La pollution, un serial-killer mondial

La pollution un serial-killer mondial« On estime que les maladies causées par la pollution ont été responsables de 9 millions de morts prématurées en 2015 – soit 16% de l’ensemble des décès dans le monde » Telle est la phrase choc du rapport publié vendredi 19 octobre dans la revue The Lancet. La pollution, un serial-killer mondial que vous, expats, êtes nombreux à redouter.

 

Air, eau et lieux de travail
Pollution de l’air, le plus grand danger

Un décès sur six dans le monde en 2015 était lié à la pollution. Soit 9 millions de personnes. Les chiffres sont accablants. La pollution de l’air, extérieur et intérieur, est responsable à elle seule de 6,5 millions de morts chaque année. Elle se traduit par des accidents vasculaires et cérébraux, des maladies cardiaques, cancer du poumon ou encore broncho-pneumopathie chronique obstructive.

Pollution de l’eau

La pollution de l’eau vient en seconde position dans ce constat macabre, avec 1,8 millions de victimes chaque année. Là, c’est le flot (c’est le cas de le dire !) des infections parasitaires et des maladies gastro-intestinales.

Pollution des lieux de travail

Quand vous bossez, vous passez facilement huit heures dans le confinement d’un bureau, d’une usine ou d’un atelier. Or, dans les ateliers, vous respirez des poussières et des solvants. Dans les bureaux, vous avez le mobilier réalisé principalement avec de la poudre de bois et beaucoup de colle. Et le renouvellement de l’air ne se fait pas assez régulièrement. De la microparticule à la nanoparticule, plus elles sont petites et plus elles entrent dans l’organisme.

 

Les molécules de la chimie moderne

Dans un entretien à Paris Match, Sébastien Vray, porte-parole de l’association Respire, pointe du doigt la chimie moderne. Celle-ci utilise en effet énormément de nanoparticules. Une pollution invisible dont on décèle assez mal la présence.

 

Un bilan alarmant mais sous-évalué

Les auteurs du rapport (une quarantaine de scientifiques spécialisés dans la santé été l’environnement) estiment d’ailleurs que leur bilan « sous-estime » la réalité en raison des « nombreux nouveaux polluants chimiques qui restent à identifier ». Depuis 1950, plus de 140 000 nouveaux produits chimiques et pesticides ont été synthétisés. Or la toxicité de beaucoup d’entre eux reste encore à étudier.

 

Les pays les plus pauvres sont les plus touchés

Tous les pays sont touchés. Mais ce sont les plus pauvres qui sont les plus affectés. En effet, 92% des décès concernent les pays à revenu faible ou moyen. Notamment les pays en plein essor industriel : Inde, Pakistan, Chine, Bangladesh, Madagascar et Kenya.

 

Un phénomène encore trop négligé.

Ces décès liés à la pollution représentent trois fois plus de victimes que le sida, le paludisme et la tuberculose réunis. Et quinze fois plus que ceux causés par les guerres et toutes les autres formes de violence.

Or, le rapport déplore que ce constat reste « négligé tant par les gouvernements que par les organisations pour le développement ». Et The Lancet appelle à « s’attaquer d’urgence à la situation ».

 

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