4 Expat entrepreneures engagées

Être expatriée et lutter pour un monde plus juste, plus propre, moins pollué n’est pas une équation facile. Nous avons déjà eu l’occasion de traiter de ce sujet il y a quelques semaines. Comment faire pour agir à son niveau, dans des pays où la prise de conscience écologique n’a pas encore eu lieu ? FemmExpat a rencontré 4 entrepreneures engagées, sur 4 continents. Des parcours inspirants, que nous sommes heureuses de faire connaître !

En Grèce, Bénédicte et la Fresque du Climat

Au Brésil, Vanessa et Ponto Deco

Au Mali, Béatrice et R’Plast Mali

Aux USA, Julie et Closiist

En Grèce, Bénédicte et la Fresque du Climat

fresque climat

Après sept ans à Rabat au Maroc, Bénédicte rentre en France trois ans, avant de repartir en 2018 pour Athènes avec son mari et leurs trois filles. Bénédicte est romancière. En parallèle de son activité artistique, elle est devenue animatrice de la Fresque du Climat. Voici son témoignage. 

Mon cheminement : de la déprime à l’action

Tout a commencé par un instant bien connu des FemmExpats.

Août 2018, notre déménagement vient d’arriver, je vide les cartons. Lorsque les objets ont trouvé leur place – ou pas – je pose les cartons aplatis sur le balcon en attendant de les descendre à la benne de recyclage dans la rue. Au bout de quelques heures je suis en sueur. Il fait très chaud. Je m’offre un verre d’eau et un peu de clim, et je regarde par la fenêtre. Le tas de cartons a envahi tout le balcon, jusqu’au garde-fou. À côté, un autre tas plus volumineux encore : papier bulle, lambeaux de scotch, feuilles de papier kraft chiffonné.

Une angoisse soudaine me saisit la gorge. Tous ces objets, tous ces meubles qui ont voyagé d’un bout à l’autre de l’Europe, tous ces emballages à jeter, tous ces trajets que nous ferons – en voiture ou en avion – pour rentrer voir notre famille et nos amis en France ou pour visiter notre pays d’adoption… Tout cela fait de moi l’une de ces personnes dont le mode de vie est incompatible avec les limites physiques de notre Terre. Oui, à cause de gens comme MOI, les générations à venir vivront dans un environnement dégradé.

Je le savais déjà mais ce jour-là je le saisis dans ma chair. Une boule de culpabilité et d’angoisse se forme dans ma gorge. Elle y restera pendant plusieurs mois. L’heure n’est plus aux petits gestes. Il faut agir en grand. Changer de paradigme. Mais je me sens incapable, impuissante. Tellement impuissante !

Et je m’enfonce dans une déprime écologique.

Petit à petit, je comprends que la culpabilité et l’angoisse n’ont jamais rien résolu, et que le seul moyen de m’apaiser – et d’être utile – est d’entrer dans l’action. De faire ma part pour le développement d’une société plus vertueuse et plus résiliente. J’attaque le sujet par divers côtés. J’engage notre famille sur un chemin de sobriété et de réduction des déchets, je sers le café et donne des cours d’anglais à des migrants, j’entame l’écriture d’un roman sur l’exil, la migration et la recherche de sens (à paraître).

Et puis le Covid arrive, et avec lui l’espoir d’un « monde d’après » plus sobre et plus juste. Comme beaucoup je fais le gros dos, je me recentre sur l’essentiel : ma famille, l’écriture de mon roman… Et j’attends. Et puis les écoles rouvrent enfin, les magasins et les frontières aussi et je comprends que le monde n’est devenu ni plus sobre, ni plus juste.

Mais pas de déprime, cette fois : je vois désormais les choses différemment. La bonne nouvelle, c’est que si je fais partie du problème, cela signifie que je peux également faire partie de la solution. Il est temps de passer à la vitesse supérieure. 

Mon mode d’action : l’écriture et la Fresque du Climat

Certains inventent des solutions techniques révolutionnaires, d’autres plantent des arbres ou militent… Mon mode d’action à moi, c’est de raconter des histoires. Or il me semble qu’en matière de récits notre société manque cruellement de projections positives de notre avenir. On nous propose soit une catastrophe planétaire, soit un tout technologique effrayant et peu réaliste. C’est terrible, car je suis convaincue que l’espoir et l’imagination sont les meilleurs moteurs de l’inventivité et de l’action. Nous avons besoin de nouveaux récits motivants pour nous inspirer et nous tirer en avant. J’ai donc décidé de consacrer mon prochain projet d’écriture à l’imagination d’un futur vraisemblable mais souhaitable, qui donnerait à nos enfants l’envie de grandir.

Mais l’écriture est un processus long et solitaire. J’ai aussi besoin de concret et de rencontres. C’est pourquoi j’ai décidé de me former à l’animation de la Fresque du Climat, un outil que j’ai découvert lorsque que l’école de commerce où j’ai étudié a commencé à organiser des « rentrées climat » pour ses étudiants.

La Fresque du Climat est un « serious game » : un atelier collaboratif fondé sur les données scientifiques des rapports du GIEC qui permet au grand public, en seulement trois heures et en jouant, de comprendre les mécanismes du changement climatique. C’est un outil très puissant, traduit en 35 langues, qui a déjà permis de sensibiliser plus de 230 000 personnes dans le monde. L’objectif est de sensibiliser 1 000 000 de personnes d’ici 2022. Pourquoi ? Parce que si nous ne sommes pas tous des inventeurs, des chefs d’entreprises ou des politiciens, nous sommes en revanche tous des citoyens et des consommateurs. Et si nous voulons que nos sociétés basculent dans la transition, l’urgence climatique doit être au cœur de chacune de nos actions, de chacun de nos choix, de chacune de nos décisions, de chacun de nos votes… Ce qui n’est possible que si nous sommes de plus en plus nombreux, partout dans le monde, à être bien informés et pleinement conscients de ce qui se passe.

La Fresque permet cela.

Et pour les FemmExpat ?

Le sujet du changement climatique et de la nécessaire modification de nos modes de vie commence à devenir brûlant dans la communauté FemmExpat. On l’a vu récemment avec cet article intitulé « Mon bilan carbone en expat : on en parle ? ». L’Atelier de la Fresque du Climat peut apporter des réponses aussi bien à celles qui se sentent dépassées par ce sujet qu’à celles qui ont déjà avancé dans leur transition à titre personnel, mais qui auraient besoin de l’émulation d’un groupe pour aller plus loin.

Le format « Fresqu’online », organisé avec les logiciels Zoom et Mural, permet de participer à un atelier de la Fresque en français depuis chez soi, où que l’on soit dans le monde. Chacun peut s’inscrire individuellement aux ateliers en ligne organisés par l’association de la Fresque du Climat, mais le fait de vivre cette expérience entre expatriées qui partagent une part de vécu est très porteur et permet de se placer au plus proche des préoccupations de chacune. J’ai pu le constater récemment lors d’un atelier organisé pour les adhérents de l’association Athènes Accueil, que j’ai co-animé avec Cristina Sarris, référente de la Fresque du Climat en Grèce.

C’est pourquoi je propose aux FemmExpats un atelier « Fresqu’online » dédié, adapté à leurs problématiques particulières. Et qui sait, peut-être décideront-elles de se former à leur tour pour diffuser la Fresque du Climat dans leur pays d’adoption ?

Intéressée par un atelier Fresqu’online animé par Bénédicte en 2022 ? Inscrivez-vous ci-dessous ! Nous vous contacterons très vite !

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Ecrivain, Bénédicte est l’auteur de la série de fantasy jeunesse Oniria.
Retrouvez ses écrits sur son site – dont 
un article proposant des éléments pour mieux vivre la crise actuelle à la lumière des « cahiers de bord » écrits par son grand-père pendant la seconde guerre mondiale.

 

Au Brésil, Vanessa et Ponto Deco

ponto deco Vanessa est entrepreneure, maman de deux filles et créatrice de la marque Ponto Deco, un atelier de confection de paniers faits à la main en crochet et en fil de coton recyclé. Rencontre.

Quelle est la genèse de Ponto Deco ?

En voyageant en bateau autour du monde, je me suis formée à plusieurs métiers du numérique pour créer et vendre des produits dématérialisés. En m’installant au Brésil, j’ai réalisé l’enjeu environnemental de notre époque : les dérives de la fast fashion, de la surconsommation… J’ai donc créé en 2014 Ponto Deco, une entreprise eco-responsable et soucieuse du travail d’autrui.

Concrètement, mon entreprise fabrique des objets de décoration intérieure avec les résidus des usines de textile du sud du Brésil. Ces surplus, qui quelques années auparavant partaient à la poubelle, deviennent entre les mains de mon équipe de véritables objets design, durables, de qualités et garantis !

Vanessa, raconte-nous une de tes journées type au Brésil ?

Je me lève à 7h00 et je bois aussitôt un jus de citron, car je suis une femme de mon temps ! J’habite à Rio de Janeiro avec mes deux filles et mon atelier est dans l’Etat de São Paulo, ce qui me demande parfois de me dédoubler, sauf que je n’ai toujours pas réussi. Alors une fois par mois je monte dans un bus de nuit tout simplement.

  • 5h45 : le bus arrive à Piracicaba, je prends directement ma voiture de location je suis à 7h00 à l’atelier, à peine le temps de faire une toilette que des filles de l’atelier sont déjà là. Je commence ma journée en visitant mes fournisseurs, là j’achète 200 à 300 kilos de fil selon les arrivages puis je fonce à ma banque pro. J’ai toujours des trucs à voir avec eux ou bien eux avec moi.
  • 12h00 :  je déjeune systématiquement dans le même resto. Un resto au kilo très modeste. Enzo le propriétaire du resto me dit « Salut la française ! »  Tout le monde me connaît là-bas, je suis l’extra-terrestre. Alors que la majorité des personnes n’est jamais allée à Rio moi j’y vis et je viens dans leur ville tous les mois… Et en plus de tout, je suis Française !
  • 13h00 : avec Paula, ma chef d’atelier, nous travaillons sur les prototypes. Pendant qu’elle affine ce travail moi je prépare les commandes pour les artisans du crochet, cela veut dire combien de pièces va t’on fabriquer cette semaine et qui va les produire.
  • 15h00 : Adesio, le seul homme de l’équipe, vient chercher les sacs hyper lourds de fil pour produire, les dépose chez les filles et récupère ce qu’elles ont produit dans la semaine.

Je reste encore une journée et le lendemain, je reprends mon bus de nuit direction Rio. Je suis heureuse, le sentiment du travail accompli, je vais dormir non-stop car j’ai pris l’option « Lit ».

Comment est organisée la vie de l’atelier ?

Les jeunes femmes du village sont heureuses de travailler pour Ponto Deco, c’est un bon plan pour elles. Elles n’ont aucune pression et travaillent depuis chez elles. Elles crochètent le soir ou pendant les quelques heures d’école de leurs enfants. Souvent elles font leur crochet en regardant une telenovela.

Pourtant toutes ces femmes ont des histoires personnelles vraiment dures. C’est Paula, la chef d’atelier qui me remonte toutes ces difficultés. Je suis à l’écoute, je propose des solutions.

Pour donner un souffle positif encourager les femmes de l’atelier, j’ai décidé que les histoires devaient rester à la maison. A l’atelier, c’est positive attitude, le rush, c’est bosser bien pour être fière de soi. Malgré tout ces femmes restent fortes et ont beaucoup de ressources, Ponto Deco en est une et je suis très fière de cela.

Comment se passent tes relations avec les autres membres de l’équipe ?

En règle générale, j’essaie de me fondre dans le décor. Je porte un short et T-shirt, toujours les mêmes. Je me suis créé un uniforme de travail avec le temps : celui qui me permet de ne ressembler à rien, c’est très important pour moi. Ma différence, c’est quoi ? Celle d’être blanche et européenne.

Beaucoup de kilomètres nous séparent avec ces personnes et pourtant… Nous travaillons très bien ensemble, je m’entends facilement avec eux. J’adore être là-bas, je me sens très utile, c’est un sentiment extrêmement agréable, je dirai même puissant !

Je fais actuellement le métier le plus gratifiant que j’ai eu l’occasion d’exercer. J’aide concrètement des familles à vivre mieux, en plus de fabriquer et de vendre des objets faits mains, de qualité et garantis ! Il est important pour moi de laisser une trace positive !

Vanessa Pol est la fondatrice de Ponto Déco, dont vous pourrez retrouver les jolies créations ici !

Au Mali, Béatrice et R’Plast Mali

O plastic Day MaliCeux qui ne connaissent pas bien le continent ont souvent cette image de plages insalubres, remplies de déchets plastique. Pourtant, les choses ne sont pas aussi simples qu’elles en ont l’air. Une bouteille en plastique, contrairement à notre usage dans les pays du Nord, en Afrique, a plusieurs vies. Béatrice Roby, expat coach chez Expat Communication est également présidente depuis quelques années de R’Plast Mali, une initiative née de la volonté d’industriels pour diminuer les déchets au Mali et plus particulièrement les déchets plastique et développer une économie circulaire. Concours de start’ups, mais aussi opérations de sensibilisation des populations… Béatrice se bat sur tous les fronts. Explications.

Béatrice, une bouteille plastique, au Mali, ça a plusieurs vies. Peux-tu nous expliquer ?

Après son utilisation lors de l’achat, l’ensemble des « bidons » (on dit bidon ici dans le langage de la rue) sont vendus aux vendeuses de jus (de gingembre, de tamarin…) que les femmes font et vendent pour se faire de l’argent de poche. Tant que les bouteilles sont en bon état, elles sont lavées et réutilisées. En fin de vie elles servent à mettre de l’essence pour les vendeurs des rues. La bouteille finit ensuite sa vie dans la rue, dans les caniveaux… et si on a de la chance dans la décharge.

Quels sont les risques d’une telle sur-utilisation des bouteilles plastique ? 

Les bouteilles sont lavées à l’eau froide et donc les microbes sont transmis de bouteille en bouteille et puis la bouteille s’imprègne du liquide qu’elle a contenu. Les risques sanitaires sont énormes.

Quel est le rôle de R’plast Mali ?

R’Plast Mali a 3 objectifs : valoriser les déchets plastique et plus particulièrement les bouteilles plastique, trouver un débouché pour ces déchets et participer ainsi à une économie circulaire, et ainsi améliorer l’environnement et la qualité de l’air.

Et concrètement ?

Et bien à ce jour, nous avons accompagné des porteurs de projet dans la transformation des bouteilles plastiques et nous travaillons sur la collecte et le broyage du plastique qui est très demandé en Occident.

Et côté sensibilisation ?

Le 20 novembre a eu lieu le Zéro Plastic Day, une journée pour sensibiliser les populations à ces risques. Il faut savoir qu’il y a très peu de recyclage ici, la population a peu conscience des méfaits du plastique. L’assainissement est balbutiant ici, nos ordures sont récupérées par des enfants qui les mettent dans des charrettes et les portent en dehors de la ville. Ici les enjeux du recyclage du plastique sont encore mal connus du grand public ! Dans les magasins, on demande un sac plastique même pour une boîte d’allumettes !

Pour découvrir R’Plast Mali, rendez-vous sur leur site.

Béatrice Roby est aussi Expat Coach chez Expat Communication ! Profitez d’une séance découverte gratuite de 30 min, en vous inscrivant ici !

Aux USA, Julie et Closiist

closiistClosiist est la combinaison de deux mots: Close pour la proximité et Ist (en grec) pour la philosophie. Plus concrètement, il s’agit d’un eshop spécialisé dans les produits écologiques aux USA. Mais le projet ne s’arrête pas là… Rencontre avec Julie, une entrepreneure à l’énergie communicative !

Dans quel contexte êtes-vous arrivée à New York ?

Depuis toute petite, je me suis formée pour devenir entrepreneuse. J’ai étudié le droit, puis la psycho, puis de la comptabilité et de la gestion. Et puis j’ai rencontré mon partenaire de vie, Benjamin. Il parlait aussi d’entreprenariat, de voyages, et déjà de bateaux. Après le BTS, on a eu notre premier fils, Adam. Puis j’ai continué à apprendre à propos des différentes méthodes de ventes. J’ai même fait du porte à porte, j’ai adoré le fait de ne jamais baisser les bras. Puis, un jour je me suis dit que je ne pouvais pas dire à mon fils de réaliser ses rêves sans avoir réalisé les miens. Avec Ben, on s’est dit que pour réaliser nos rêves il nous fallait améliorer notre anglais. Alors on est arrivé à NY, en tant qu’étudiants. Ce n’est pas facile, car la vie est chère. On a appris à vivre avec moins qu’en France. On a eu des hauts et des bas.

Et comment est né Closiist ?

Sacrée histoire! En mars 2020, j’ai attrapé la Covid. Et une cela a duré deux mois! Deux mois à être alitée, avec de grosses difficultés respiratoires, fatigue,… Étant au début de la pandémie, les nouvelles que nous avions étaient très mauvaises concernant les chances de s’en sortir à l’hôpital. On a beaucoup parlé tous les 3. Et on s’est dit que c’était mieux que je reste à la maison, aller à l’hôpital n’était absolument pas rassurant ! J’avais écrit tout un protocole à suivre selon mes symptômes. Les garçons ont été merveilleux. Malgré la peur, ils ont réussi à me soigner. J’ai eu énormément de soutien grâce au réseau aussi. Après deux mois, alors que j’allais un peu mieux, je suis allé faire une radio de mes poumons, pour m’assurer que tout allait bien. Et j’ai appris ce jour-là, qu’étant enceinte depuis deux mois, cela expliquait ma réaction aussi violente face au Covid.

On a eu l’idée de Closiist à peu près à cette époque. Ben rêvait de partir en mer loin du COVID. Et on s’est dit que l’on pourrait combiner un e-shop écolo avec une vie en bateau. L’idée c’est d’associer le transport en bateau a la mission écologique de Closiist. Rencontrer des futurs partenaires en chemin et sensibiliser à la protection des océans.

Vous êtes déjà en mer alors ?  

Non, en octobre 2020 Closiist était prêt à démarrer, mais entre-temps, notre fille est arrivés. Avec peu de moyens, on a créé l’entreprise nous-mêmes. On a ensuite trouvé des personnes pour faire les popups, pour la communication et nous aider pour la gestion. Aujourd’hui, nous cherchons un partenaire et des investisseurs. Nous avons des bons résultats, et on a besoin de financement supplémentaires pour passer à la vitesse supérieure.

Tout notre business model est construit autour de l’écologie. Par exemple, nos colis sont expédiés via un service qui compense les émissions de carbone (Sendle). On vend des produits qui sont fabriqués en respectant l’environnement. On apprend beaucoup en échangeant avec nos fournisseurs et c’est très intéressant de comprendre pourquoi ils font tels ou tels choix, pour la fabrication de leur produits. On se partage des idées. L’équipe de Closiist pourrait vous dire que c’est très enrichissant.

Et demain ?

On a des tonnes de projets ! On aimerait offrir des reportages à nos clients, sur nos produits, sur des artisans, des business écologiques, présenter des associations qui travaillent à la protection de l’environnement et des océans. On veut s’assurer de la provenance de nos produits pour nos clients.

Nous aurons une grande part de travail à faire à bord du voilier. C’est pourquoi on aimerait trouver quelqu’un qui pourrait s’occuper à terre de la logistique. On a beaucoup à faire. C’est une aventure passionnante ! Et pourquoi pas, bientôt, nous pourrons la partager avec vous !

Mes premiers conseils seraient de beaucoup lire et d’échanger avec des entreprises responsables. Il est facile de se tourner vers une solution qui nous semble logiquement plus écologique, et en creusant de finalement comprendre qu’elle va engendrer plus de pollution.

Julie est la fondatrice du site https://closiist.com/ également dispo sur Instagram et sur Facebook !

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