Les six points pour trouver une mission à l’étranger

Dans votre pays d’origine, tout roulait côté pro. Vous aviez votre activité, souvent salariée dans une boîte dont vous possédez les codes et dans une culture qui est la vôtre.
Mais, coup de pied dans la fourmilière, et vous voici en expatriation. Ca pique un peu !

Comme vous êtes « adaptable » vous commencez à vous sentir à l’aise dans votre nouveau pays, et la recherche d’une opportunité professionnelle vous chatouille.
Seulement, vous ne savez pas trop par où tirer le bout de laine de la pelote !

Vous allez aussi devoir vous « adapter » professionnellement et ne pas obligatoirement essayer de calquer votre vie pro d’avant à celle d’aujourd’hui. Alors, pourquoi ne pas commencer par chercher une mission ? c’est plus souple, plus simple, et cela vous permet aussi de garder un équilibre vie pro/vie perso ce qui est vraiment important en expat.

Donc nous vous livrons les six points clés pour trouver une mission à l’étranger. 

 

Les conditions de travail locales

 Avant toute chose, renseignez-vous sur les conditions administratives du pays d’accueil : le type de visa qu’il vous faut pour travailler, les conditions salariales, le type de prestations sociales qui sont en vigueur dans le pays d’accueil, la législation du travail, le nombre de congés que vous pouvez prendre, le taux d’imposition, etc. 
Vous vous rendez compte qu’il est souvent difficile de cocher toutes les cases… Mais ne vous arrêtez pas à ces constatations, vous allez pouvoir quand même travailler, et ceci en utilisant le portage salarial.  – Encore, assez mal connu encore le portage salarial est pourtant le « facilitateur » pour l’emploi du conjoint en expatriation. 

 

La culture professionnelle du pays

Faites connaissance un minimum avec la culture professionnelle du pays dans lequel vous résidez… Ex : les Russes préfèrent aussi la communication directe : les face-à-face sont préférés aux échanges électroniques ou téléphoniques, car ils sont jugés plus pertinents. 

En Asie, il faut surtout ne pas perdre la face, etc… Dans certains pays, il faut être rigoureusement à l’heure, dans d’autres, c’est plus aléatoire. Bref, vous allez devoir mettre de côté, tout ce que vous avez appris depuis des années, pour vous fondre dans une autre culture, tout en gardant votre identité bien sûr. 

Prenez des informations, rencontrez des personnes francophones qui vous parleront des coutumes professionnelles du pays, pour vous éviter de faire des impairs dès le premier rendez-vous. 

 

Tissez votre réseau en présentiel et virtuel

  • Allez dans les afterworks aussi bien francophones qu’internationaux, faites vous faire des cartes de visite afin de faire des échanges.
  • Identifiez des contacts que vous pourrez ensuite solliciter. 
  • Faites des recherches sur LinkedIn. 
  • Consulter la listes des 150 structures qui facilitent la recherche d’emploi à l’étranger d’Expat Value.

Une fois votre « fichier » et réalisé, vous hiérarchisez les personnes à contacter, en mettant en priorité. Les personnes avec qui vous vous sentirez le plus en confiance plutôt que de taper trop haut, et perdre votre énergie et vos cartouches. Ce fichier n’est à exploiter qu’une fois que vous vous sentez « prêt ». 

 

Répertoriez les entreprises francophones ou internationales

Répertoriez les entreprises francophones ou internationales présentes sur le territoire dont l’activité vous intéresse : étudiez ce qu’ils font dans le pays pour identifier là où vous pouvez apporter votre expertise. Pour cela aller dans les chambres de commerce, ne pas se cantonner à la chambre franco-monpaysderésidence, mais si vous êtes à l’aise dans une ou plusieurs autres langues par exemple, d’autres chambres de commerce peuvent vous ouvrir des opportunités, à commencer par les chambres européennes, les fameuses Euro cham.

 

Le CV

Faites un ou plusieurs CV, suivant l’expertise que vous souhaitez mettre en valeur, et suivant le type de mission que vous souhaitez avoir : CDI, CDD, mission en free-lance. Bien sûr, ce CV sera au minimum en français et/en anglais, et si cela vous est possible dans la langue du pays d’accueil. (on n’ira pas jusqu’à vous demander un CV en thaï.) .
Adaptez-le au pays d’accueil :
 au Brésil, vous présenterez un CV en brésilien et un CV en anglais, il sera succinct et objectif, et va mettre votre expertise en exergue. Pas de blabla, dans beaucoup de pays, une page suffit. Références bienvenues !

 

La dernière étape : le portage salarial

Une fois que votre organisation est mise en place et que vous possédez bien votre stratégie, pour simplifier tout ce qui est administratif, lancez-vous ! Proposez à un client ou futur client, de travailler pour lui en portage salarial. C’est simple : un contrat entre la société de portage et lui, et une facturation entre le portage et le client. Vous qui effectuez le travail, vous déterminez un salaire mensuel, que vous versera la société de portage. 

En live : Toutes les questions que vous vous posez sur le portage salarial sur notre Facebooklive Expatvalue/Sage
Maintenant à vous de jouer ! 

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Ce texte est un publi-rédactionnel

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