Se faire des amies en expatriation : comment faites-vous ? Enquête 2019

Se-faire-des-amies-en-expat-UNE femmexpat 559x520Action/réaction : Je me so-cia-bi-li-se, nous nous so-cia-bi-li-sons, on se répète en boucle ce mantra, sésame d’une expatriation réussie. Oui mais de la méthode à la pratique, on fait comment ?

Les filles, c’est trop chouette, comme dit Jacques Dutronc. On vous trouve cool, subtiles, pas compliquées… c’est tout vous, enfin vos réponses ! 🙂

Et oui, car pour mieux vous comprendre, nous vous avons donné la parole. Et sur ce sujet de la sociabilisation,  nous avons mêlé ici les résultats de deux enquêtes :

  • Il y a une vieeeeeeeille enquête (2013) menée auprès de 163% d’entre vous*. Nous la citons car elle nous semble intéressante.
  • Et, en complément, la panzer division : notre dernière enquête “Baromètre 2019”, réalisée par Expat Communication et la CFE, en partenariat avec la Banque Transatlantique, nous aide à décrypter ce sujet.. On vient de se plonger dans vos 7.600 réponses… Ce baromètre est certes moins fouillé sur ce sujet précis de la question de la sociabilisation. Mais au vu du taux de réponses, les résultats sont incontestables !

* dans cette analyse, les résultats de 2013 sont suivis d’une * pour que vous vous y retrouviez.

Prêtes ? C’est parti !  

Pas égaux !

Globalement, les expatriés sont plutôt heureux de leur vie sociale, mais ce n’est pas non plus le nirvana.

  • 1/5 seulement sont très satisfaits
  • 40% plutôt satisfaits.

Statistiques de satisfaction des expatriés quant à leur vie sociale

On aurait pu attendre mieux, non ? 

En plus :

  • 12% des expatriés citent une intégration sociale difficile parmi leurs trois principales difficultés
  • 24% la solitude.

Et la solitude frappe de façon très différenciée. En gros, si vous êtes une femmes, célibataire et sans travail, appelez-nous d’urgence !

Statistiques sur la solitude en expatriation

Les faits sont donc avérés : se faire des amis en expatriation n’a rien d’évident. Après avoir quitté leur cocon, trop d’expatriés souffrent de solitude ou de difficultés d’intégration.

Alors, comment fait-on pour y remédier ?

Mais ils sont où les amis?

Grosse avancée avec l’enquête 2019 qui nous dit où vous pourrez trouver des amis. Ca vaut son pesant d’or une information pareille !

Nous avons même, pour vous en exclusivité, parce qu’on vous aime, comparé vos réponses avec celles des autres expatriés. Sites de rencontres des Femmexpat, versus le panel, voilà ce que ça donne:

COmparaison des modes de rencontres pour les expatriés et les lectrices de femmexpat

L’école des enfants est donc citée par presque la moitié d’entre vous, suivie à égalité par les voisins, les collègues et les associations d’accueil. Choisissez bien l’école d’Arthur, votre quartier et votre bureau ! Loin derrière le catéchisme, les associations humanitaires, les réseaux pros et même la vie nocturne. No comment…

Bon, nous avançons. Nous avons identifié où se cachent les amis.

Maintenant, il faut les aborder… Est-ce si facile ?

Valse à trois temps :

  • Pour 54,5%* d’entre vous, entrer dans la danse des cafés mornings et autres grégarités d’expatriés ne constitue pas un problème. Vous y rencontrez une personne et décelez immédiatement un capital sympathie qui ne demande qu’un retour sur investissement.
  • Un petit tiers, soit 30,4*%, prend « gros sur elles », discrètes comme des violettes. Elles attendent tranquillement et un peu anxieusement que vous veniez les inviter à entrer dans la ronde.
  • Une minorité (15%*) se tient à l’écart. L’idée de se retrouver jetées en pâture, ça fait des siennes dans leur boîte crânienne, voire fait sauter l’émail de leurs dents. Pas leur truc.

Poursuivons, poursuivons… Nous avons identifié les réserves d’amis, nous avons fait un premier pas.

Etape suivante, qui aborder ?

Le bon grain de l’ivraie :

  • Ratisser large et faire le tri plus tard parce qu’on pourrait toujours tomber sur la super copine pas forcément engageante au premier regard. Voilà de loin, très loin ce que font les 63%* des socialites.
  • Un tiers d’entre vous va, à petits pas menus et combatifs,  toquer aux portes et aux téléphones des « déjà installées ».
  • Un petit pourcentage se planque en embuscade près de l’école. Elles espèrent que ses portes s’ouvriront aussi sur une longue histoire… d’amitié. Encore faut-il avoir des enfants, sinon cela paraîtra un brin suspect.

Et quand on a commencé à avancer, que se dire ? (on vous mâche vraiment le travail !)

Toutes vérités blablabla…

Franchement les filles, vous avez la diplomatie chevillée à votre divin body. Vous êtes énormément, pour ne pas dire toutes, à peser chaque terme de votre conversation au trébuchet. Votre objectif absolu:  ne pas chiffonner le tout à l’égo de l’aéropage local. Tant de sagesse laisse speechless !

Quelques réponses indiquent quand même que vous dites toujours ce que vous pensez, quitte à dévoiler un dark side pas trop consensuel.

Mère Teresa : sors de ce corps !

« Les filles, c’est vraiment très chouette », comme dirait Jacques Dutronc. En temps de crise, vous courrez, volez au secours de l’autre avec une efficacité souriante, à 72%*. Ahurissant ce truc, je vous en fais le serment.

Quand même :  28%* veulent bien aider, mais pas trop quand même… Faudrait voir qu’il n’y a pas écrit « poire » sous leur frange.

Pour faire la fête, vous n’êtes pas les dernières

Qu’une invitation, même d’inconnus, frappe à votre porte et c’est tout le glitter de la vie qui coule dans vos veines qui se met à bouillir.

  • Deux bons gros tiers d’entre vous n’hésitent pas à aller pogoter sur des rythmes endiablés, ou non, si l’occasion inopinée se présente.
  • Pour le tiers restant, c’est plutôt « jamais sans mon mari, mon gars, mon chum »
  •  seul 1,9 %* frappé de timidité, n’ose pas.

Alors, on reste entre expats, ou pas…

Bon, les chiffres ne vont peut-être pas vous plaire. Le mythe des copains locaux s’effondre :

  • Vous n’êtes même pas 10% à avoir surtout des amis locaux.
  • Ok, mais pour le reste du panel ce n’est pas beaucoup mieux.

Les lectrices de femmexpat sociabilisent d'abord avec leurs compatriotes

On ne se flagelle pas. Rappelons-nous que nous, les lectrices de FemmExpat, déménageons davantage que les autres. Voilà pourquoi nous sociabilisons plus avec nos compatriotes, tout en restant ouvertes aux expatriés des autres pays. En tout cas, ce sont des chiffres utiles à connaître non?

Et pour finir l’essentiel : l’expatriation ça renforce l’ouverture !

Et bien oui, pas de panique. Quand on vous demande si l’expatriation vous a rendu plus ouverte, plus consciente des différences, plus apte à sociabiliser avec des gens différents… alors, vous êtes une écrasante majorité à crier que OUI !!!  Or pour vivre avec les expats tous les jours, je vous crois sur parole !

Alix Carnot

Portrait Alix Carnot

Directrice Associée chez Expat Communication, l’éditeur de FemmExpat
Auteur de Chéri(e) on s’expatrie, guide de survie à l’usage des couples expatriés.

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