Ma grossesse à New Delhi, par Katya

bébé-indeNotre premier enfant a été conçu en Inde et, ayant appris ma grossesse alors que nous vivions et travaillions déjà depuis plusieurs années à New Delhi, il me paraissait naturel d’effectuer le suivi de grossesse (pas tellement le choix ! ) et l’accouchement sur place, malgré le fait que je sois une « primoparturiente ».

Je suis d’abord allée voir la gynécologue anglophone que la plupart des Françaises allaient voir, mais hélas, la clinique (privée) à laquelle elle était rattachée m’a semblé vétuste et mal équipée en cas de complications tant pour le bébé que pour la maman.

J’ai alors demandé à visiter un établissement plus récent, bien plus grand et moderne, situé dans la banlieue de Delhi, le « Max Hospital » à Saket. La maternité était située dans un des bâtiments tout neufs de ce grand hôpital privé et nous a paru satisfaisante en termes d’équipements médicaux et de qualité du service de néonatologie en cas de complications.

J’avais pris rendez-vous par téléphone quelques jours avant pour visiter cet établissement avec mon mari, et nous avons été très bien accueillis : j’ai pu visiter la salle d’accouchement ultramoderne, les chambres et surtout rencontrer la gynécologue qui me suivrait tout au long de ma grossesse.

Le suivi de grossesse a été fait dans cet hôpital, m’obligeant à me déplacer une fois par mois pour les prises de sang etc. Seules les échographies ont été réalisées dans un centre spécialisé pas très loin de chez moi.

Tout s’est bien déroulé, sauf que, fait notable, les gynécologues indiens n’examinent pas forcément l’intimité des femmes et se contentent des résultats de la prise de tension, de l’examen de l’abdomen etc.  Cela m’a réellement surprise, notamment après l’accouchement.

En Inde, la grossesse se calcule sur 39 semaines au lieu de 41 comme en France, et début décembre, j’avais donc largement dépassé le terme, et bébé a été jugé trop gros pour ma taille (3,5 kg, 49 cm). Je suis donc entrée à la maternité en urgence un matin de décembre, à 4H00 du matin, où l’on m’a déclenché les contractions.

Ayant demandé une péridurale pour supporter des contractions très douloureuses,  l’infirmière s’est contentée de me  faire une injection d’anesthésiant léger, et j’ai donc accouché, comme des millions – milliards ! – d’autres femmes avant moi, dans une douleur indescriptible !

La récompense fut ce joli petit garçon, né à midi et quelques, auquel je suis fière d’avoir donné la vie et par « voie basse » s’il vous plaît, la seule dans la maternité ce jour-là à ne pas avoir subi de « C-section », la césarienne tant redoutée !

Attention, pour tout ce qui concerne la rééducation périnéale, prenez absolument rendez-vous avec une sage-femme en France !

Katya

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