 6 ans reproduit des sons sans même les comprendre parfois, quand notre garçon de 9 ans cherche à en saisir le sens et même à en connaître l’orthographe avant de se lancer !

Mon expatriation : un non-sujet pour mes clients

Mon mari gère le restaurant qui sert des plats hollandais et français pendant que je poursuis mon activité freelance. Pour mes clients, mon expatriation n’a posé aucun problème. Les mentalités et les moyens techniques évoluant, tous savaient parfaitement que travailler à distance n’engendrerait pas davantage de contraintes. Évidemment, si nous avions choisi, ou plutôt si l’opportunité s’était présentée de partir dans un autre pays avec par exemple un gros décalage horaire, la donne aurait été différente. Mais dans ce cas, rien n’a changé pour mes clients et nous poursuivons notre collaboration dans la continuité de ce qu’elle était en France.

Mon travail de rédactrice de contenus à l’étranger

Dans la maison que nous louons, je me suis approprié une petite pièce rien qu’à moi, pour travailler depuis chez nous sans être perturbée par les enfants qui rentrent de l’école à 14h. Je consacre une trentaine d’heures à mon activité professionnelle et le reste du temps à écrire des romans. Je collabore avec une dizaine d’entreprises, plutôt des TPE et PME, évoluant dans des secteurs d’activité très différents. Pour elles, je réalise des missions variées, mais toujours en rapport avec la rédaction et un peu plus largement à la communication, de l’envoi de newsletter à la réalisation de visuels pour les réseaux sociaux, en passant par la présentation de livres ou la rédaction d’articles de Blog. Depuis deux ans et le début de mon activité Freelance, j’ai développé ma clientèle, mais surtout j’ai élargi mon champ d’action chez chacun de mes clients qui m’ont confié au fil du temps des missions de plus en plus engageantes.

Six mois après, ce qui me manque

En dehors de notre famille et de nos amis, il me manque une bibliothèque avec des livres en français, quelques produits alimentaires (!), et puis des sorties, qu’elles soient culturelles ou sociales. Mais ainsi, nous passons plus de temps à la maison, rien que nous quatre, et cela a du bon. C’était d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles nous avions envie de vivre cette expérience à l’étranger : pour resserrer plus encore nos liens au sein de la cellule familiale.
Et cela fonctionne, car je n’ai jamais autant profité des miens !

Mes informations

Voici mon LinkedIn : (7) Sophie RIBOT | LinkedIn

Voici un lien pour acheter mon livre, Les Heures Bleues, finaliste d’un concours FNAC. En version imprimée ou numérique : Les heures bleues eBook : M., Alphonsine: Amazon.fr: Boutique Kindle

Et mon email : alphonsine.auteure@gmail.com

Ceci est un publi-rédactionnel.

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