MBA, Executive program, eMBA : on fait le point

Qu’y a t’il derrière ces sigles un peu impressionnants, mais souvent attirants ? A qui sont destinés ces diplômes ? Quelle est la différence entre Executive MBA et MBA ? FemmExpat fait le point sur ces formations pas toujours connues de celles qui ont quitté les rangs de l’université ou des grandes écoles il y a une dizaine d’années. Lisez bien car pourtant… elles pourraient intéresser plus d’une FemmExpat par ici ! 

MBA : pour des candidats entre 2 et 5 ans d’expérience

Pour les MBA (Master of Business Administration), la formule est assez semblable selon les écoles. On y accède après 2 ou 5 ans (maximum) d’expérience professionnelle, et surtout, on s’y consacre à temps plein. Les candidats doivent généralement interrompre leur carrière pour 12 ou 24 mois consécutifs, afin de suivre totalement le programme et d’obtenir leur diplôme MBA. Souvent, on choisit un MBA dans l’objectif d’un changement de carrière. Dernier point, les candidats aux MBA sont plutôt jeunes (moins de 30 ans).

Executive MBA (eMBA) : après 10 ans d’expérience en moyenne

Qu’en est-il alors des eMBA ou des Executive Programs proposés par de grandes universités ou des organismes prestigieux ? On peut penser, à tort, qu’il s’agit d’un diplôme supérieur au MBA, mais il n’en est rien. En fait, un eMBA ne s’adresse pas au même public. Il s’agit d’une formation professionnelle qui vient compléter une expérience de 5 ou 10 ans minimum. Elle s’adresse à des cadres ou des dirigeants qui souhaitent accéder à des postes d’executive management. La formation s’organise à temps partiel, en parallèle de sa carrière. Selon les écoles, des aménagements peuvent avoir lieu : full remote en ligne, cours du soir ou en week-end,… La durée dépend du rythme choisi.

Ce qu’il faut savoir

Les avantages de tels programmes sont nombreux. Les candidats qui y sont passés parlent tous d’une étape dense et importante en termes d’organisation, mais qui ont redonné un élan professionnel à leur carrière.

Un véritable effort d’organisation

C’est le point qui effraie le plus les candidates aux Executive MBA : surcharge de travail par rapport à un poste actuel déjà bien prenant, organisation compliquée à mettre en place dans la famille… projets familiaux (grossesse, expatriation ?) qui pourraient venir entraver un tel projet. Certes, l’inscription à un MBA, et encore plus à un eMBA nécessite de véritables aménagements. Pourtant, avec l’avènement de l’enseignement en ligne et l’explosion de l’offre en full remote, de nouvelles perspectives s’ouvrent à nous, surtout en expatriation, où le temps disponible et parfois le budget rendent le projet envisageable.

Les apports d’un eMBA

Ils sont nombreux. Pour toutes celles qui occupaient un poste en middle management, un eMBA permet de renforcer ses compétences managériales et d’acquérir, à l’issue du cursus, un véritable avantage concurrentiel pour des postes à responsabilité.  

Pour celles qui se sont lancées dans l’entrepreneuriat, un eMBA permet d’approfondir ses connaissances en management et d’approfondir des problématiques financières et stratégiques… et de bénéficier d’une légitimité non négligeable en face de banques ou d’investisseurs. En résumé, de sécuriser son projet d’entreprise. 

Last but not least, le gap salarial atteint après un eMBA est important. Selon les diplômes et les spécialités, il peut atteindre 30 % d’augmentation. 

Dernier point souvent soulevé par les directeurs de programmes ‘executive’ : l’énergie, le réseau et la dynamique apportées par le cursus sont un véritable plus, pour des femmes qui pourraient être touchées par le syndrome de l’imposteur. « On ose plus » après un eMBA. 

Quel est le prix d’un eMBA ?

Pour un MBA en France les prix oscillent entre 30 000 et 80 000 euros (mais comptez 125 000 euros le MBA à Harvard, sur 2 ans, à temps plein). Les tarifs des eMBA sont plus élevés : de 70 000 à 90 000 euros pour des grandes Business schools de type ESCP ou HEC. Pour financer ces formations, plusieurs possibilités peuvent être envisagées, et souvent combinées : participation de l’entreprise, prêt, bourse de l’école ou CPF. L’argument le plus souvent mis en avant par les écoles pour convaincre d’avancer une telle somme est l’investissement sur une 2e partie de carrière. 

Source : Le Monde, 21 mars 2021.

bouton Abonnement NL FXP- 350x150

FemmExpat vous conseille également : 

Se former en expatriation

Conseils pratiques pour réussir sa formation à distance

10 critères pour choisir une formation en expatriation

Débloquer son CPF au retour d’expat : je l’ai fait !

Une formation de plus, réel besoin ou fuite en avant ?

L’Executive MBA de l’ESCP : flexibilité, personnalisation et accélération de carrière

Témoignage : cette formation a relancé ma carrière

Autres articles dans la catégorie

  • Echangez avec d’autres expats !

  • Nos conférences en ligne

  • Podcast

  • Agenda

  • Rejoignez-nous sur Instagram !

  • Le guide de la carrière internationale

    Piloter sa carrière à l'international : le guide à destination des expatriés, des chercheurs d'emploi et des entrepreneurs !

    Notre site vous intéresse ?
    Ne partez pas sans vous inscrire à notre Newsletter !

    Chaque mardi, le mail qui prend soin des expats !
    Un boost de bonne humeur et de conseils.

    Rejoignez-nous !