Vivre à Pékin – Bejing

Première réaction ?
C’est avec une grande joie que j’ai appris que j’allais partir avec mon époux pour plus de deux ans à Pékin, tout en laissant mes deux grandes filles en France. J’avais toujours rêvé de visiter cette ville historique, sa grande Muraille, et sa Cité interdite dont j’avais pu apercevoir des images dans le film « Le dernier empereur ».

Premières émotions ?
Contrairement à ce que j’avais pu croire en regardant une carte de Pékin, la cité est immense. Je ne peux pas me rendre uniquement à pied d’un point à un autre de la ville sans m’épuiser. Heureusement que le métro et les bus sont bien organisés. Les taxis sont nombreux et à un prix abordable. Par contre, ce qui m’a tout de suite choquée, c’est la pollution qui plane sur la ville en permanence et qui est causée en partie par la circulation des automobiles. D’un abord indifférent, les Pékinois se montrent serviables quand je les sollicite pour obtenir un renseignement malgré les difficultés de communication.

Où vivre ?
Je suis arrivée avec mon époux à Pékin le premier samedi du mois de décembre 2009. Installés dans un hôtel du quartier de Chaoyang, dès le lendemain nous sommes partis visiter 3 logements. Nous avons fait appel à une société de relocation spécialisée pour les expatriés dont une partie du personnel très professionnel est français. Nous voulions habiter dans une résidence pour expatriés, afin de bénéficier des standards occidentaux, avec une salle de sport et une piscine pour les étés très chauds à Pékin. Le quartier de Chaoyang correspondait à nos attentes, et nous avons finalement choisi une résidence dans ce quartier. Pour les familles avec des enfants scolarisés, la proximité du lycée français peut être aussi un bon critère de choix. Par ailleurs, les magasins spécialisés pour les expatriés se trouvent près des résidences pour expatriés, comme la chaîne d’épiceries Jenny Lou.

Comment faire face à l’immensité de la ville ?
Pékin est une ville immense avec 5 périphériques. Pour mieux connaître la ville, je vous conseille de vous munir d’un plan de la ville en anglais et pourquoi pas d’une boussole qui n’est pas superflue. Je me suis très vite inscrite à une association de francophones « Pékin accueil » (surtout des femmes) qui organise des visites de Pékin, sur des thèmes pratiques (découvertes de marchés divers et variés) et culturels. Il existe aussi des guides très intéressants en anglais pour les expatriés fraîchement débarqués comme, par exemple, le petit guide des adresses des principales destinations écrites en chinois en anglais à montrer aux chauffeurs de taxi.

Les relations avec les chinois ?
Au début de mon séjour en Chine, mon activité la plus importante a été l’apprentissage de la langue chinoise. Cela me semble indispensable, car l’anglais n’est utile que pour les relations commerciales quotidiennes. Pour ma survie à Pékin, j’ai suivi les cours de chinois de la Beijing Mandarin School. Les professeurs y sont compétents et d’une grande patience. Ma connaissance de la langue chinoise est trop faible pour dépasser le stade des relations de courtoisie avec les chinois.

Que faites-vous à Pékin ?
J’ai acheté très vite un vélo de la marque Giant. Mon époux s’est laissé convaincre plusieurs mois plus tard, car il ne se sentait pas en sécurité à vélo dans les rues pékinoises. Nous avons munis nos vélos de puissants klaxons rapportés de chez Decathlon en France.
La circulation routière en Chine obéit à des règlements et coutumes locaux. Un coup de klaxon fait son petit effet quand je sens un danger imminent. Le vélo me donne une sensation de liberté dans mes déplacements pour me rendre à un parc, un musée ou au centre culturel français.
J’ai aussi la chance de pouvoir pratiquer le tai-chi-quan (gymnastique chinoise très lente) une demi heure tous les matins et deux heures les mercredis après-midis grâce aux cours gratuits organisés dans ma résidence.

Ce qui me plaît le plus et ce qui me dérange :
Pékin est une ville que j’ai plaisir à découvrir. Elle a préservé ses magnifiques édifices historiques, ainsi que quelques habitations traditionnelles dans les « hutongs » malgré de grandes rénovations pour les Jeux Olympiques de 2008. Le principal souci est la forte pollution ainsi que la circulation automobile intense.

Pour conclure :
S’installer à Pékin n’est pas très difficile. La communauté francophone y est très active.Les conseils d’Expat Communication , où j’ai suivi le stage de préparation « Réussir son expatriation » m’ont été très utiles. En particulier, il faut éviter de s’isoler, aller à l’encontre des autres personnes et s’inscrire à des associations comme ils en existent à Pékin. La vie ici est parfois déroutante, mais cela fait partie du charme de l’expatriation.

Micheline D. Printemps 2011

Liens utiles :

Lepetitjournal.com édition de Pékin
Accueil Fiafe Pékin Accueil

 

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