Vivre à Vientiane, au Laos, informations pratiques

Vivre à Vientiane, au Laos, informations pratiquesVous pouvez découvrir les premières impressions de Caroline dans Vivre à Vientiane, au Laos, le témoignage de Caroline. Cet article est la suite de son précédent témoignage. Il traite plus des informations pratiques concernant la vie à Vientiane, au Laos.

 

Le logement

Comme partout, il y a des quartiers dits « d’expatriés ». A Vientiane celui-ci se trouve au sud de la ville, le long du Mékong. Nous avons préféré un autre quartier, plus au nord, Saysettha. Il est plus éloigné du centre ville (4 km) mais plus calme (et en théorie plus éloigné des serpents qui rodent aux abords de la rivière !!!).

Se loger à Vientiane est assez cher. Il faut ainsi compter environ 1 500 $ de loyer mensuel pour une petite maison ou un appartement meublé et équipé. Et il vaut mieux pour gagner du temps en arrivant et faire appel à une agence spécialisée qui connaît les attentes des occidentaux.

 

Les transports et la circulation

Le réseau de transport en commun est assez sommaire. Toutefois plusieurs bus circulent chaque heure entre l’aéroport, le centre ville et le centre commercial ITECC situé au nord-est de la ville. Et le prix est très intéressant (entre 0,40 et 1,50 €).

Sinon, pour plus de folklore, on peut utiliser les nombreux túk-tuk qui, bizarrement, appliquent un tarif falang (=étranger) à environ 5 € la course quelque soit la distance parcourue ! A ce prix-là, il vaut mieux préférer les taxis qui ont des tarifs équivalents, avec la climatisation et un peu plus de prudence en prime !

Les principaux véhicules utilisés à Vientiane sont les voitures, les motos et les scooters.

Les voitures sont en grande majorité (80 %)  des énormes pick-ups. La danse folle qui se joue aux heures de pointes est assez anarchique. Les 4×4 oublient souvent de mettre leurs clignotants et les motos arrivent de droite et de gauche sans crier gare !

C’est pour cette raison que je n’ai pas conduit en voiture pendant les dix premiers mois. Etant encore jeune conductrice au moment d’arriver, j’avais vraiment peur de prendre le volant. D’autant plus que, sur les motos, ce sont souvent une maman et ses deux ou trois enfants qui déambulent ! (Lire aussi l’article Conduite à l’étranger : premiers tours de roue, ndlr.)

Mais à l’entrée à l’école de notre fille, en septembre, j’ai dû m’y mettre. Et finalement ce n’est pas si terrible. Heureusement, ici on roule à droite. Et la vitesse moyenne dépasse rarement 40 km/h, ce qui permet de réagir rapidement en cas de danger ou de nid de poule inopiné !

NB : l’achat d’un véhicule est un réel investissement.

Il faut compter environ 15 000 $  pour une petite voiture type KIA Rio. Et il est nécessaire de faire transcrire son permis de conduire par les autorités laotiennes.

 

Les courses

Une chose est sûre : il est indispensable d’aller dans plusieurs magasins différents pour trouver de quoi remplir ses placards et son frigo.

Plusieurs marchés se tiennent quotidiennement.

Certains sont mêmes organiques. Mais au début, il vaut mieux s’y rendre en étant accompagné d’un Lao ou d’un connaisseur. D’une part pour apprendre à distinguer les produits locaux et, d’autre part, pour négocier les prix qui seront forcément un peu plus élevés pour les étrangers.

De nombreuses petites superettes vendent des produits de première nécessité.

Et elles dépannent bien lorsqu’il n’y a plus de lait ou de papier toilette ! Certaines proposent même des produits très français comme de la charcuterie, du fromage ou du vin.

Pour le reste, on ne trouve qu’un seul vrai supermarché à Vientiane, Rimping.

Cette chaîne thaïlandaise vend des produits occidentaux importés des quatre coins du monde à des prix parfois exorbitants. C’est là que nous faisons la plupart de nos courses, en particulier pour le rayon fruits et légumes qui propose un large choix de produits « certifiés sans pesticide ».

Il reste cependant assez difficile de trouver de la viande ou du poisson de qualité. Il est alors préférable d’en manger au restaurant si l’envie d’un bon steak devait se faire ressentir ! A ce sujet, Vientiane compte un nombre impressionnant de bons restaurants étrangers (français, italiens, russes, etc.). On y mange souvent très bien pour moins de 5 €. Et on peut y rencontrer d’autres expatriés.

 

Les écoles

Pour les enfants non encore scolarisés, il y a un bel éventail de crèches. Elles sont principalement lao-anglophones, très peu francophones. Et elles coûtent environ 200 € par mois.  

Concernant les écoles, il y a plusieurs écoles internationales. Notre enfant est scolarisé depuis peu à l’école française. Elle suit les programmes de l’éducation nationale française avec quelques aménagements locaux tel que l’apprentissage de la langue lao à raison d’une demi heure par jour. Les cours ont lieu du lundi au vendredi de 8h à 15h30, sauf le mercredi où ils s’achèvent à 12h. Les frais de scolarité sont assez élevés (environ 4000 $ / an pour les enfants français ou lao).

 

Les loisirs

Pour les tout petits, l’offre est assez limitée. La ville offre quelques parcs et aires de jeux mais les installations sont souvent en fer et orientées plein soleil. Donc assez peu attrayantes ! Ceci-dit, il y a quelques mois, un nouveau parc a été installé juste à côté de chez nous, avec de beaux nouveaux toboggans et autre balançoires. Il y a également quelques aires de jeux intérieures, souvent attenantes à un café ou à un restaurant qui permettent aux enfants de jouer tout en évitant le soleil.

Pour les plus grands, quelques piscines d’hôtel sont accessibles. Et toutes sortes d’activités sont possibles (foot, tennis, rugby, badminton, danse…), surtout au sein de la communauté expat. Pour ma part, je n’ai eu aucune difficulté à trouver un studio de yoga. Au cœur d’un magnifique jardin tropical et à proximité de notre domicile, son coût est en plus trois fois moins élevé qu’en Europe !

 

Les réseaux d’expatriésVivre à Vientiane, au Laos, informations pratiques

Malheureusement, le réseau des expatriés français Vientiane Accueil est en pleine restructuration et très peu de rencontres ont été organisées depuis notre arrivée.

Un réseau de femmes anglophones « Women International Group – WIG » est un peu plus actif. Ainsi, malgré mon anglais assez moyen, j’ai pu faire de belles rencontres par ce biais tout en participant à des projets de développement locaux.

Aussi, et c’est un vrai avantage par rapport à la génération qui nous a précédé, les réseaux sociaux, en particulier Facebook, aident beaucoup pour rencontrer des expat, se donner des conseils, vendre ou acheter certains produits. Je vous conseille ainsi :

 

Me suivre à Vientiane

Pour celles qui le souhaitent, vous pouvez me suivre sur Instagram : ooo.carodidier.ooo . J’y poste beaucoup de photos de notre aventure laotienne avec comme personnage principal, Emilia, notre petite fille !

 

Caroline DidierCaroline Didier

 

 

 

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