Marine, Le Fil Rouge des francophones

marine le fil rougeUn jour, nous sommes tombées chez FemmExpat sur un site très sympa, Le Fil Rouge. Nous avons eu envie de vous le présenter à travers le portrait de Marine, sa créatrice. Une jeune femme dynamique, à qui l’expatriation a permis de trouver sa voie.  

Pouvez-vous vous présenter brièvement ?

Je m’appelle Marine. J’ai 32 ans. Je suis mariée et j’ai un bébé de 2 mois. Je suis plutôt une jeune femme dynamique, qui bouge et qui veut que ça suive ! J’aime rire, danser et marcher 🙂

Bretonne d’origine, j’ai toujours eu, comme les marins, l’appel de la mer dans le cœur et l’envie de découvrir le monde. Pas en simple touriste mais en résidente.

Quelles études avez-vous faites ?

Concernant les études, je me suis plantée ! J’ai fait une fac de droit pendant 5 ans, en me spécialisant en droit public et droit du territoire. Très franco-français… Je ne sais pas ce que je faisais là-dedans, moi qui rêvais tant de partir ! Jeune étudiante et pommée, je restais dans cette filière. Tout de même, le droit était un domaine sérieux, il devait m’ouvrir des portes. Mais ce ne me plaisait pas du tout.

Je n’y ai pas tout de même pas complètement perdu mon temps. Car j’y ai rencontré mon mari !

Comment est arrivé votre projet d’expatriation ?

Après 5 ans de droit et des premières expériences professionnelles dans le service juridique, je me suis dit que ça suffisait. Il fallait que je change maintenant avant de me réveiller à 60 ans, aigrie.

J’ai donc connu une traversée du désert de 2-3 ans. Stages, petits jobs, remises en question, voyages, séjour à l’étranger, reformation… Dans différents domaines : commerce, ONG, social… Je ne savais toujours pas trop où aller.

Finalement, mon mari a eu une opportunité professionnelle à Hanoi, au Vietnam. Nous y sommes partis en 2012.

Comment s’est passée votre expatriation au Vietnam ?

Travailler dans le tourisme

Nous sommes restés 4 ans au Vietnam. 2 ans à Hanoi et 2 ans à Saigon. Sur place, je me suis révélée professionnellement. J’ai commencé par donner des cours de langue. Puis j’ai rapidement trouvé un job dans le secteur du tourisme. J’y suis restée pendant 4 ans. Quelle aventure et quelle richesse de pouvoir travailler sur les pays d’Asie ! De la Corée à la Birmanie, en passant par le Sri Lanka ou la Mongolie. Leur culture, leur tradition, leur histoire, s’intéresser au pays et au peuple pour mieux pouvoir le présenter et communiquer dessus… Ça m’a beaucoup plu ! Et travailler de plus dans un contexte international était génial ! On se remet en question, on apprend, on partage… C’est fascinant.

Le Petit Journal.com, Vietnam, les prémices du Fil Rouge

A Saigon, je me suis lancée dans l’entrepreneuriat et le journalisme. J’ai travaillé en tant que coresponsable d’édition pour Le Petit Journal.com Vietnam. Gérer un journal m’a énormément plu.

C’est pourquoi en rentrant en Europe je voulais tenter ma chance et créer mon propre journal. Vivre au Vietnam m’avait boostée et donné l’envie d’entreprendre. Le Fil Rouge est né de ces dernières années de réflexion, de travail, de rencontres et de voyages.

Le Fil Rouge parle de tous les pays du monde sous un œil nouveau et accessible. Son but ? Combattre les idées reçues et apprendre au lecteur l’insoupçonnable sur un pays.

Comment est née l’idée du Fil Rouge ?

Je me suis faite coachée

En revenant du Vietnam, j’ai vu une coach de vie. Je n’étais d’abord pas pour cette idée. Mais nous avions fait un article sur le coaching avec Le Petit Journal.com et je m’étais intéressée au sujet. Cette rencontre m’a donné la motivation nécessaire pour mettre mon projet en place. Elle m’a surtout aidée à dérouler la pelote de laine que j’avais dans la tête.

L’envie de créer un media

J’avais envie de créer un média, sur ces sujets-là, mais je ne savais pas comment m’y prendre. Par où commencer ? Comment créer un site ? Je déménageais, je démissionnais. Et en plus j’étais enceinte. Ca faisait beaucoup à gérer. Je me disais que jamais je n’y arriverais, que c’était une idée farfelue et difficile à conceptualiser. Je n’arrivais même pas à l’exprimer oralement !

Cette femme m’a aidée à mettre en place les étapes de mon idée, à me calmer et à trouver une solution à chaque problème. Je ne savais pas faire de site web ? Qu’importe, au Vietnam, il y a des milliers de développeurs web prêts à m’expliquer comment s’y prendre ! Ça m’a convaincue d’essayer.

Surtout, je ne voulais pas avoir de regrets de ne pas avoir essayé.

Comment travaillez-vous ? Avez-vous une équipe ?

J’ai une équipe de collaborateurs, partout dans le monde. Nous sommes trois en France. Mais le reste de l’équipe se trouve un peu partout dans le monde. Il y a d’une part les collaborateurs permanents qui travaillent sur le site et les articles, mais aussi beaucoup d’Indics. Des gens qui travaillent ponctuellement, comme relais, dans leurs pays de résidence, locaux ou expats. Nous avons près d’une quarantaine de pays jusqu’à présent.

Quels sont les principaux challenges que vous avez rencontrés, ou que vous rencontrez actuellement, dans la conduite de ce projet ?

Temps et ressources

Mes principaux challenges sont le manque de temps et de ressources pour mener à bien le projet. J’ai développé cela enceinte, puis avec un petit bout à la maison, et sur mes deniers personnels. Auto-entrepreneur, je n’ai pas de congé maternité à proprement parlé. Je travaille donc dès que bébé fait la sieste… Ce n’est pas évident.

Des retours encourageants

Les retours des lecteurs et des partenaires sur Le Fil Rouge sont très bons et encourageants. Donc ça motive à aller plus loin, même si parfois c’est difficile. C’est un challenge excitant.

Se faire une place parmi la concurrence

De plus, il y a de nombreux médias déjà existants, la concurrence est rude ! Mais nous avons un profil atypique. Ca joue en notre faveur. Et surtout, nous sommes destinés aux francophones du monde, pas aux français de France ! Nous avons un gros lectorat en Afrique et proche Orient, c’est un lectorat que d’autres n’ont pas.

Pouvez-vous nous citer une anecdote, un beau moment, que vous avez vécue grâce au Fil rouge ?

Une de nos Indics se trouve au Japon ! Connaissant bien le terrain, elle nous a conseillé de démarcher les entreprises de boxes, boites de produits japonais (candys, make-up) que l’on reçoit chez soi, partout dans le monde, une fois par mois. C’est un concept qui se fait beaucoup en Asie.

Nous les avons donc démarchés et avons pu recevoir quelques samples de ces boxes. Le Japon dans sa boite aux lettres ! Ce n’est pas tous les jours que ça arrive ! En plus d’avoir pu recevoir des Kit-Kat au wasabi, des baumes à lèvres goût piment, nous avons agrandi notre database !

Expérience amusante et qui nous permet de converser avec le Japon de temps en temps et de découvrir les derniers produits à la mode !

Que vous apporte Le fil rouge ?

Tout d’abord une satisfaction personnelle. Celle d’essayer de mettre en place une idée qui me tient à cœur pour ne pas avoir de regret futur de ne pas avoir tenté ma chance.

De plus, le projet consiste à parler des pays et rencontrer des gens de profils variés. C’est chaque jour une nouvelle aventure, je ne m’ennuie jamais.

Que vous a apporté l’expatriation ?

Elle me correspond à 100% ! Rencontres, dynamisme et découvertes. On ne se lasse jamais, il n’y a pas de routine, on vit l’aventure ! C’est vivifiant !

logo le fil rouge

marine@lefilrouge.media 

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