Maman, expat et étudiante : entre couches, cours et caïpirinhas

Maman, expat et étudiante : entre couches, cours et caïpirinhasMaman, expat et étudiante, c’est possible ! Karine raconte son expérience. Du vécu, sans filtre, pour vous inspirer vous aussi ?

J’ai obtenu mon diplôme en ces temps immémoriaux où la durée de la batterie d’un Nokia se comptait en jours. Alors que les appels – en carte prépayée – plutôt en minutes.

J’ai obtenu mon premier masters au 20eme siècle. Je me souviens. C’était en décembre. Il s’appelait alors un DESS. Et je suis partie dans la foulée en Grèce célébrer ma fin d’études. Je m’en rappelle encore. Car il fait plutôt un froid de canard en Grèce en décembre.

Et comme tout étudiante qui se respecte, j’étais alors « young, wild and free ».

Les années passent, les pays défilent (Norvège, Malaisie, Singapour). Je suis encore un peu « young » and « wild », mais je ne suis définitivement plus « free ». Car je suis devenue maman entre temps.

Ma fille est une princesse au sourire qui ferait passer ma grand-mère sans son dentier pour une petite joueuse. Et mon fils regarde Peppa Pig juste en couche, comme à Kuala Lumpur alors qu’on vit en Ecosse.

Maman – étudiante

Quand nous avons emménagé à Aberdeen, il y a presque 2 ans, je me suis rendue aux portes ouvertes du RGU (Robert Gordon University) :

  • Il pleuvait des cordes (traduction britannique : « it was raining cats and dogs ». Dans mon cas j’ai envie d’être plus précise et de dire : « it was raining massive highland cows »)
  • Il faisait 5°C
  • La nuit était tombée depuis 15h45

J’étais donc très très motivée.

L’entretien avec le responsable du masters en marketing digital finit par me convaincre. Et il scella mon destin en Ecosse.

Je reste maman et je redeviens étudiante !

Cocktail qui peut s’avérer explosif me direz vous… En effet, l’euphorie laissa vite place à la panique et son lot de questions logistiques.

  • Qui ira récupérer les enfants à l’école les jours où je serai en cours ?
  • Quand vais-je trouver le temps de lire, d’apprendre et d’écrire mes dissertations ?
  • Et les réunions pour les projets de groupe à 18h…au pub ?
  • Les courses ?
  • Les activités des enfants ?
  • Les brioches maison pour les p’tits déj ? (Je plaisante…)

Belle étude de cas de charge mentale, non ?

Ma fille me parla alors d’une dame qui habite à Londres et qui s’occupe très bien des enfants. Je lui répondis que Mary Poppins n’existait pas et brisais par la même occasion un mythe… Et le cœur de ma princesse.

Flexibilité un peu, créativité beaucoup, au pair énormément

L’option « au pair » fut retenue.

Il ne restait plus qu’a trouver une jeune fille qui :

  • Aime le temps écossais. Je pourrais toujours lui communiquer le fameux dicton des pays du nord « il n’y a pas de mauvais temps, juste de mauvais vêtements ».
  • Trouve une quelconque logique à venir passer une année dans une famille française pour améliorer son anglais.

Pour lire la suite de ce témoignage, rendez-vous sur Expat Value.

Karine, digital marketing MSc student, carpool chauffeur and food shopper by day, homework mom and bedtime storyteller by night.

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