Bravo, nous avons le plaisir de vous annoncer votre score d’expatriabilité :
Vous avez reçu la note de 87,43/100.
Vos points forts sont : la curiosité, l’adaptabilité et la gestion du stress.
Vos points d’attention : le niveau de langue, la capacité à demander de l’aide et la gestion des émotions.
Pour arriver à ce résultat, notre super test a mesuré votre intelligence émotionnelle, l’a multipliée par vos capacités interculturelles en soustrayant votre résistance au stress puis l’a nuancée avec votre adaptabilité. Ce qui donne…
- Version 1 : vous avez perdu le fil.
- Version 2 : vous sentez qu’on vous mène en bateau.
Et dans les deux cas, vous avez raison. Et nous revenons à cette question de base :
Peut-on vraiment mesurer l’expatriabilité ?
Cette question passionne les responsables de la Mobilité Internationale et les inter-culturalistes depuis des années. Et nous aussi, chez FemmExpat, nous y réfléchissons souvent. En effet, quel gain de sérénité et quelle économie financière et psychologique si l’on arrivait à détecter en amont les potentiels échecs !
Après des années de réflexion sur le sujet avec de nombreux experts, voici nos conclusions :
1. L’expatriabilité englobe des dimensions multiples.
Cette notion rassemble une multitude de compétences et de qualités qui diffèrent selon les personnes, les situations, les pays. Il faudrait mesurer les compétences interculturelles, la résistance au stress, la débrouillardise. Mais il faudrait intégrer aussi la solidité psychologique, les dons pour les langues, la résistance à la solitude. Et puis la faculté à faire et défaire des cartons, à meubler un appartement en peu de temps et recruter une nounou sans connaître le droit du travail local. Pour le Japon, on évaluerait la capacité de contrôle de soi, pour le Mexique les talents de négociateur, pour l’Inde la résistance aux épices. Enfin, on mesurerait aussi le risque de burn-out du conjoint, la santé des parents, l’équilibre des enfants…. Vous voyez l’usine à gaz qui se profile et la difficulté de mesurer sérieusement chacun de ces items.
2. Par ailleurs, beaucoup de ces critères se révèlent finalement peu prédictifs, surtout dans un contexte international.
Ainsi, avoir des liens de famille intense, se sentir très attaché à ses racines fait-il de vous une personne casanière impossible à déplacer ? Pas nécessairement.
La peur du changement vous conduira probablement à adopter une attitude plus prudente et plus efficace. De plus, on voit régulièrement des femmes trouver à l’étranger des solutions à des fragilités physiques ou psychiques qui leur avaient fait douter de leur possibilité de réussir leur expatriation.
3. Et enfin, vous nous avez vu venir et vous avez aussitôt compris comment manipuler le test.
Vous réfléchissez à l’impact de votre réponse sur le résultat autant qu’à son authenticité. Notre quizz était particulièrement transparent, mais même si nous avions essayé d’être subtiles, vous auriez sans doute cherché à influencer les résultats…
Alors, nous vous proposons la conclusion suivante…
Plutôt que de mesurer l’expatriabilité, en discuter et la travailler
Oui, nous partageons votre déception ! Il aurait été si satisfaisant de cocher des cases et de lire un rapport qui vous parlerait de vous et vous révèlerait à vous-même avec certitude. Mais cela nous fait-il avancer ? Peut-on déléguer la réflexion sur un sujet aussi important ?
Nous vous proposons donc de refaire ce test d’expatriabilité dans un autre état d’esprit (vous le retrouverez ici). Ce questionnaire permet de vous mettre en situation. Vous pouvez le faire en réfléchissant de façon consciente : « Quelles sont, selon moi, les qualités et les conditions pour réussir mon expatriation ?«
Le test, qui finalement a des qualités, en propose déjà 8 :
- La curiosité
- La capacité à communiquer dans une langue étrangère
- L’autonomie émotionnelle
- L’équilibre familial
- L’ouverture au changement
- L’intelligence interculturelle
- La résistance au stress
- La capacité à demander de l’aide
On pourrait en évoquer bien d’autres encore. Mais déjà, chacune de ces questions permet de compter ses points d’appui, d’identifier des défis et ensuite de construire des plans d’action.
Finalement, personne ne peut prédire l’impact de ces différents enjeux sur le succès de votre expatriation ; car on ne naît pas apte à l’expatriation, on le devient. Le succès de votre expatriation dépendra autant de vos qualités que de votre préparation et des mesures que vous mettrez en place pour vous accompagner. L’essentiel, vous l’avez bien compris, c’est d’identifier les difficultés potentielles.
Pour aller plus loin :
Alors, nous en voulez-vous de vous avoir frustrée avec ce faux quiz. Pour nous faire pardonner, nous vous proposons deux pistes pour allez plus loin sur cette notion d’expatriabilité :
>> Un article complémentaire : « Expatriation : avez-vous le bon profil ? Etes-vous « expatriable » ? », qui vous permettra d’approfondir cette réflexion.
>> Une expertise : les coachs de notre Coach Academy mettent en pratique la mission d’Expat Communication : identifier et transmettre les clés d’une expatriation réussie. Cette question de l’expatriabilité se trouve donc au cœur de leur travail. Si vous voulez consulter l’un d’eux pour vous faire accompagner sur ce sujet, vous pouvez les rencontrer pour une première séance de découverte gratuite, et plus si affinité.
Alix Carnot
Passionnée par la question du couple expatrié et celle de la carrière des conjoints, Alix a été expatriée dans 4 pays avec sa famille. Après une carrière en management et people development, elle est directrice associée d’Expat Communication et créatrice du Job Booster Cocoon. Elle est également l’auteur de Chéri(e) on s’expatrie, guide de survie à l’usage des couples aventuriés.
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