Depuis une semaine, la capitale indienne est plongée dans un épais brouillard qui présente un sérieux danger pour la santé publique. Depuis les fêtes de Diwali (fête des lumières en Inde), le 30 octobre dernier, l’air est devenu irrespirable.
Mesures d’urgences
Le gouvernement de Delhi a annoncé une série de mesures d’urgences et de recommandations les 6 et 7 novembre. Un moratoire de cinq jours sur tous les travaux de construction, l’arrosage des rues, la fermeture de 1 800 écoles publiques pour trois jours, le conseil de se laver les yeux régulièrement. Un million d’enfants sont cantonnés à l’intérieur. La pollution, aggravée par les pétards de Diwali, serait due à la circulation automobile et à l’activité industrielle et serait intensifiée par les feux de paille pratiqués par les paysans des régions voisines après la fin de la moisson.
Des purificateurs d’air extérieurs
Le gouvernement de Delhi, qui n’a pas réussi à enrayer les causes de cette pollution, veut désormais installer des purificateurs d’air extérieurs pour en limiter les effets.
Pourtant, ce projet laisse de nombreux experts sceptiques, car, au fond, ces purificateurs ne résoudront pas le problème.
New Delhi est devenue la ville la plus pollué au monde.