Bilinguisme : mode d’emploi

Depuis une vingtaine d’années et grâce aux progrès des sciences cognitives, toutes les études le confirment : être bilingue contribue à une plus grande plasticité cérébrale, une amélioration des réserves cognitives et en conséquence une plus grande flexibilité intellectuelle. La pratique de l’alternance des codes linguistique permet aux enfants bilingues de développer plus facilement leurs capacités d’attention, de planification, de résolution de problèmes et de concentration. 

Depuis sa création en 1954, l’École Jeannine Manuel n’a cessé de réfléchir aux mécanismes d’apprentissage d’une langue étrangère chez les jeunes enfants, tout en concevant et en faisant évoluer ses propres méthodes. Pilier de sa pédagogie active, le bilinguisme français-anglais est au cœur de son projet.

Tel que nous le comprenons, ce bilinguisme est ambitieux et exigeant. Il s’agit de la capacité à s’exprimer, en français comme en anglais, à l’oral comme à l’écrit, avec la même précision, la même finesse. Il implique un apprentissage précoce et une véritable immersion culturelle. 

Comment élever un enfant bilingue ?

Le bilinguisme confère des avantages cognitifs chez l’enfant, tout au long de la vie adulte et même  jusqu’en fin de vie. Si la règle d’or consiste à commencer l’apprentissage le plus tôt possible, les contextes familiaux peuvent varier.

L’École Jeannine Manuel cherche un équilibre entre les élèves : 

• binationaux (dont l’un des deux parents parle français). 
• élèves français (dont les deux parents parlent français). 
• élèves non-francophones (dont aucun des parents ne parle français). 

Dans tous les cas, il est recommandé que chaque parent communique uniquement dans sa langue maternelle avec l’enfant et évite de parler dans d’autres langues. D’autres moyens permettent d’exposer l’enfant à plusieurs langues dès le plus jeune âge.

Parmi les solutions existantes et les recommandations, citons les quatre suivantes :

• Le temps passé avec une nounou ou une jeune fille au pair qui parle une langue étrangère constitue une bonne introduction à une deuxième langue que l’enfant pourra étudier par la suite. 

• Lire à l’enfant dans la langue maternelle du parent peut lui donner le goût de la lecture dans cette langue. Lorsqu’il sera plus grand, les parents pourront l’encourager dans cette voie en lui donnant des bandes dessinées, des magazines sur ses sujets préférés, et plus tard des livres et des romans. Il existe de nombreuses collections bilingues pour les enfants de tout âge. 

« On n’apprend à lire qu’une fois » disait Jeannine Manuel (dans un alphabet donné). C’est-à-dire que le processus d’association entre les signes et les sons s’établit à partir d’une seule langue. C’est pourquoi il faut absolument éviter d’apprendre à lire simultanément en anglais et en français. Il faut choisir une langue et n’introduire la seconde (en lecture) qu’une fois la première maîtrisée. Étonnamment, lorsque les bonnes méthodes sont appliquées avec rigueur, le cerveau transpose cette capacité à lire d’une langue à l’autre en quelques semaines sans interférence entre les deux langues lues.

• Enfin, regarder des séries éducatives ou même des séries destinées au groupe d’âge de l’enfant peut l’aider à intégrer certaines nuances de la langue, comme les expressions et les intonations. Il en est de même pour les émissions radio ou les podcasts, que l’enfant peut choisir en fonction de ses intérêts.

bilinguisme

Vers une véritable éducation bilingue

Il est fortement conseillé de scolariser ses enfants dans un établissement bilingue où les professeurs enseignent tous dans leur langue maternelle et où une part importante des enfants est de langue maternelle anglaise ou française. C’est le cas à l’École Jeannine Manuel qui s’attache à accueillir chaque année des enfants qui ne parlent pas l’anglais ou pas le français (parfois ni l’un ni l’autre) et de les amener tous à un vrai bilinguisme

Nos méthodes définissent une progression rigoureuse du vocabulaire et de la syntaxe. Elles s’appuient sur trois principes fondamentaux : l’immersion dans la langue, le jeu et le succès. L’imitation et la multiplication des interactions entre les enfants participent également à l’acquisition de la langue. Notre enseignement repose sur cette base essentielle voulant qu’apprendre une langue ne peut se faire indépendamment des autres apprentissages. Tout se fait alors de façon naturelle, et l’évolution suit les acquisitions des enfants, notamment en lecture. On passe donc progressivement du travail de l’anglais au travail en anglais.

Au lycée, nos élèves terminent leurs études secondaires en préparant soit le baccalauréat français à option internationale (OIB), cursus français à la fois bilingue et biculturel, soit le Baccalauréat International (IB), parcours international d’inspiration anglo-saxonne.

Ces deux diplômes sont reconnus par les plus grandes universités du monde entier

 

Jeannine Manuel

Née à Grenoble d’un père américain et d’une mère française, Jeannine Manuel s’engage dans la Résistance pendant la Seconde Guerre Mondiale. Elle rentre de Londres avec la conviction que la peur issue de l’ignorance était grandement responsable de ce conflit. Dix ans après avoir participé à la libération de Paris en août 1944, elle créé son école bilingue afin de promouvoir la compréhension internationale. En 1966, Jeannine Manuel écrit ces quelques lignes : « Le but de l’enseignement bilingue dépasse largement celui de la simple acquisition d’une langue étrangère. (…) Il consiste à former des hommes complets, ce qui signifie des individus conscients de leur présence dans le monde, intéressés par le déroulement de l’histoire qui les entoure, prêts à participer à cette histoire ».

 

L’enseignement des autres langues

Le plurilinguisme et le multiculturalisme sont inscrits dans la dynamique de nos apprentissages. Le chinois est enseigné ½ heure par jour du CE2 au CM2, puis 3h par semaine dans le secondaire. Comme en anglais, le programme est fondé sur l’immersion dans la langue, l’acquisition du vocabulaire et des structures utilisées par des enfants chinois du même âge. L’objectif est que nos élèves puissent parler, rire et partager avec leurs amis chinois, qu’ils développent une ouverture sur l’Asie, et soient à même de pouvoir étudier ou travailler en Chine. En cinquième, tous les élèves peuvent débuter une nouvelle langue européenne: l’allemand, l’espagnol ou l’italien.

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Ce texte est un publi-rédactionnel

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