Good morning la France, good morning les capitons !

Good-morning-la-France-good-morning-les-capitons-Amies de l’expatriation et de la cellulite : Bonjour !

Un mois en France et c’est toute la capitonnerie qui est sur le pont.

Les filles, je viens vous parler d’une expérience que les filles de la size 0 ne peuvent pas connaître : les kilos émotionnels.

Oui, oui, nous qui sommes averties des choses de la vie de l’expatriation, savons bien que les vacances en France c’est un peu comme un jogging dans un champ de mines, niveau banane fessière, je veux dire.

 

Verdict sans appel : toute l’année nous avons la taille d’une jeune fille rangée et d’un coup le bidon reprend ses quartiers d’été. La faute à la convivialité.

Faut dire que quand on rentre en France en vacances c’est famille & amis en entrée/plat/dessert. A nous deux le tour de France des capitons, surtout les deux coins du bas, on n’est pas folles non plus !

Avec quand même le passage obligé par la comtesse aux pieds palmés, alias la belle-mère dans la cambrousse. Et comme on n’a rien, mais vraiment rien, d’une paysanne forcément on se réfugie dans le gras. Un truc de double peine en sorte. Quinze jours de séjour et c’est 100×15 puissance beaucoup de grammes, kilos, tonnes. Je vous le dis moi qui connais bien l’amère inutilité des régimes yaourts/poulets ! On est arrivée en chair et en os et on repart en juste chair.

Petit détour vers l’ouest pour revoir Joséphine, la bonne copine du Brésil qui vous accueille d’un « comme t’y es belle toi !» Un mensonge gros comme le bidon d’Obélix…

 

Puisqu’on est entre filles, encore, on décide de céder aux sirènes marketing des crèmes amincissantes  et on malaxe tout ça…

Le problème c’est que le soir on oublie tout : Adieu régime, bonjour les crêpes et le chouchen. De toutes les manières on sait bien que la presse féminine est corrompue par ceux qui le veulent bien, on vous en fait le serment.

On n’a pas encore dépassé la Loire qu’en observant nos bourrelets on se dit qu’on fabrique de la brioche plus vite qu’une usine vendéenne. L’été va être chaud dans le maillot taille 38. Ce que ne manque pas de souligner, finement, votre Monsieur que vous récupérez à Bordeaux d’un « Salut, Valérie Damidot » Ahahaha ! Et dire qu’on l’a épousé parce qu’on le trouvait drôle. Fatalitas…

Qui dit Bordeaux et sa région, dit alcool.

 

Alcool égale kilos, kilos over trop égale corps de cubi. 

Cerise sur le nombril, si vous êtes une fée des temps modernes, vous adorez forcément l’incursion fantastique dans le monde du gras : magret, genre. On n’est pas une sainte non plus, pas du genre à se fouetter avec une branche de céleri, quand même.

Deux cents kilomètres plus loin, petit stop chez Caroline et Thibault, les copains de nos vingt ans d’Australie. Le petit hips qu’elle fait en nous voyant descendre de voiture n’est pas seulement la manifestation d’un désordre gastrique. On s’en fout, on se souvient juste de ses profiteroles qui à elles seules sauvent le Biafra de la famine. Carrément. On est déjà en overdose de calories à l’orée du dessert mais quand celui-ci arrive on dit «Okey, mais quand même c’est gras, mais okey » (mais quand même c’est gras).

 

Encore et encore le diktat de la convivialité, comprenez-moi bien.

Marseille, toute la capitonnerie est sur le pont. On est définitivement tombée du côté de la force obscure des lipides et des glucides. On sera le thon de l’été, pas de quoi en faire un dossier, franchement.

Monsieur qui n’a peur de rien, (il a du sang viking dans les veines – c’est toujours lui qui ouvre l’enveloppe des bulletins scolaires), demande si les farfadets ont rétréci TOUS mes pantalons cette nuit. Irrésistible, ce garçon. Surtout quand il demande si le dress code en France  cette année c’est cubi-rosé.. Pfiouuuuu…

Le problème, amies de l’expatriation et de la cellulite, c’est que quand nous nous retrouvons, nous souffrons conjointement d’encéphalierectomie. Devant la bouffe avec les copaings, on oublie tout, même Elisa, ma copine Madame-tout-le-monde-en-très-très-jolie. 

 

La faute au french paradoxe, le pays où tu ne grossis jamais. On nous aurait menti ?

Les amies pas besoin de porter votre culpabilité en bandoulière, vous aurez tout le temps de regarder vos principes Katemossiens dans les yeux quand vous rentrerez.

Levons un verre à notre corps  et passons des vacances gralistiques ! Demain est un autre jour…

Bien le bisou et bonnes vacances !

Paquita

 

 

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