Entreprendre n’a pas toujours été une évidence mais depuis que vous êtes arrivée au Brésil et que vous avez rencontré Emilie, vous avez une folle envie de vous lancer. Cette nouvelle expatriation vous a obligé à mettre votre carrière sur pause où vous manquez d’énergie pour chercher un nouveau poste malgré tout vous avez envie de faire quelque chose avec du sens et pourquoi pas une boite ! Parmi les signaux au vert : votre duo avec Emilie fonctionne à merveille, vous avez plein d’idées, vous vous sentez plus forte à deux, le pays s’y prête et vous riez beaucoup ! Et si c’était le bon moment pour vous associer en expatriation ? Pour vous aider à faire le bon choix, Sophie Courtin, de L-Start vous propose de faire le point. Et d’abord, en répondant à 3 questions indispensables :
1/ Quelle personne êtes-vous ?
La question peut surprendre mais elle n’est pas évidente. Bien se connaitre demande un travail de développement personnel mais aussi d’introspection que beaucoup ne mènent pas. Dans le cas d’une association, il est important de comprendre comment vous fonctionnez pour prévenir l’autre mais surtout chercher un associé avec lequel vous serez compatible.
Voici quelques pistes pour vous aider à réfléchir sur votre comportement : résistance au stress, besoin de nouveauté, capacité à collaborer, capacité à décider, déléguer, innover ou fédérer…
De nombreux tests peuvent vous aider à mieux vous connaitre : MBTI, VIA, Ennéagramme, IKIGAI…
Prenez le temps de le faire si vous souhaitez vous associer, cela vous permettra de définir le partenaire compatible et complémentaire !
Peut-être réaliserez-vous que votre fort tempérament et votre goût pour décider vous porteront plus vers un projet solo.
2/ S’associer en expatriation : quelle est votre ambition ?
On parle ici de votre ambition personnelle (votre projet de vie) mais aussi l’ambition que vous mettez derrière cette association.
A titre personnel : combien de temps souhaitez vous consacrer à ce projet, est-ce un projet à long terme ou juste le temps de votre expatriation, comment va-t-il s’inscrire dans votre vie perso (en terme de vacances, d’impératifs…)
A titre professionnel : Si votre projet est ambitieux, il faudra des moyens pour y parvenir et cela demandera du temps et de l’engagement.
Une association capitalistique permet d’aller plus vite et une association opérationnelle vous permettra de réunir des talents pour mettre en place un projet plus abouti. Monter et piloter un projet requiert de connaitre le domaine juridique, le marketing ou la comptabilité. Si en plus il faut maîtriser la vente ou la communication, cela fait beaucoup de compétences qu’il est difficile d’avoir quand on se lance seul.
Si votre priorité est votre besoin d’autonomie, de flexibilité et votre quête de sens, il faudra peut-être privilégier l’entreprenariat en solo.
3/ Quelles sont les compétences qui manquent ?
Cela fait quelques semaines que vos discussions avancent avec Emilie et les contours du projet commencent à se dessiner. Grâce à la première question, vous avez également une idée plus juste de vos traits de caractères et peut être vos talents. Vous savez donc exactement ce dont vous avez besoin (ou ce qu’il vous manque).
Etes-vous plus à l’aise dans le rôle du commercial, du chef de produit, du community manager ou du comptable ? Cela dépend bien évidement de ce que vous allez vendre cependant vous l’aurez compris, il est important que votre associé soit bon dans les domaines ou vous n’êtes pas la meilleure.
Vous l’aurez compris, s’associer en expatriation avec une personne que l’on apprécie et qui nous ressemble, ne sera pas toujours une bonne option. Il faut penser palette de compétences et complémentarité.
Alors comment savoir si Emilie est la bonne associée ? Et si vous proposiez à Emilie de faire le même exercice que vous pour s’interroger sur ses talents, ses ambitions et ses besoins ?
Un peu comme un mariage, chacun doit trouver un équilibre et se sentir libre. S’associer en expatriation nécessite de prendre le temps de sonder vos motivations à toutes les deux.
Article réalisé par Sophie Courtin-Bernardo, Fondatrice de L-Start
L-Start, c’est un parcours de 6 mois, 100% digital, conçu par des entrepreneures pour des entrepreneures pour accélérer la réussite de votre projet ! 6 mois pour passer de l’idée aux premières ventes, entourée d’un collectif d’expertes et de porteuses de projet. Pour retrouver la genèse de ce réseau qui accompagne des expat entrepreneures depuis ses débuts, rendez-vous ici.
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