Emmener son animal en expatriation (hors Europe)

Emmener son animal hors Europe

Vous partez en expatriation hors des frontières européennes et vous désirez emmener votre animal dans votre périple ? Voici un petit rappel des questions à se poser et des documents à prévoir pour lui.

Sachez tout d’abord que pour voyager votre animal doit avoir plus de trois mois pour voyager.

Les questions à se poser avant le départ

  • Mon animal va-t-il s’adapter dans mon pays de résidence ? (acceptation par la population, les autres animaux, par le proprio, les espaces verts, le climat, les soins, l’alimentation, etc.) ? Est-ce que la destination est adaptée à sa race (coussinets fragiles sur sol chaud, par exemple) ou on âge ?
  • Quand on s’expatrie, on voyage. Comment va se passer l’organisation pendant les vacances – je le laisse, je le ramène en France ?
  • Est-ce que mon animal va supporter un très long voyage en avion ?
  • Suis-je prête à consacrer du temps à la préparation de mon animal ? (prise d’information, vaccinations, visites chez le véto, organisation du voyage)?
  • Ai-je les moyens et l’envie de supporter le coût non négligeable de la transhumance de l’animal pour partir mais également lors des allers et retours pendant l’expatriation ?

Les documents que votre animal doit posséder avant une expatriation

Pour connaître les conditions d’entrée de son animal de compagnie, le mieux dans un premier temps, c’est de contacter l’Ambassade en France du pays où vous allez résider. Contactez également l’Ambassade de France de votre prochain pays de résidence. Enfin, croisez les informations !

Normalement ces ambassades disposent des informations nécessaires. Sur les formalités sanitaires et documentaires demandées à l’entrée (quarantaine, tests, formulaires à remplir….). N’hésitez pas à téléphoner ou vous déplacer. Car on ne trouve pas systématiquement l’information sur les sites webs.

Une fois ces informations obtenues, le propriétaire de l’animal doit les transmettre à un vétérinaire traitant, titulaire d’un mandat sanitaire.

Si vous n’arrivez pas à obtenir l’information de l’Ambassade, voici au minimum ce qu’il faut faire pour votre animal en expatriation :

  • Vérifier que votre animal est identifié : la micropuce est maintenant exigée.
  • Assurez-vous qu’il possède un certificat de vaccination de – de trois mois contre la rage* et un certificat international de bonne santé, établi pendant la semaine précédant le départ. Vérifier auprès de l’ambassade de votre pays d’accueil.
  • Faites faire à votre animal un test permettant de vérifier l’efficacité du vaccin contre la rage. Titrage sérique des anticorps antirabiques dans un laboratoire agréé. Et assurez-vous que le carnet de vaccination de l’animal est à jour.
  • Tous ces certificats et le carnet de vaccination doivent être établis par un vétérinaire traitant, titulaire d’un mandat sanitaire.
  • Vous devez ensuite transmettre les documents de l’animal à votre direction départementale de la protection des populations. C’est elle qui valide les documents.

* le vaccin contre la rage est indispensable pour déplacer les animaux d’un pays à l’autre et le rappel doit être effectué chaque année. Pour ceux qui n’ont jamais vacciné l’animal contre la rage, la vaccination nécessite un rappel et que tout le procédé (avec comptage des anticorps après le rappel) peut prendre jusqu’à 3 ou 4 mois. Sur ce site, www.defra.gov.uk/ , vous trouverez une liste de tous les laboratoires dans le monde qui peuvent effectuer l’examen.

En outre pour la plupart des pays, un certificat de bonne santé de l’animal doit être établi par le vétérinaire dans les 48h qui précède le départ.

Certains pays (comme les Etats-Unis), l’exigent même si l’animal n’est qu’en transit. Bien s’assurer avant le départ que les pays de transit n’ont pas aussi des réglementations spécifiques.

Un site utile, mis à jour et assez complet permet de trouver également quelques informations destination par destination : https://www.anivetvoyage.com/

Le voyage de l’animal en cabine ou en soute

 Une fois tous les papiers en conformité avec les règles sanitaires du pays d’accueil, il vous faudra suivre scrupuleusement les règles de confort imposées par IATA et les compagnies aériennes (Air France, Lufthansa, British airways, American airlines…).

Selon la destination, certaines compagnies aériennes vous permettent de voyager avec vos chats ou des petits chiens dans la cabine

  • Le poids de la cage plus celui de l’animal qu’elle contient ne doit pas dépasser le poids autorisé en cabine.
  • Mais attention aussi, nombreuses sont les compagnies aériennes qui refusent d’avoir plusieurs animaux en cabine sur le même vol. D’où l’importance de réserver tôt le passage de l’animal.
  • La cage doit aussi pouvoir se placer à vos pieds et doit donc vraiment être petite. Sachez que vous ne pourrez sortir l’animal de son contenant, et que les cages doivent être certifiées- agréées IATA.
  • Vous pouvez aussi décider de payer un billet séparé pour placer votre animal de compagnie sur le siège à côté de vous. Si vous souhaitez voyager avec votre animal à votre côté, vous devez informer rapidement la compagnie aérienne lorsque vous réservez votre vol. Enfin, pensez à l’entourage qui risque de ne pas apprécier si votre animal est plutôt agité.

Si vous envoyez votre animal dans la soute 

  • Il sera considéré comme bagage. Donc si son poids total (animal + cage) dépasse les 20 ou 30 kg autorisés, vous devez payer l’excédent de bagages qui est autour de 40 euros par kilo.
  • Vous pouvez donc soit voyager avec lui soit choisir l’option fret sur un autre vol. Si possible, et si vous avez un très gros chien, qui nécessite une cage lourde, il vaut mieux envoyer l’animal en tant que cargaison sur votre même vol, en lui faisant un billet. De même, les cages doivent être agréées par la compagnie (se renseigner sur les marques homologuées).
  • Si vous le faites voyager sur votre propre vol et que vous avez une trajectoire qui comprend une escale, demandez précisément si l’animal vous sera livré à sa destination finale ou si vous devrez le retirer et le renvoyer à nouveau entre un vol et l’autre. A noter : en sus du prix de passage, vous aurez à supporter des frais de sûreté plus des frais de dossier délivrés par la compagnie aérienne.
  • A votre arrivée dans le pays, l’animal et ses documents sont visés par un représentant de l’autorité phyto-sanitaire. Donc prévoyez si possible un vol de jour, sinon l’animal restera en frêt jusqu’au lendemain ou même en fin de week-end.

> En savoir plus avec AIR FRANCE

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