Rangement de printemps, c’est parti !

Rangement de printemps, c'est parti !

Nous les expats, le rangement, on connaît. Faire et défaire ses cartons, profiter d’un énième déménagement pour jeter, trier, donner. Pour certaines, c’est un véritable fardeau, pour d’autres, un challenge excitant. Pour beaucoup, la période de pandémie, avec notre impossibilité de nous projeter, nos voyages qui tombent à l’eau et nos activités casanières, a été une occasion de s’y mettre. Et si au fond, ce ménage de printemps, celui où on décide de s’alléger vraiment, était bon pour le moral ?

Vous nous voyez venir… C’est vrai. On ne l’a pas inventé, on vous l’accorde. Qui ne connaît pas encore Marie Kondo, la grande prêtresse japonaise du rangement ? Ses séries sur Netflix, ses livres à succès et même ses équipes de consultantes en rangement. Et bien chez FemmExpat, on adhère volontiers à sa philosophie. Voici pourquoi.

Pourquoi ranger fait du bien

Ranger est une façon de prendre soin de soi

Et de se sentir vraiment bien chez soi. C’est ce qu’il ressort en tout cas de la lecture du livre La magie du rangement illustrée, où Marie Kondo le dit explicitement :

« Vous rangez d’abord pour votre propre bien-être et pour changer votre vie ! »

Enfin, n’avez-vous jamais rencontré, après avoir rangé à fond, ce sentiment de bien-être qui vous donne des ailes ? Le champ des possibles se déploie d’autant que chaque chose a sa place.

Ranger pour « se projeter »

Pourquoi ranger fait du bien ? « Parce qu’on n’a plus que ça à faire ! » me répondrez-vous. Nous sommes nombreuses à l’avoir pratiqué cette dernière année : quand on ne peut plus sortir, que nos activités sont réduites à un écran, entreprendre un rangement de printemps c’est déjà entamer un projet. Pour les personnalités plus anxieuses, c’est occuper son esprit et se sentir utiles.

Inès, expat en Belgique, raconte : « Sans emploi à cause du Covid, les enfants retournés à l’école et à la crèche, j’ai entamé 2 mois de rangement de fond. Pour chaque pièce, ce qui me motivait, c’était de penser à l’après : quand on pourra recevoir des visites à nouveau, accueillir la famille. Ranger m’a aidé à me projeter ».

Le point de départ : visualiser

Marie Kondo, notre intérieur idéal et notre cocon d’expat

« Quel genre de vie aimeriez-vous vivre ici ? » Telle est la question de base de Marie Kondo. Car pour elle, le rangement n’est pas une fin en soi, mais un moyen pour vivre la vie que l’on veut. C’est le point de départ qu’elle propose. Concrètement, il s’agit de visualiser notre intérieur idéal, celui qui nous fait rêver dans les magazines de déco ou sur Pinterest.

Et, en tant qu’expatriée, c’est une question qu’il est important de se poser. Ne serait-ce que pour prendre le temps de savoir ce que l’on veut, et ne pas se retrouver « Lost in translation ».

Et déjà, on commence à se faire du bien. Parce que l’on pense à ce qui nous rendrait heureuse.

L’expat et ses cartons

A moins d’être une minimaliste forcenée depuis votre adolescence, avouez que vous stockez plein d’affaires. Même l’expatriation n’a pas mis fin à la tentation du « au-cas-où ».

On a gardé une partie de nos affaires dans un garde-meuble en France. Ou alors, on a tout pris dans notre container international. Sans parler de ces perles dénichées en expat qui viennent s’accumuler à toutes ces choses que l’on garde au cas où on en aurait besoin. A notre retour en France ou dans une prochaine destination. Parce qu’on ne sait pas de quoi demain sera fait, ça nous rassure de tout avoir sous la main. Et puis, il y a ce tiraillement : si je ne garde pas ça, que me restera t’il de ma vie d’avant ? Ce petit objet inutile que je trimballe depuis des années mais qui fait que je me sens chez moi ici.

Trouver le juste équilibre entre minimalisme et stockage

Et c’est là que la méthode de Marie Kondo nous séduit, nous expat. Parce que si stocker « revient juste à déplacer le problème à un autre endroit », la Japonaise nous donne une autre clé : ne garder que ce qui nous procure de la joie. Si voir ce petit cendrier rapporté de ce village traditionnel péruvien lors de votre expat à Lima vous procure de la joie, alors gardez-le. Si cette carafe d’eau un peu kitch offerte par une vielle tante quand vous étiez en France vous rappelle la maison, et met un peu de « chez vous » dans cet appart de location en expat, alors oui, gardez-le.

Pour autant, le reste… on le jette

Associer la notion de joie au tri, voilà un concept qui met de bonne humeur, non ? On se sépare de tout ce qui ne nous fait pas vibrer. Quelle que soit la valeur de l’objet en question.

Marie Kondo a identifié trois critères de valeurs pour les objets. Or ce sont ces valeurs qui nous freinent généralement pour jeter :

  • La valeur fonctionnelle
  • La valeur informative
  • Et la valeur émotionnelle

« Dites-moi, est-ce que ça vous plaît de porter des vêtements qui ne vous apportent rien de plus que leur fonction ? Etes-vous heureuse d’accumuler des livres que vous ne lirez probablement jamais ? Pensez-vous sincèrement qu’en conservant ces bibelots au fond d’un tiroir, ils illumineront votre journée ? »

On ne réfléchit donc pas à ce que l’on veut jeter. Mais à ce que l’on veut garder, à savoir, ce qui nous apporte vraiment de la joie.

La méthode Marie Kondo

On range par catégorie d’objet

Au lieu de faire du rangement pièce par pièce, Marie Kondo prône le rangement par catégorie. Donc vous n’allez pas vous attaquer juste à la penderie de votre chambre. Mais à tous les vêtements de la maison.

On les prend tous et on fait un grand tas au milieu du salon. On va tout chercher. Même ce qui se trouve dans les cartons du garage, au grenier ou à la cave. Déjà, ça permet de se rendre compte de la quantité.

Et puis, ça évite le rangement en mode Tetris qui n’en finit jamais. J’en enlève d’un côté pour en remettre de l’autre, histoire de tout faire rentrer. Puis je recommence.

On plie et on organise

Marie Kondo est japonaise, et les Japonais sont les rois de l’origami. Alors quand elle donne des conseils sur le pliage des vêtements, on a envie de la suivre. Mais ça demande quand même un peu de pratique. Sur ce point, n’hésitez pas à nous dire si vous avez essayé le pliage vertical et ce que vous en avez pensé.

L’idée est qu’en pliant correctement, on peut diviser l’encombrement par deux. Exit alors les penderies qui débordent en comprimant les vêtements !

Autre technique testée et approuvée : le pliage – roulage des T-shirts. Gain de place assuré ! Démonstration en images  😉

Rangement de printemps, c'est parti !

Marie Kondo par Yuko Uramoto

Vous avez fait le plein d’idées ? Alors désormais, vous n’avez plus d’excuse pour ne pas ranger  😉 

Maïté

 

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