Avis à nos expats de retour : les miracles administratifs existent ! Oui, oui, les vrais, ceux qui arrivent dans les moments les plus compliqués de notre vie, quand Saint Sécu et Sainte CAF font mine de ne pas entendre vos prières. Et chez FemmExpat, quand des choses marchent aussi bien, on est heureuses de les partager.
Au bureau, on a failli crier de joie à cette annonce. Débloquer son CPF au retour d’expat, c’est non seulement possible, mais c’est aussi ultra simple. Clémentine, de retour de New York, vient de le faire. Elle raconte…
Clémentine, racontez-nous votre parcours d’expatriation ?
Je suis rentrée en septembre en France, après 6 ans passés dans la région de New York, dans le Westchester (à 30 km au nord de Manhattan sur les bords du Long Island Sound). J’ai 4 enfants, qui ont été scolarisés dans des écoles américaines.
J’ai travaillé en expatriation : d’abord en tant que présidente de l’Accueil francophone (bénévole) et puis pour "Estelle Gourmet", un traiteur français (expat aussi à la base !) que j’ai aidé dans son développement.
Votre état d’esprit au retour d’expatriation, vous le qualifiez comment ?
J’avais une priorité, installer mes enfants, les soutenir dans ce début de scolarité en France. Ensuite, trouver un projet professionnel qui corresponde à mes aspirations. C’est pour cela que l’idée d’effectuer un bilan de compétences me plaisait bien.
Après toutes ces années, le CPF, ça vous disait quelque chose ?
Deux hasards ont mis ce joli acronyme sur ma route. D’abord en septembre, lors d’un déjeuner de copines, quand une fille a lancé à toute la table qu’il fallait absolument penser à transformer ses heures de DIF en CPF avant le 31 décembre (bon à savoir : entre temps, ce délai a été repoussé au 30 juin 2021).
A ce moment, je ne fais qu’enregistrer cette info dans un coin de ma tête. Et puis un peu plus tard, en ouvrant le carton « Clémentine Vie Pro » qui avait été fermé pendant un certain temps.
Le premier courrier qui en sort est une lettre m’indiquant mon nombre d’heures accumulées pour mon DIF. Puisqu’on vous dit qu’il ne faut jamais rien jeter…
Vous avez ensuite transformé vos « heures » en « budget » formation
Toutes ces heures mises de côté au début de ma carrière… non sans une pointe d’excitation, mais sans attendre de miracle non plus, je fais une recherche rapide sur Google et me trouve assez vite à la page https://www.moncompteformation.gouv.fr/.
J’y indique mon numéro de sécurité sociale (non encore débloqué côté Sécu depuis mon retour des US…) et y joins une copie du fameux document retrouvé. Tout semble correspondre, et très rapidement, je comprends que grâce à cela, j’ai à ma disposition, un budget non négligeable pour entamer ma recherche d’emploi !
Ô joie…et fierté : ces heures déduites de mon salaire à l’époque… ça n’est pas rien tout de même !
La suite des démarches n’a pas été compliquée…
De mon côté, mon choix s’était porté sur Expat Communication. Pour 3 raisons :
- Une équipe de coachs certifiés ultra formés et encadrés
- Le lien avec l’expatriation. Du fait de ma situation de retour d’expat, je me suis sentie « chez moi » un peu plus qu’ailleurs.
J’ai donc rapidement effectué une recherche «Bilan de Compétences pour expatriés » sur le site du CPF, j’ai coché la session qui m’intéressait.
Moment de doute : le coût est plus élevé que mon budget.
Grain de sable dans le système ? (je tremble, c’est trop beau pour être vrai…) Point du tout, le site prévoit même la possibilité de payer le delta par CB ! Me voilà inscrite et financée.
Des conseils à nos lectrices ?
N’abandonnez pas. Ce genre de gros sites web, est parfois capricieux. J’avoue que j’ai dû m’y reprendre à 3 ou 4 reprises pour réussir. Le helpdesk, a réagi un peu tardivement, mais j'ai fini par y parvenir.
Le mieux est de persévérer… Mais rassurez-vous, on est loin des démarches avec la CAF ou la Sécu !
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