Vivre au quotidien à Shanghai

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Communiquer, se déplacer, prendre de l’autonomie Parler et comprendre
Autant ne pas vous raconter d’histoires. On ne parle pratiquement pas anglais dans la rue en Chine Populaire, même à Shanghai. Cela va vraisemblablement changer assez vite, car le système scolaire chinois met l’accent sur les langues, mais pour l’instant, les gens s’expriment entre eux en dialecte Shanghaïen, très différent du mandarin, la langue officielle de Chine Populaire.

Cependant, la majorité d’entre eux peuvent communiquer en Mandarin, langue scolaire apprise par tous. Ceci signifie qu’il vous faudra au plus vite maîtriser un chinois mandarin de survie si vous voulez évoluer normalement dans votre nouvel environnement. C’est indispensable ! Rassurez vous, vous arriverez en quelques semaines à vous débrouiller avec les chiffres, les heures, les directions, et les adresses. La majorité des expats suit un cours de démarrage, soit dans une école spécialisée, soit à l’université, soit avec un professeur qui se déplace à domicile.

Quelques uns persévèrent au-delà du minimum de survie, et parviennent à bien maîtriser le mandarin oral. On peut aussi apprendre l’écrit, (c’est-à-dire les caractères), ce qui n’est pas si compliqué mais demande énormément de travail personnel car tout est basé sur la mémorisation. Prévoir tout de même plusieurs années avant de savoir lire ….

Après un stage de 30 heures en France, suivi de 100 heures dans une école durant notre premier trimestre de vie en Chine, je continue l’apprentissage du chinois à domicile à raison de 4 heures hebdomadaires (2h d’oral et 2h de caractères). Les progrès sont irréguliers mais toujours proportionnels aux efforts fournis … il n’y a pas de miracle. Cette langue ne s’apprend pas uniquement par imprégnation comme l’espagnol ou l’italien. Il faut non seulement travailler, mais aussi pratiquer pour que l’oreille s’habitue aux nuances des tons et des sons.

L’Ayi, une collaboratrice précieuse
La majorité des Expatriés choisissent de s’adjoindre les services d’une Ayi (Tante en mandarin).

Ayi, selon les besoins définis par la famille, peut travailler à plein temps ou à mi temps, aider aux travaux ménagers ou prendre en charge la totalité de l’intendance, faire les courses, la cuisine, garder les enfants, et … vous apprendre le chinois en bavardant avec vous. C’est à vous de définir son cahier des charges (et le vôtre) selon vos goûts, vos activités professionnelles, l’âge des enfants …

Dans mon cas, le rôle d’Ayi a été déterminant dans le bon déroulement de nos premiers mois en Chine. Grâce à elle, les problèmes matériels ou techniques trouvent rapidement une solution. Qu’il s’agisse de faire faire des housses de couette au meilleur prix, de faire recoudre pour 2 yuans un cartable ou une fermeture éclair, elle assure !

Côté langage, idem. Elle me raconte la vie de tout le quartier (mes voisins sont tous chinois) et m’initie aux traditions en vigueur dans ma ruelle : je suis bien obligée de faire des progrès !
Certaines Ayi parlent anglais mais elles sont rares.

Se déplacer et conduire
On se déplace beaucoup à Shanghai car les centres d’activité et d’intérêt sont éparpillés.
La voiture individuelle est une nouveauté en pleine expansion, mais reste un luxe que le Shanghaien moyen ne peut s’offrir. Le vélo, moyen de locomotion le plus répandu, est en général un des premiers achats de l’expatrié.

Il est possible de conduire à Shanghaï, après avoir passé un permis chinois un peu étrange mais accessible. L’épreuve de code est un questionnaire, en anglais, auquel seul l’apprentissage par coeur permet de répondre, notre logique occidentale n’étant paraît-il d’aucun secours. L’épreuve de conduite est assez facile, et se déroule sur un simulateur. Il faut ensuite se familiariser avec les habitudes de conduite locales plutôt déroutantes et se préparer à aborder sereinement une confrontation avec les autorités en cas d’infraction ou d’accident. La formule « voiture de location avec chauffeur » est assez couramment répandue. C‘est évidemment très confortable. Une bonne proportion d’Expats se débrouille cependant sans voiture, en utilisant les taxis, bon marché, le métro, les bus ou le vélo. Il y a parfois pénurie de taxis en cas de pluie ou aux heures de pointe, mais dans l’ensemble, on finit par trouver. On peut aussi s’abonner ou s’arranger avec un chauffeur de taxi « régulier ».

Les adolescents peuvent très vite se déplacer seuls avec ces moyens de transport publics, pour peu qu’ils sachent expliquer où ils vont ou montrer une adresse en chinois. Les écoles proposent des navettes pour leurs élèves, qui desservent à peu près tous les quartiers.

Shanghai est une ville très sûre. Comme partout, il y sans doute des pickpockets, mais on peut marcher seul dans la rue le soir sans danger.

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