Alors vivre à Dakar, c’est comment ? Nous avaient déjà accueilli en expatriation dans quelques pays (Centrafrique, Antilles britanniques…) avec armes et bagages, c’est-à-dire une dizaine de cantines. En fait de quoi contenir les affaires perso des enfants et de quoi rendre ma maison « vivable ». Je les ai toujours vues arriver avec un plaisir non dissimulé car nous avons toujours choisi l’option bateau = i.e. un minimum de trois mois pour retrouver la cafetière.
Expat à Dakar : comment ça s’est fait ?
Pour le Sénégal, dont tout le monde nous vantait les avantages, nos options ont été encore plus simples. Deux valises par personne, point. Des soucis de santé, une mutation qui tardait, un mari à Paris alors que nous vivions en province, enfin bref, le départ : la porte de la maison de France fermée et hop dans l’avion.
Le monde du vagabondage n’est pas si grand que ça et nous avions quelques adresses amies. De plus grâce à FemmExpat, notre fils avait déjà ses livres de classe ; mais oui, radiococotier avait sévi et j’avais pu récupérer l’adresse de la copine dont le fils passait en 1ère…. génial !
Notre arrivée n’est pas passée complètement inaperçue puisque nous avons voyagé un 11 septembre ; ah zut, l’école reprenait le 12 ; comment avais-je fait mon compte ? Tant pis, les enfants étaient capable de rebondir.
Vivre à Dakar pour les enfants
Leur dernière expatriation datait de leur petite enfance et s’annonçait… très moyenne.
Même pas grave, le pays est comme nous, adulte, le faisons. Tout ira bien.
Après leur avoir vanté les charmes de la piscine de l’hôtel, notre arrivée à 23 h et le taxi à 7h tapante, les a, comment dire… boostés. A 13 et 15 ans, l’essentiel est de se faire des potes, non ?
Évidemment les inscriptions scolaires s’étaient faites par internet, la maison retenue lors d’un voyage éclair était sommairement meublée. Le marché de l’immobilier n’est pas évident, les locations sont aussi onéreuses qu’à Paris.
Intégration d’une expat à Dakar : petit à petit les rouages se sont graissés
Les loisirs trouvés facilement puisque nous avons fait le choix d’habiter près de la mer et pas trop loin de l’école française. Certes, ma moitié d’orange passe un temps fou dans les embouteillages dus aux travaux dans la ville. Pour cette raison il a choisi de circuler en 2 roues.
De nombreux travaux ont débuté en même temps et la ville entière est un immense « traffic-jam ». Le Plateau (centre ville) est peu à peu déserté par les familles avec enfants. L’école française à Dakar se situe à équidistance du cœur de ville et d’endroits moins embouteillés.
Petit à petit la vie s’organise dans ce qui était il y a peu des villages
Les courses
Yoff, Ouakam, Ngor sont maintenant très vivants et truffés de nomades. De nombreux commerces se sont installés et comme dans de nombreux endroits à l’étranger, nous vivons au rythme des « arrivages » des containers pour les produits manufacturés.
Mais la ville est grande, et en tant qu’expat à Dakar, il est rare de ne pas arriver à trouver son bonheur en « fouillant » un peu. Globalement, on trouve de tout : de la porcelaine blanche en passant par des tissus sympas jusqu’au dernier prix littéraire (guère plus cher qu’en Europe).
Vivre comme Expat au Sénégal
Vivre au Sénégal permet d’avoir un climat agréable. Actuellement le climat est idyllique : petite brise fraîche le matin, soleil dans la journée et pull léger le soir. J’ai eu pourtant un peu de mal à notre arrivée : moiteur, touffeur, chaleur extrêmement humide qui dure jusqu’au début décembre. (Globalement la saison sèche et agréable dure du 11 Novembre au 14 Juillet, et du 14 Juillet au 11 Novembre c’est la saison chaude et des pluies).
Pour les expats à Dakar, de nombreux clubs en tout genre sont référencés : ils vont de l’apprentissage du wolof (langue vernaculaire) aux cours de salsa en passant par un tas de cours de gym. Cela a naturellement aidé les enfants à trouver leur équilibre et le nôtre aussi !
La circulation
La circulation est toujours un peu « rock and roll », ce qui fait que certaines personnes ont recours à des « taximan » ou bien des chauffeurs ; bien que n’aimant pas trop conduire je préfère utiliser ma voiture.
Expat à Dakar : les aspects pratiques pour le quotidien
L’équipement électrique
220 Volts. Pas besoin d’adaptateur. Mais nombreuses coupures d’électricité. C’est plus facile avec un groupe électrogène.
La monnaie locale
Au Sénégal, la monnaie locale est le Franc CFA d’Afrique de l’Ouest. 1€ équivaut à environ 653F CFA.
Le décalage horaire
- – 2 heures en été
- – 1 heure en hiver
L’équipement Internet du pays
Le réseau s’est beaucoup développé ces dernières années. Le réseau téléphonique est rapidement saturé car il n’est pas assez puissant. Mais globalement, cela fonctionne bien.
Le permis de conduire
On peut conduire au Sénégal sans problème avec un permis français.
L’aide domestique
Le « personnel » est à former. Il faut le choisir sur recommandation. Le smic est à 58 900 francs CFA pour 173 heures 33 de travail par mois.
Les papiers importants
Dossier de votre Banque, livret de famille, permis de conduire national et international, pièces d’identité, votre carte de mutuelle, les carnets de santé de la famille, carnets de vaccinations, les dernières radios, photos identité pour le début, les papiers militaires, un extrait d’acte de mariage, jugement de divorce, vos 3 dernières déclarations de revenus ou des copies, et vos avis d’impositions ou des copies, votre quitus fiscal. On peut conduire avec le permis français.
L’immatriculation au registre des Français établis hors de France est obligatoire. Ne pas se déplacer avec ses papiers, mais avec des photocopies. Les originaux peuvent être volés et sont revendus au marché noir.
Pour toutes questions consultez le site du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères section Sénégal.
Vivre à Dakar : voilà donc en quelques mots notre adaptation, dans la capitale du Sénégal…
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Béatrice Roby
Certifiée expat coach en 2021, Béatrice Roby intervient dans l’accompagnement des mobilités internationales, le coaching de transition de carrière internationale et les programmes de coaching interculturel.
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