Vivre à Quito, Equateur

Fleur, de Quito Accueil, s’est installée  il y a 2 ans en famille à proximité de Quito. Elle partage ses impressions sur la vie en Equateur et nous donne ses bonnes infos sur la vie quotidienne.

Nous sommes arrivés il y a 2 ans avec nos filles, Blanche, 4 ans et Capucine, 2,5 ans. Nous n’avons à ce jour rencontré aucune difficulté dans notre vie quotidienne pour les enfants, que ce soit pour l’altitude, pour la sécurité, pour les urgences, pour l’hygiène, pour l’école, pour les loisirs…

Il y a peu de choses que vous pouvez faire avant d’arriver, à part déterminer en famille la façon dont vous souhaitez vivre : êtes-vous beaucoup dehors ? Souhaitez-vous une maison ou préférez-vous un appart’ cosy? Recevez-vous beaucoup ? Quelle sera l’activité quotidienne de votre conjointe ? Vos enfants iront-ils à l’école française ? Etes-vous sensibles au froid ?

Le quotidien à Quito

Où vivre ?

Les réponses à ses questions vous orienteront pour un choix capital (!) : allez-vous vivre dans Quito, ou dans la vallée (Cumbaya-Tumbaco) ?

À Quito, vous aurez plus de facilités à profiter de la ville à proprement parler : transports (et encore, cela dépend des adresses), choix dans les loisirs (resto, sorties…), vues spectaculaires.

Dans la vallée, vous restez à 20 minutes au mieux de Quito, tout en bénéficiant d’un climat plus doux (300 m de moins en altitude), de plus de soleil, de maisons plus grandes (sur Quito, le choix se fait souvent entre 2 appartements), les services (et les malls!) se multiplient et vous ne manquerez de rien.

quito-vallée1

Comme vous le comprendrez, je ne suis pas objective, car nous avons fait le choix de la vallée, et même de Tumbaco (plus loin sur la route de l’aéroport), oú nous bénéficions d’un grand jardin, du calme de la campagne, tout en emmenant les filles l’école en 25 minutes le matin ! Il me semble que ceux qui habitent à Quito comme ceux qui choisissent la vallée sont des inconditionnels de leur style de vie : peu échangerait ! Oui, les cours de skate et de rollers n’ont lieu que sur Quito le dimanche matin ; mais dans la vallée, nous avons entre autres une formidable école de danse, pour petits et grands. Oui, Jérôme a son restaurant gastronomique à Quito ; mais nous profitons en 5 min des brunchs de Rafa, de Mare et de Mulala (huuuum !).
Ce clivage est pourtant exagéré : encore une fois, la vallée et le centre-ville de Quito ne sont qu’à 25 minutes grâce au tunnel !

Ici, vue de Tumbaco depuis la Cumbre de l’Ilalo. Quito est derrière les montagnes sur la gauche de l’image.

La conduite

Je conduis sans aucune retenue… peut-être parce que je suis Marseillaise d’origine ! Nous avons 2 véhicules, d’abord car le système de Pico y Placa empêche chaque véhicule (sauf les plaques diplomatiques) de circuler un jour par semaine ; puis car il est vrai que dans la vallée, c’est vite indispensable si on ne veut pas dépendre des taxis (dont les prix montent rapidement). En ville, le réseau Uber est aussi très développé, plus sécurisé et moins cher que le taxi en l’occurrence. Les véhicules, comme toutes les marchandises importées, taxées au maximum, sont très chers. Si on veut en plus profiter des magnifiques balades à faire en 4×4 sur les chemins de montagnes, cela devient un réel budget ! Et si on exige de la sécurité avec des airbags pour les passagers, on s’embarque dans une véritable aventure qui n’est pas sûre d’être fructueuse !
Il peut cependant s’avérer épuisant de conduire aux heures de pointe dans Quito : incivisme, pollution, travaux… les temps de trajet s’allongent et la soupape atteint vite la saturation !
Sur Quito, ceux qui le peuvent optent pour un chauffeur. La majorité (la totalité?) des écoles proposent un service de bus pour les enfants. À La Condamine, le lycée franco-équatorien, on peut sélectionner les trajets : matin ou/et soir.

Le rythme de travail est calqué sur le modèle local :

Les enfants commencent avant 7h45, et sortent pour les plus jeunes à 12h45. Les minots sont étonnants : ils s’adaptent même à ça ! La majorité des élèves de La Condamine sont Équatoriens et pendant les pauses, l’espagnol domine largement : les enfants maitrisent donc rapidement cette langue ! Les nôtres discutent maintenant sans aucune retenue avec tous, y compris l’employée de maison.
Cette dernière nous facilite bien la vie ! Elle a accepté de décaler les horaires classiques (8h-16h) vers l’après-midi et reste donc jusqu’à 18h (salaire minimum 340 USD pour 5 j/semaine + IS, mais c’est ce qu’on donne à notre employée pour 4 j/semaine). En complément, une jeune fille du lycée vient dormir une fois par semaine à la maison pour que nous puissions sortir, et c’est une bonne alternative au système de live-in, très cher ici.

Concernant les enfants

Il y a quelques pédiatres qui parlent anglais. Dans la majorité des cas, les médecins sont formés aux USA. La seule chose que je n’ai pas pu acheter ici a été le liniment ! Le reste est très cher, mais il est là. Il est possible, quand on ne trouve pas ce qu’on veut (ou pas dans nos prix) de faire faire : meubles, vêtements sont réalisables sur mesure, pour des prix raisonnables (et à négocier).

L’Équateur est un pays magnifique, avec des paysages divers et variés

Des possibilités de découvertes à quelques heures de voiture de Quito ou quelques heures d’avion si on veut rejoindre Cuenca le week-end, par exemple. Il faut pourtant tenir compte du coût du tourisme : c’est l’une des principales ressources du pays, et on constate des abus sur le rapport qualité-prix des hébergements, notamment. Il existe incontestablement des établissements qui proposent une nuitée très bon marché, pour des draps propres. Les sanitaires seront partagés et il ne faudra pas demander beaucoup au service. Ce qui est aussi vrai dans les « grands » hôtels : le service est souvent réduit à sa plus simple expression, bien que les gens soient toujours d’une extrême gentillesse et très souriants. Pour la nourriture, jamais de grandes surprises : toujours à base de riz et de poulet, voire de porc. Et on se précipite sur les succulents jus de fruits ! Et de retour à Quito, on se fait plaisir dans les restaurants péruviens !

Vivre en Equateur c’est être dans l’un des plus petits d’Amérique Latine, mais également dans l’un des pays avec les paysages les plus diversifiés. Faisant la moitié de la France, l’Equateur est composé de paysages très riches et variés. Avec à l’ouest la côte Pacifique, au centre la cordillère des Andes et à l’est l’Amazonie (qui représente 50% de la superficie du pays). Le ministre du tourisme équatorien se plaît à dire : « En Equateur on peut petit-déjeuner sur la Côte, déjeuner dans les Andes et dîner en Amazonie ». Là est la richesse de l’Equateur, et ce, sans parler des îles Galapagos au large de l’Equateur qui sont fascinantes.

Une idée des prix (juillet 2022) :

  • 1l de lait : 1,02 USD
  • 1kg de riz : 1,59 USD
  • 12 œufs : 1,92 USD
  • 1kg de bananes : 1,04 USD
  • 1kg de pommes de terre : 1,12 USD
  • Filet de poulet (1kg) : 6,63 USD
  • 1kg de carottes : 1 USD
  • Eau : bouteille 1l : 0,6 USD ; galon pour la maison : 3 USD
  • Repas dans une gargotte (soupe + assiette riz/poulet + jus) : 3 USD
  • Repas dans un restaurant (pour une personne) : 25 USD
  • 1L d’essence : 0,63 USD ⚠️En Equateur ce n’est pas des litres mais des gallons américains, sachant que 1L = 0,26G
  • 1 gallon = 4,5L : 2,55 USD
  • Babysitting : 15 USD /h (on a un plan à 20 USD /soirée)
  • Gel douche : 3,99 USD
  • Lit 1,5 place avec lit tiroir : 220 USD
  • Chaussettes enfant : 3 USD les 2 paires
  • Couches : 20 USD les 40 pampers de base.
  • Bouquet de 20 roses (qui ne vont pas tenir longtemps, mais c’est joli) : 4 USD au supermarché, 1 USD dans la rue
  • Place de cinéma 3D : 5,56 USD
  • Un mois d’eau (sans arroser le jardin): 9,50 USD
  • Entretien du jardin (toutes les 2 semaines) : 50 USD

Fleur de Quito Accueil

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La présence Française en Equateur :

Témoignage recueilli en 2014. Informations et liens vérifiés en février 2023

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Peggy Velasquez, expatriée à Bogotá en Colombie

Coach Certifiée, EMCC, spécialisée en neurosciences. Après avoir travaillé pendant plus de 15 ans dans le commerce international et plus de 20 années passés à l’étranger, Peggy accompagne adultes et jeunes dans leurs phases de transitions et d’orientations professionnelles. Formée à l’Intelligence Interculturelle, elle aide les entreprises et collaborateurs dans la compréhension et l’adaptation à la culture cible. 

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