En expatriation, soignez votre anglais !

anglais expatriation

L’anglais ? Tout le monde le parle, se débrouille, finit par se lancer plus ou moins. Le résultat ? Un « Global English » ou encore « Globish » vous permettant de vous débrouiller au quotidien dans votre pays d’accueil. Bien sûr, c’est un bon début, et nous sommes les premières à vous pousser à prendre confiance en vous et à vous lancer coûte que coûte pour accélérer votre intégration. Mais une fois lancées, pourquoi ne pas profiter de votre expatriation pour aller plus loin et travailler votre anglais pour en faire un véritable atout professionnel ?

Pourquoi un anglais moyen ne suffit pas toujours

Aujourd’hui, on estime que 20% de la population mondiale parle anglais. Mais tous ne parlent pas un anglais littéraire, qui vous rend totalement anglophone, ou bilingue. C’est plutôt un anglais universel, aussi appelé « General English », qui permet de partager de l’information avec un très grand nombre de personnes à travers le monde, dans un maximum de contextes. Le principe, vous le connaissez :

  • Des phrases courtes, avec des constructions à la forme directe, et simples.
  • Pas de langage figuratif, pas de métaphore, pas d’ambiguïté
  • Pas de concordance des temps.

Et surtout, un vocabulaire limité, d’environ 1500 mots. Idéal pour se faire comprendre dans un premier temps dans la plupart des pays, sans doute insuffisant pour l’expatriée que vous êtes, surtout dans un contexte professionnel. Car le fait d’avoir vécu à l’étranger crée une exigence supplémentaire dans votre CV.

Qui dit profil international, dit… anglais professionnel

Charles de Lauzanne, expert en recrutement chez RH Partners à Bordeaux confirme ce point :

« Si un candidat est ou a été expatrié plus ou moins longtemps dans un pays, il se doit de maitriser un minimum la langue du pays, et à minima l’anglais, la langue professionnelle internationale. Si je reçois un CV d’un expatrié de retour en France, il est pour moi acquis que cette personne maîtrise bien, voire très bien l’anglais. »

En réalité, comme le souligne Hélène Bouyer, qui travaille dans le secteur du recrutement dans l’hôtellerie à Doha : « parler anglais est un prérequis pour de nombreux postes ». Pour Charles de Lauzanne : « les exigences en anglais augmentent avec le niveau hiérarchique du poste ouvert, et bien sûr aussi de la nature de l’activité, ouverte à l’international ou non ».

De la simple communication à la réelle maîtrise de la langue dans votre secteur d’activité, il y a un jalon que nous vous conseillons de compléter.

Perfectionner son anglais plutôt que d’apprendre une nouvelle langue de zéro est une option intéressante en expatriation. A l’image de Nathalie, à son arrivée à Bruxelles il y a quelques années :

« Le contrat d’expatriation de mon conjoint prévoyait des cours de langue. Plutôt que de me lancer dans le néerlandais, j’ai fait le choix de prendre des cours intensifs en anglais. En effet, la plupart des jobs en région bruxelloise exigeaient une maîtrise de l’anglais parfaite et mon anglais professionnel était vraiment insuffisant. »

Difficile de tricher sur ses compétences…

Bien sûr, les tests et certifications sont un bon moyen indicateur de votre niveau général (lire aussi notre article sur les certifications) mais sachez que les recruteurs préféreront vous tester pendant l’entretien :

« Le meilleur moyen de tester le niveau des candidats est de switcher en anglais pendant l’entretien.  Certains cabinets font passer des tests mais je préfère la bonne vieille formule de l’échange en face à face ou visio. On a ainsi immédiatement le niveau réel du candidat ! », ajoute Charles de Lauzanne.

Vous avez compris le message : ne laissez pas votre niveau d’anglais gâcher votre retour à l’emploi ! Ce serait vraiment trop dommage…

👉Vous trouverez quelques précieux conseils pour préparer votre entretien en anglais ici.

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