Mes cheveux en expat, le casse-tête du coiffeur

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Dernier carton déballé. Dernier tableau accroché. Les enfants ont pris le rythme de leur nouvelle école. Chéri-bibi connaît tous les raccourcis pour se rendre au bureau. Et vous, là, devant le miroir de la salle de bain ce matin, vous réalisez qu’il est temps d’aller faire un tour chez le coiffeur !

 

James Bond girls ou lionnes indomptables

 

  Pour les James Bond Girl du salon de coiffure, cheveux longs, souples, avec de beaux reflets naturels…

Vous trouvez sans difficulté une paire de ciseaux pour égaliser un peu les pointes. Et pas besoin de parler cinq langues pour vous souffler un joli brushing.

Le coiffeur en expat, pour vous, c’est une simple formalité.

 

  Pour les lionnes, tignasses épaisses avec des boucles rebelles…

Les choses seront certainement beaucoup moins simples. Si vous voulez retrouver vos lunettes dans votre jungle capillaire, le salon de coiffure est un passage obligé. Déjà pas facile en France, que dire quand votre coiffeur australien vous annonce, un peu perdu, qu’il n’a jamais vu « such a head of hair ! » ? Vous prenez un air faussement détendu, sourire crispé. Et attendez le résultat de la roulette russe qui se joue sur votre tête. Du coup vous préférez l’Italie, où ça semble normal de coiffer ces tignasses. A vous enfin la dolce vita !

 

Car oui, selon vos pays d’expatriation, vous ne serez pas toutes logées à la même enseigne !

Alors pour vous qui avez besoin d’une coupe, une vraie, pour ne pas ressembler à un épouvantail. Et d’une couleur pour cacher les cheveux blancs. Voire de quelques mèches pour obtenir les jolis reflets. Et puis un soin pour soigner ces pointes sèches. D’un brushing, naturel oui, enfin pas trop plat quand même, mais pas la choucroute sur la tête non plus… Et que sais-je encore, y a pas de mal à se faire du bien, non ?

Donc oui, pour vous, ce matin-là, devant le miroir de votre salle de bain, c’est votre vie qui se joue.

 

Un cheveu sur la langue…

Quel avantage pour celles qui sont dans un pays francophone ! Ou anglophone à l’heure où la plupart d’entre vous parlent anglais. Pour les autres, pensez à dégainer votre Google Translate rien que pour prendre le rdv. Après quelques mois de cours de langue intensif de chinois, vous vous risquerez peut-être à le faire par téléphone.

Une fois arrivée dans le salon, vient l’épreuve de l’explication de la coupe.

  • Les plus prévoyantes auront pensé à emporter quelques photos pour exposer le résultat souhaité.
  • Les autres se débrouilleront peut-être avec un dessin et quelques mots importants : court, long, un peu, beaucoup, oui, non. Tchic-tchic.

Votre index et votre majeur jouent les ciseaux pour montrer les zones à couper. Le coiffeur vous pose des questions. Devant vos yeux en soucoupes version extra larges, lui aussi ne va plus employer que des mots simples. Ou alors, décider ne n’en faire qu’à sa tête pour remodeler la vôtre. En ressortant vous vous rendez compte que vous avez la même coupe que toutes les autres clientes, la seule que votre sympathique coiffeur de quartier connaisse.

 

Coiffeur français ou Google Translate ?

 Alors si vous avez la chance d’avoir une communauté d’expat assez importante à proximité, peut-être trouverez-vous un coiffeur français dans votre ville.

En fait ils sont assez nombreux à sillonner le monde, transportant leurs ciseaux et leurs compétences dans leurs valises.  Donc pour plus de tranquillité, exit le coiffeur de quartier, on fait un peu de route si nécessaire, et on ne se prend pas la tête à se faire comprendre.

Attention quand même. Car fort de la french technique qu’il est venu vendre ici, le coiffeur français peut avoir tendance à essayer sur vous de nouvelles coupes que vous, finalement, n’aimez pas vraiment. Confiance, oui, mais pas les yeux fermés !

 

 Pour celles qui n’ont pas le choix, Google Translate est votre ami.

Mais il n’est pas vraiment très bon pour traduire le nom des coupes de cheveux. Votre carré plongeant risque de faire un plat. Commencez donc par quelque chose de simple avant de laisser votre coiffeur se lancer dans une coupe courte hyper déstructurée. Idem pour la couleur, on la choisit sur catalogue, naturelle pour ne pas risquer de ressembler à Yvette Horner à la sortie.

 

 

Les bonnes surprises

Notez bien cependant que le coiffeur local, c’est aussi de belles histoires. Le massage du crâne qui vous détend après le shampoing, la manucure pendant que votre couleur se fixe… Parce qu’il existe des pays où le service est une vraie culture et où les femmes vont chez le coiffeur plusieurs fois par semaine juste pour le plaisir de se faire chouchouter à des prix super abordables.

Pour celles-là, le retour en France, avec sa couleur-coupe-brushing à cent euros, risque d’être un moment difficile. Alors profitez-en !

 

Maïté Mougin

 

 

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