Quelle place pour les conjoints expatriés, à l’ère du Covid ? Résultats de l’enquête (2021)

Chez FemmExpat, nous attendions ces résultats avec impatience. En 2021, comment a évolué la perception de l’expatriation pour le conjoint expatrié ? Vous avez été nombreuses à répondre à notre enquête, merci ! En avant première, quelques résultats, et un premier constat : l’équilibre du conjoint expatrié est plus que jamais fragile et menacé. Le Covid a compliqué une intégration, déjà naturellement complexe. Alors, on arrête tout, ou on continue ?

Conjoints Infographie

 

La pandémie a transformé la perception de l’expatriation

« Je n’ai pas signé pour ça »

Ceci ressort comme un leitmotiv dans les commentaires des conjoints expatriés. En effet, ils s’attendaient à compenser les sacrifices consentis par un plus grand épanouissement personnel et familial.

Parmi les sacrifices consentis : une carrière chahutée et un relatif éloignement familial. Du côté des bénéfices attendus : la découverte, les voyages, une vie sociale et associative intense, une réinvention professionnelle.

Cependant, le Covid a profondément bouleversé ce compromis, avec ses confinements, travels ban et home-schooling. Ce constat est partagé dans toutes les tranches d’âge interrogées.

Néanmoins, l’expatriation n’est nullement remise en cause. L’attrait de la vie ailleurs, de l’aventure et des bénéfices tirés d’une expatriation demeurent. Mais les candidats au départ vont regarder de plus près la destination et les conditions proposées.

Une intégration difficile

 ➡  Pour 75% des sondés, l’intégration en 2021 est difficile, voire très difficile.

Rien de très surprenant quand on sait que l’école est la première structure qui facilite l’intégration. Or, avec la pandémie actuelle et les nombreuses fermetures d’écoles dans le monde entier, il est plus difficile de s’intégrer.

Cette tendance se confirme, même pour les plus aguerris à l’expatriation. Sans enfant, ce n’est pas l’école qui facilite l’intégration, mais les associations, les activités bénévoles, le réseau professionnel. Et tout cela marche au ralenti, quand ce n’est pas à l’arrêt…

Un équilibre encore plus compliqué à trouver

 ➡  Quand on demande aux conjoints s’ils ont trouvé leur place, 37% répondent par l’affirmative.

Mais qu’en est-il alors des 63% restants ? Ces derniers sont partagés en deux catégories :

  • D’un côté, 51% s’adaptent et font au mieux, parce qu’ils savent que cela sera provisoire.
  • De l’autre, 12% déclarent ne pas du tout avoir trouvé un équilibre satisfaisant en expatriation.

Un signal d’alerte ! Une proportion dans laquelle se retrouvent toutes les catégories d’âge, de durée d’expatriation et de destination.

Les conjoints expatriés les plus expérimentés expriment un sentiment d’usure. Les restrictions mises en place rendent plus pesants l’éloignement des enfants, de la famille et le célibat géographique. Pourquoi consentir à ces sacrifices ?

Les plus jeunes expatriés reconnaissent une déception face à ce qu’ils vivent. Ils n’avaient pas signé pour cela. Pas plus que les jeunes parents, bridés dans leurs propres activités par le poids du home-schooling.

La poursuite d’une carrière professionnelle est une volonté pour 83% des conjoints expatriés

85% des conjoints expatriés travaillaient avant le départ. S’expatrier pour découvrir un autre pays ne signifie pas arrêter de travailler.

 ➡  Si 17% font une pause volontaire, 83% des conjoints cherchent à retrouver une activité.

Mission difficile… qui nécessite des ajustements sur le type d’emploi, le rythme de travail et une rémunération souvent plus faible qu’avant le départ. Pour les aider dans cette mission, 57% des conjoints estiment qu’un accompagnement professionnel serait important.

Résilients et adaptables : ce sont donc les deux adjectifs qui s’appliquent parfaitement aux expatriés, et plus particulièrement aux conjoints. Se réinventer à chaque expatriation, faire face en temps de crise et garder son équilibre et celui de sa famille relève de l’équilibrisme.

En cette période de crise, la préparation et l’accompagnement deviennent essentiels. Ils permettent d’avancer sereinement afin que l’expatriation soit telle que nous la connaissions avant : une expérience épanouissante.

Chaque mois, retrouvez les résultats de nos enquêtes sur les expatriés.

👉 Résultats déjà parus : 

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Together, we care for expats !

Sabine Gerdey PoseySabine Garnier-Posez

Après des études et une carrière professionnelle en économie et expertise comptable, Sabine s’expatrie en famille, d’abord au Maroc, Brésil, Allemagne et est aujourd’hui à Dubaï aux Emirats Arabes Unis.  Elle s’engage bénévolement dans différentes activités avant de se former au coaching professionnel, à l’accompagnement et à la gestion de projets en expatriation. Sabine a également rejoint Expat Communication comme Chef de Projet du Baromètre de l’Expatriation.

CaRNOT-Alix

Alix Carnot

Passionnée par la question du couple expatrié et celle de la carrière des conjoints, Alix a été expatriée dans 4 pays avec sa famille. Après une carrière en management et people development elle est directrice associée d’Expat Communication  et créatrice du Job Booster Cocoon. Elle est également l’auteur de Chéri(e) on s’expatrie, guide de survie à l’usage des couples aventuriés.


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