« Rebond », « reprise »… la presse économique de ce début d’année sera-t-elle celle par qui nos sourires reviendront ? Pour toutes celles qui sont de retour en France et qui cherchent encore un emploi, voici quelques bonnes nouvelles. Pour celles qui envisagent un retour, cet article pourra vous donner quelques clés pour orienter votre recherche. Pour toutes : l’avis de l’équipe des coachs du Job Booster Cocoon pour démarrer cette année avec le sourire.
Comment définir cette reprise ? La réponse à travers quelques articles de presse.
La reprise du marché du travail
Dans Le Monde du 10 janvier 2022 on pouvait lire :
« Après la récession historique de 2020, la reprise s’est déjà accompagnée d’une première surprise sur le marché du travail : non seulement la flambée du chômage n’a pas eu lieu, mais, à la fin septembre 2021, l’emploi salarié se situait 1 % au-dessus de son niveau de la fin de 2019. Soit près de 270 000 emplois supplémentaires.
Même constat sur cette vidéo des Echos, qui indique une augmentation des embauches dès le 4e trimestre 2021.
En cause, des pertes de productivité qu’il faut compenser, nous dit Le Monde dans un article de novembre 2021 : « Les mesures de soutien et le plan de relance dopent l’activité, explique Bruno Ducoudré, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). De plus, les enquêtes semblent indiquer que les mesures sanitaires entraînent des pertes de productivité, les entreprises ont donc besoin d’embaucher à court terme pour compenser. Les créations d’emplois ralentiront sans doute quand les mesures sanitaires s’allégeront, et que l’on retrouvera des niveaux de productivité plus élevés. »
Des candidatures encore insuffisantes
Le rapport de la Dares daté du 28 janvier 2022 (Direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques) met en avant les difficultés de recrutement du moment :
« Les entreprises font face à un manque de personnel et à des difficultés de recrutement : 40 % des salariés travaillent dans une structure qui déclare y être confrontée fin décembre. C’est particulièrement le cas dans le secteur privé de la santé humaine (74 %) et de l’action sociale (67 %), ainsi que dans l’hébergement-restauration (56 %) et l’industrie agro-alimentaire (54 %). Le plus souvent, ces difficultés sont causées par des difficultés à recruter en CDI (78 %) ou en CDD (un peu plus d’un tiers), en premier lieu du fait d’un manque de candidats formés dans les métiers concernés ; les employeurs déplorent également des candidats devenus trop exigeants en termes de conditions de travail ou de salaires et un turn-over trop rapide des salariés. Face à ces difficultés de recrutement, les entreprises sont toujours nombreuses à modifier le profil des salariés qu’elles recrutent (60 %, + 2 points par rapport à fin novembre) et revoient plus souvent à la hausse les salaires qu’elles proposent (46 %, + 7 points). Dans un tiers des cas les entreprises évoquent également des difficultés à trouver des intérimaires. »
Même écho dans cet article du Monde du 5 novembre 2021 : « Le nombre de candidatures bat aussi des records, mais celles–ci augmentent moins vite que les offres d’emploi, ce qui explique les difficultés de recrutement que rencontrent certaines entreprises. »
Ce même article indique d’ailleurs :
« En juin, les ruptures anticipées de contrat dépassaient de 25,8 % le niveau atteint deux ans auparavant. De même, les ruptures conventionnelles ont augmenté nettement en juin, et dépassent les niveaux atteints avant la crise sanitaire, tandis que le nombre de licenciements reste proche de celui observé en 2019. A noter que ce recours à la démission de salariés en CDI est plus fréquent parmi les personnes qui étaient encore, entre avril et juin, en activité partielle. »
Nouveauté : des inégalités régionales
Le départ de nombreux Parisiens après le premier confinement semble avoir un impact également sur le marché de l’emploi. L’éditeur HelloWork, qui détient les plates-formes RegionsJob, ParisJob et Cadreo publiait ainsi en décembre 2021 un rapport spécifique sur le sujet : « Plus d’1 Francilien sur 2 s’intéresse à un emploi hors d’Ile-de-France ».
Vous pouvez retrouver le détail de cette étude sur le site de France Info, qui résume l’étude ainsi : « il y a deux grandes gagnantes ex aequo : Angers Loire Métropole et le Grand Dijon. »
A retenir donc : un petit appel d’air en région parisienne et des opportunités à regarder de près dans d’autres régions de France.
Comment se positionner face à cette nouvelle donne en matière d’emploi ?
L’avis des coachs carrière d’Expat Communication.
Le Job Booster Cocoon, c’est notre programme de recherche d’emploi pour expats, en groupe, à distance ou en présentiel. Animé par des coachs carrière d’Expat Communication, voici leur avis sur cette reprise, et leur réponse à la question : « Comment nous expats aux profils si divers et atypiques, pouvons-nous profiter de cette reprise ? »
Alix Carnot, directrice associée d’Expat Communication et créatrice du Job Booster Cocoon explique :
« Quand le marché de l’emploi se tend et que les entreprises peinent à recruter des talents, les profils atypiques comme ceux des expatriés peuvent sortir du lot. C’est ce que l’on remarque dans les dernières promotions du Job Booster Cocoon et que l’on a déjà signalé dans cet article en 2021. Expats et conjoints expats : profitez de cette période pour mette en avant l’élasticité de vos profils ! »
Cécilia Kavanagh, expat coach carrière chez Expat Communication ajoute :
« C’est le moment de mettre en avant son profil atypique ! Diversifier les profils et les talents va de plus en plus devenir pour les entreprises un levier de performance. Un moyen de gagner en créativité et en efficacité. Vous pensez qu’avoir un profil atypique représente un léger handicap ? Il est possible en travaillant sur soi de les transformer en atout et de se vendre aux recruteurs ! N’ayez pas peur de masquer ou de minimiser vos spécificités car elles font partie de vos atouts!
Assumez les pleinement! 💪🏻
Pour cela, il sera nécessaire :
💡de faire un travail approfondi sur vos expériences passées,
💡 d’identifier les compétences que vous avez pu en retirer : soft & hard skills SANS oublier les ‘mad skills’ ou ces ‘compétences folles’ 🤩 de plus en plus regardées. Ce sont toutes les aptitudes parfois hors du communs acquises dans votre vie via une activité sportive, un hobby, une parcours atypique qui seront révélatrices de votre personnalité et de votre capacité à oser.
En bref, savoir identifier ce qui fait votre force et votre singularité.
👉Plus facile à dire qu’à faire ? N’hésitez pas à vous inscrire à une séance découverte de 30 minutes avec un expat coach pour essayer d’y voir plus clair !
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