Abécédaire Shanghaïen – Shanghai de A à Z…

Abécédaire Shanghaïen - Shanghai de A à Z…Parce que Shanghai, on n’en finit pas ; parce que nous avions envie de vous offrir un pêle-mêle de cette ville kaléidoscope, parce que nous voulions partager nos coups de cœur sur cette ville d’ailleurs qui est notre ici, voici en cadeau l’abécédaire shanghaien de La Rédaction !

A comme Art Déco Shanghai est la Perle de l’Orient du début du 20ème siècle, période d’épanouissement de cet art qui célèbre la géométrie et le mouvement. Amateurs d’Art Déco, levez le ciel et admirez tous les détails architecturaux de la ville.

B comme béton ou comme bambou ? Si Shanghai est la ville des 1 000 tours, le béton n’y est pas oppressant… Et le bambou part souvent à l’assaut des échafaudages, voire se balade sur les deux-roues…introduisant une part de végétal et d’humanité dans ce qui pourrait être une froide mégalopole…

C comme Cerf-volant, une tradition encore bien vivace parmi les Chinois, qui aiment se réunir dans les parcs comme au Fuxing afin d’y faire voler leur fengzheng. Dans les temps anciens, la superstition voulait qu’il chassait les mauvais esprits et la maladie et on coupait le fil du cerf-volant afin qu’il s’envole librement. Aujourd’hui, on se délecte simplement de ce spectacle tranquille et paisible…

D comme deux-roues des milliers de vélos rouillés, de mobylettes rafistolées , de scooters électriques aux couleurs de bonbons … se faufilent dans les croisements de Shanghai, emportant avec eux des bribes de vie… Visière, poncho, manchette, accessoires en tout genre ponctuent harnachement !

Abécédaire Shanghaïen - Shanghai de A à Z…Des milliers de deux-roues (montage Aurélie Evalet)

Ou D comme Ditie. Outre le fait qu’il soit économique, pratique, propre et sécurisé, le métro shanghaien présente l’avantage d’être un lieu d’observation privilégié de la société chinoise. De l’ouvrier en bleu de travail à la cadrette proprette, toutes les classes sociales l’empruntent. Technologie oblige, les voyages se font désormais le nez dans sa tablette ou son smartphone.

E comme enfant ou E comme empereur ? A Shanghai, difficile de faire la distinction tant les chères têtes blondes, façon de parler, sont chouchoutées par leurs aînés. Si l’enfant est roi, rappelons aussi qu’il subit une pression intense de la part de ses parents et grands-parents quant à la réussite de ses études d’abord, au succès de sa vie professionnelle et amoureuse ensuite !

F comme fleurs : dans les marchés de Hongqiao ou de Wanhangdu Lu où elles sont les reines, mais aussi surgissant en gerbe des triporteurs aux quatre coins des rues de l’ancienne Concession Française, elles ensoleillent le ciel gris shanghaien.

Abécédaire Shanghaïen - Shanghai de A à Z…Fleurs des champs ou des villes (montage AE)

G comme Gaojia Les routes surélevées qui font de Shanghai vue du ciel une dentelle grise mais qui nous facilitent nos transports de manière remarquable. Qui dit que Shanghai est embouteillée, va à Paris, Rio, Istanbul ou Moscou quelques jours et revient alors très vite. Digne d’un Blade Runner, cette jungle de périphériques urbains reste un éternel objet de fascination.

H comme humanité Shanghai est une forêt de gratte-ciels où la vie des quartiers à taille humaine, comme un sous-bois, prend le dessus. Sous les fameuses Gaojia citées précédemment, entre les petites maisons en briques éphémères et les fragiles immeubles, on ne se sent jamais écrasé par les buildings.

I comme intense ! A Shanghai, plus qu’ailleurs on a la sensation d’être emporté dans un tourbillon où tout va vite, où tout change constamment. Pas une semaine sans l’ouverture d’un nouveau restaurant, sans une soirée, sans une nouvelle rencontre. Ce bouillonnement, cette vie à 100 à l’heure, c’est ça aussi qu’on aime à Shanghai !

J comme Jiaozi, Proches de nos raviolis, ces petites bouchées garnies typiquement asiatiques se dégustent frites ou cuites à la vapeur. A Shanghai, elles se dévorent au quotidien et plus encore au nouvel an, sur fond de feux d’artifice géants. Carnivores insatiables ou végétariens endurcis, difficile de ne pas trouver une spécialité à sa sauce, tant la carte des recettes semble infinie… Délivrés en une minute pour un repas sur le pouce, on en raffole !

K comme Kongbao jiding… notre deuxième plat préféré après les jiaozi. Dans l’assiette – ou dans le bol – du poulet, des cacahuètes, une sauce piquante et sucrée… simple, délicieux et roboratif !

L comme lilong, ou lane, sa version plus chic…Du lilong populaire de la partie orientale des anciennes concessions aux lanes de l’enclave consulaire, qui s’apparentent plus à des villas privées, ce petits passages  ponctuent Shanghai d’une vie de village

M aussi comme métro… (montage AE)

M comme Mingpian La carte de visite reste toujours un incontournable en Chine. Et ce, à plus d’un titre ! Elle est bien utile à qui se déplace en taxi. Elle est indispensable aussi dans les nombreux événements denetworking qui rythment la vie shanghaienne. L’échange de cartes de visite donne alors lieu à un petit cérémonial, assez amusant au final.

N comme Nihao, le bonjour chinois, le seul mot que l’on connait quand on arrive ! Il évoque la bonne santé de l’autre, mais aussi la bonne humeur grâce à son 3ème ton chantant si sympathique

O comme oiseaux, ménates, perruches… Dans l’habitation la plus sordide, au milieu des fils de linge ou au-dessus d’un garage improvisé sur le trottoir, le chant des oiseaux et les jolies cages en bois dentelé égaient le prosaïque quotidien d’un brin de poésie.

P comme parcs, des bulles dans l’espace shanghaien où chacun s’adonne à son activité favorite…Shanghai s’éveille, une autre vie à l’écoute de son corps et de son rythme biologique avant que le rythme trépidant de la mégalopole ne démarre… Et Shanghai s’endort au rythme des valses improvisées et autres macarena …

P malheureusement aussi comme pollution, avec de biens tristes records en ce mois de décembre 2013. Officiellement, très peu d’information filtre ( ! ) tandis que les médias relaient de plus en plus régulièrement des mises en garde contre les dangers de ce nouveau fléau pour la santé publique en Chine. En attendant, on prend son mal en patience, on s’équipe de masques et autres purificateurs d’air à installer chez soi.

Q comme Qipao, cette jolie robe cintrée des Chinoises de l’époque, que nous, femmes occidentales nous sommes appropriées grâce aux habiles petites mains et aux milliers de li (mètre) de tissu de nos marchés favoris. Liujiabang, Dong men Lu sonnent à nos oreilles comme des souvenirs d’étoffes fleuries, des heures à discuter du meilleur cachemire pour notre manteau d’hiver, ou encore de plaisir à nous imaginer dans des draps de soie de Suzhou.

R comme rue A Shanghai, se balader est un plaisir, pour peu qu’on sache se repérer un minimum ! Mais les points cardinaux sont là pour vous dépanner… Surtout quand l’on sait que les Lu (en fait les routes) font des kilomètres ici ! Shanghai est une ville faite pour les piétons, on peut y flâner sans fin à l’affût de découvertes inépuisables. Amateurs de bitume, Shanghai est faite pour vous !

S comme Sourire Les Shanghaiens ont toujours le sourire : perpétuel optimisme, bonne humeur de manière générale, accueil ou curiosité feinte, c’est en tout cas un plaisir et une bonne habitude que nous devrions remporter dans nos valises ! Le sourire nous fait évidemment penser à Yue Minjun : « Le fait de sourire, de rire pour cacher son impuissance a une grande importance pour ma génération  »

Ils font partie du paysage shanghaien… (montage AE)

T comme triporteurs : avec leurs chargements improbables (caisses en polystyrène flanquées de sacs en plastique noir, fauteuils en osier, bric-à-brac de vaisselle…), et leur immanquable clochette, ils animent les rues de Shanghai

U comme ultra-violet… Ils ne passent pas beaucoup entre les nuages en ce moment… Est-ce pour cela que c’est à Shanghai qu’un restaurant éponyme unique en son genre a élu domicile… ?

V comme vie et vitalité ! Les Chinois ont l’art de rendre l’espace urbain vivant. Même dans des quartiers en destruction, la vie continue et prend le dessus, chacun y va de son petit commerce ou de sa tambouille au milieu des gravats. Les bulldozers passent, les grues construisent et la vie résiste ! Une vitalité que l’on retrouve aussi dans l’ébullition artistique chinoise…

W comme Waibaidu, le pont de style Eiffel est une métaphore de la Chine, qui sait si bien faire la passerelle, voire le grand écart entre la modernité et la tradition.

X aussi comme Xie Xie ! Merci la Chine, merci Shanghai pour ces moments forts, ces coups de cœur, ces coups de gueule parfois, merci pour ces souvenirs qu’on n’oubliera jamais !

Y comme Yan’An Construite sur l’ancien canal principal de Shanghai, cette artère principale qui traverse la ville d’ouest en est, déboulant sur le mythique Bund, est emblématique de la topographie de la ville.

Z comme Zaijian, le au revoir local, qui est aussi vraiment la traduction de, « on se rencontrera encore » ! Si vrai, car Shanghai, on y retournera pour sûr !

LPJLa Rédaction
Lepetitjournal.com/shanghai
Découvrez plus d’articles tous les jours sur Lepetitjournal.com/shanghai

Femmexpat vous conseille de lire :

SHENZHEN ou SHANGHAI ?

Bien commencer sa vie à Shanghai

Maternité à Shanghai

Hong-Kong – La révolution des parapluies

Vivre à Canton

Autres articles dans la catégorie

  • Echangez avec d’autres expats !

  • Nos conférences en ligne

  • Podcast

  • Agenda

  • Rejoignez-nous sur Instagram !

  • Le guide de l'expatriation

    Tout ce qu'il faut savoir pour préparer sereinement son déménagement à l'étranger ! Conseils, check-lists, bonnes adresses!

    Notre site vous intéresse ?
    Ne partez pas sans vous inscrire à notre Newsletter !

    Chaque mardi, le mail qui prend soin des expats !
    Un boost de bonne humeur et de conseils.

    Rejoignez-nous !