C’était la première fois qu’un colloque s’intéresse aux enjeux relatifs aux enfants expatriés et binationaux.
Sous l’égide de Français du Monde et à l’initiative de sa présidente Claudine Lepage, sénatrice représentant les Français établis hors de France, une vingtaine d’intervenants, aussi bien institutionnels que politiques et associatifs sont venus apporter leur expertise dans le cadre de cette journée passionnante dédiée à l’enfance et l’expatriation.
Vous retrouverez l’intégralité des interventions de chacune table ronde sur nos réseaux sociaux.
Table ronde n°1 : « Expatriation, interculturalité et bilinguisme »
Comment grandissent dans un pays étranger des enfants qui ne parlent pas la langue ? L’apprentissage d’une langue, le bilinguisme ou le plurilinguisme ont un impact différent sur les enfants, selon leur âge et la situation de leur famille expatriée.
Comment élever ces enfants dans un contexte local étranger ?
Comment les intégrer au mieux au tissu local tout en gardant le français et son patrimoine culturel ?
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Table ronde n° 2 : Apprendre, étudier, échanger : l´enfant au cœur du réseau d´apprentissage
Quel choix au moment de la scolarisation ? Selon les pays, la ville, les choix culturels de la famille, les familles ont un choix d’écoles. Parfois, il apparaît aussi, en dehors des grandes villes, que des options différentes de scolarité s’organisent.
Les écoles françaises à l’étranger
Ecole française de l’AEFE ? Ce réseau unique d’écoles françaises à l’étranger est aujourd’hui à la veille de grands changements. Déjà malmenée par des économies en 2017, elle fait l’objet d’une consultation parlementaire de large ampleur aux fins de réformes. Christophe Bouchard, directeur de l’Agence expose la situation sans langue de bois.
La Mission laïque française (Mlf) diversifie son offre en restant fidèle à son engagement d’origine de créer des lycées Français à vocation international. Avec 80% d’élèves de nationalités étrangères, elle expérimente aujourd’hui un bac International avec des modules plus importants en français. Elle propose également des classes préparatoires dans ses établissements scolaires, permettant ainsi aux élèves d’intégrer les Grandes Ecoles Françaises implantées à l’étranger (ESSEC, Central..).
Les acteurs pour l’apprentissage du français à l’étranger
Ecole par correspondance avec le CNED ? Avec 30 000 inscrit au CNED à l’international, l’organisme organise aussi largement la scolarité de nos enfants de manière individuel ou bien par des inscriptions collectives au sein d’établissement de l’AEFE de la Mission Laïque française ou d’autre écoles. Sa formule internationale connait depuis sa création un large succès notamment aux Etats-Unis, Royaume-Uni et Australie.
Ecoles Flam (apprentissage du français après l’école locale) ? Oui un enseignement dans le tissu local permet à nos enfant une intégration large et complète. Parfois c’est un choix, et parfois aussi le manque d’école française en fait une obligation. Alors maintenir le français devient une priorité et les écoles Flam sont LA solution. Ces écoles soutenues par l’AEFE ont chacune leur méthode expose Anne Henry-Werner, responsable des groupes d’animations enfantine de Francfort…
Les parents d’élèves par la voix d’isabelle Tardé, déléguée générale de la Fédération des associations de parents d’élèves des établissements d’enseignement français à l’étranger (FAPEE) prône pour « un enseignement du français + » dans nos écoles à l’étranger. Une école ouverte aux systèmes éducatifs innovants et performants voilà l’attente! Elle souhaite également une orientation capable de répondre aux souhaits des élèves souhaitant rester dans leur pays de résidence.
Enfin, pour un retour en France réussi
L’intervention d’Isabelle Negrel, proviseur du Lycée International de Saint-Germain-en-Laye relatif au retour d’expatriation offre par son exposé sur son établissement un éclairage de l’excellence française pour une citoyenneté mondiale. Les places sont chères, d’autres opportunités existent.
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La Table Ronde numéro trois aborde du sujet délicat de la protection des enfants dans le cadre de la séparation du couple en expatriation.
Dans cette hypothèse, comment veiller aux intérêts de l’enfant ?
Quelles sont les instances à qui s’adresser et les juridictions auxquelles il sera bon de s’adresser ?
Comment traiter par exemple la question de la garde des enfants ? Comment au mieux et -dans des cas très difficiles- protéger les enfants et leur famille à l’étranger ?
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Table ronde 4 : Adoptions et conséquences sur la nationalité française de l’enfant
Quel type d’adoption rencontre-t-on à l’étranger ?
Les adoptions plénières, les adoptions simples et la Kafala seront ici détaillées avec leurs procédures associées.
Ce sujet fut notamment d’une cruelle actualité après le séisme en Haïti en 2010. Des familles françaises avaient adopté des enfants sans mener la procédure d’adoption jusqu’à son terme ce qui occasionna des traumatismes supplémentaires pour ces familles.
Cette question amène à s’interroger sur le droit de l’enfant, sur les problématiques qui se posent dans le cadre de son adoption lorsqu’il est issu d’une autre culture.
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Ecoutez l’interview de Sabine Cros et Alix Carnot sur RFI
Mine d’informations pour les français en partance ou résident à l’étranger, ce colloque a relevé avec brio le défi de traiter tous les aspects de l’enfance et l’expatriation. La question « Enfance et retour d’expatriation » gagnerait certainement à subir le même traitement!
Sabine Cros-Scherer
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