Dorsa, portrait de La Petite Radio

Dorsa, portrait de La Petite Radio
Charlotte, Dorsa et Tiphaine

Dorsa est une jeune femme pleine de vie et d’envies qui sait prendre la vie du bon côté. Elle a profité de son expat en Uruguay pour lancer La Petite Radio, des émissions à écouter en podcasts pour faire le plein de bonne humeur. Pour les expats, mais pas que…

Une personnalité multi culturelle

Née à Prague et ayant grandi à Genève, je viens d’une famille de diplomates et d’intellectuels qui m’ont inculqués dès mon plus jeune âge l’importance de ma culture. Mon prénom représente cette histoire puisque Dorsa est un prénom qui vient du vieux persan. Et j’en suis fière.

Une passion pour les médias

Ma passion pour les médias me suit depuis mon adolescence. C’est pour cela que j’ai obtenu une licence universitaire en sociologie qui m’a permis d’approfondir le sujet. Même si je n’ai pas directement utilisé cette licence pour ma carrière professionnelle dans le marketing et dans le trading, j’ai toujours réfléchi à la façon dont les gens communiquent entre eux. 

De Chicago, à Mombassa en passant par Madrid, j’adore découvrir de nouvelles cultures. 

Quitter ma zone de confort

J’ai quitté Genève et ma « zone de confort » un 21 décembre 2014. J’avais une vie plutôt bien sur les rails à tous niveaux. Un super mari, mes enfants qui s’épanouissaient chaque jour, un bon boulot dans le trading d’éthanol où j’ai travaillé près de 10 ans, des amis et une famille en or qui m’entouraient. Bref, finalement tout pour ne pas quitter ma petite bulle !

Un jour mon mari me demande si j’ai envie de partir vivre à l’étranger ; l’idée me plaisait mais j’étais loin de m’imaginer que ce serait aussi loin ! Nous voici donc partis les quatre, avec nos douze valises, pour l’Amérique du Sud, cap sur la capitale, Montevideo…

Ma première véritable expat

Même si j’ai vécu dans plusieurs continents au cours de ma petite enfance, je considère cette expérience actuelle en Uruguay comme ma première véritable expatriation. En arrivant ici, je ne connaissais pas du tout le milieu des expatriés et je reste fascinée à chaque fois de l’expérience de ces gens lorsque l’on discute de leur vécu. Je trouve dingue de vivre dans autant d’endroits et de recommencer tout, à nouveau, à chaque fois. Quelle vie riche en rebondissements !

Un changement qui se prépare

Cette expatriation est tombée à pic au moment où j’avais envie de changements. Mais je ne suis pas partie la tête baissée, j’ai commencé à préparer ce départ comme je le pouvais. La première chose c’était de partir en repérage sur place pour bien m’imprégner de l’atmosphère du pays.

J’ai également beaucoup parlé à mes 2 filles (qui avaient à l’époque 3 et 4 ans et demi). Je pars du principe que ce n’est pas forcément facile pour un adulte de tout laisser pour reconstruire ailleurs. Donc, pour les enfants, c’est un sacré bouleversement aussi. Et je me devais de les rassurer.

L’expat, une expérience de vie

Un jour, un très bon ami m’a dit une phrase qui m’a beaucoup fait réfléchir : « Ne prends jamais cette expatriation comme un sacrifice car tu suis ton mari. C’est une expérience de vie en famille pour vous quatre ». Je repense souvent à ça, comme mon leitmotiv, et je pense qu’il a raison.

Un nouveau chapitre de notre vie

Je dois avouer que je n’ai pas eu de gros moments de doutes ici. Je prends cette expérience comme une un nouveau chapitre de notre vie et c’est génial.

Bien sûr ce n’est pas évident de quitter les gens qu’on aime pour aller vivre à 11 000 km d’eux ! Mais tous les jours, je me dis que c’est une chance inouïe de vivre dans un nouveau pays et de s’enrichir quotidiennement. Et pour les enfants, c’est que du bonheur !

Ce départ était aussi pour moi une super opportunité de faire ce dont j’avais envie. Je ne voulais pas être cantonnée qu’au rôle de «femme au foyer ». Je souhaitais avoir une activité. Alors je me suis laissée guidée par mes envies et mes rencontres et le chemin s’est peu à peu dessiné naturellement…

La technologie pour garder le contact

Le fait d’être aussi en contact permanent avec mes amis d’enfance et ma famille m’aide énormément, c’est indéniable. J’apprécie que la technologie d’aujourd’hui me permette de garder ces contacts  si facilement.

Revoir mes objectifs professionnels

Je ne peux pas dire que j’ai entrepris de grandes recherches de travail en arrivant à Montevideo. Mais j’ai tout de même approché quelques boîtes de trading car je voulais rester dans ce domaine. Au fur et à mesure que le temps passait, je me suis rendue compte que ce n’était pas ce que je voulais au fond de moi. Les salaires n’étant pas très élevés, travailler à plein temps avec le stress que cela génère  ne me convenait pas ici, avec deux enfants en bas âge. Il fallait donc trouver autre chose !

Une idée, une rencontre

L’idée de faire des podcasts en français en Amérique du Sud me trottait dans la tête depuis un petit moment. L’envie grandissait au fil des jours. La motivation et la détermination ont toujours été présentes mais je ne souhaitais pas démarrer ce projet seule. J’ai rencontré Charlotte à mon arrivée ici. Mais je ne lui ai sérieusement parlé des podcasts qu’après une bonne année. Le temps nécessaire, je pense, pour que l’idée mûrisse.

Ce projet de radio est important pour moi dans cette expérience d’expat, car c’est la première fois que je concrétise réellement ce dont j’ai envie et surtout je le fais avec tellement de plaisir.

Naissance d’une équipe

Charlotte a énormément contribué au lancement de ce projet, notamment à la création du site internet dans un style épuré et facile d’utilisation. Petit à petit, le projet se concrétisait.

Tiphaine a intégré ensuite l’équipe avec beaucoup d’envie et une multitude d’idées en tête. Nous avons commencé par travailler ensemble de manière fluide et très naturelle. Charlotte et Tiphaine m’ont inspirée chacune à leur manière. Elles m’ont aidé à me lancer. Je leur dois beaucoup. Sans elles, La Petite Radio n’existerait pas, du moins pas sous sa forme actuelle !

Tiphaine co-anime avec moi sur tous les épisodes depuis le début et notre binôme marche très bien. Quant à Charlotte, elle intervient ponctuellement sur certains épisodes et nous avons le plaisir de l’avoir avec nous le plus souvent possible

La Petite Radio, de la bonne humeur pour les expats

Nous enregistrons des podcasts exclusivement en français depuis Montevideo. Mais nous ne voulions pas nous limiter à l’Uruguay. Car notre souhait est de toucher les auditeurs des autres pays également.Dorsa, portrait de La Petite Radio

Nous diffusons pour le moment un podcast d’environ 30 minutes tous les 15 jours (le jeudi). Chaque émission commence par un dossier qui traite d’un thème actuel. Nous parlons aussi de ce qu’on a vu dernièrement sur le net et qui nous a interpellées. Nous pouvons aussi aborder un coup de cœur ou un coup de gueule selon les épisodes.

Il y a aussi des chanteurs ou groupes francophones que l’on sélectionne, qui sont moins connus du public et qui méritent d’être écoutés. Ce qui est essentiel pour nous, c’est d’enregistrer dans la bonne humeur, de rigoler et de garder l’esprit frais de La Petite Radio. C’est un réel plaisir de se retrouver et parler de sujets sympas !

Tous nos épisodes sont disponibles via notre site www.lapetiteradio.com.

La Petite Radio s’étoffe

Mon principal challenge a été de trouver les bonnes personnes pour animer les podcasts. J’ai de la chance avec mon équipe ; les filles ont tout ce que je recherchais. Elles connaissent pleins de choses et ont beaucoup d’humour !

Très récemment Gabriel, qui est psychologue, nous a rejoint et anime avec nous certains sujets. Il donne son point de vue très pointu et intéressant. Notre équipe inclut aussi Clélia, qui a fraîchement débarqué à La Petite Radio. Elle présente son billet sur ses humeurs actuelles.

Le défi actuel est de continuer à trouver des bonnes idées et des sujets qui touchent nos auditeurs !

Et aussi, Montevideo Accueil

Pour le moment, je préfère me consacrer pleinement  à La Petite Radio et ne pas me disperser. Mais je travaille aussi bénévolement pour une association, « Montevideo Accueil », qui propose pleins d’activités et qui a pour objectif d’offrir aux francophones une structure d’accueil à leur arrivée en Uruguay.

Vous aussi, lancez-vous !

Pour  toutes les femmes expatriées qui hésitent à se lancer, j’ai juste envie de leur dire que ça vaut quand même la peine d’essayer… Le fait de se retrouver dans un nouveau pays et avoir du temps pour bien décider de ce qu’on veut faire est un vrai luxe. Il faut en avoir conscience.

Le principal conseil que je donnerai c’est de ne pas s’arrêter aux remarques des gens qui peuvent parfois nous décourager de continuer. Si l’on  croit réellement et de manière sincère à son projet, il faut foncer et ne pas prendre en compte tout ce que l’on peut entendre autour de soi.

L’expat, un vrai cadeau

Que du positif pour le moment, pourvu que ça dure ! L’expatriation est synonyme d’ouverture d’esprit et capacité d’adaptation que l’on ne soupçonnait même pas. C’est aussi de très belles rencontres qui sont parfois éphémères, certes, mais je profite de chaque instant. L’expatriation je la vois comme un cadeau, à nous de l’accepter ou pas…

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