Le Café de rentrée : de l’importance de l’étiquette

Cafe-de-rentree-de-l-importance-de-l-etiquette-UNE femmexpat 559x520Ses cartons de déménagement ou ses valises d’été sont rangées. Ses enfants viennent de reprendre le chemin de l’école. Et son mari est au bureau ou en voyage d’affaires… Les affaires reprennent pour la femme expat !

En ce début septembre, la voilà en effet qui frétille à l’approche du grand jour. Celui du Café rencontre / de rentrée / de bienvenue / d’accueil*…

Appelez-le comme vous voulez. Mais surtout ne le ratez pas ! Il lance les festivités : une nouvelle année commence dans le monde merveilleux des expatriées !

Que vous soyez une novice en expatriation ou une vétérante chevronnée (option 1 : 14e Café d’accueil de votre carrière, cafés répartis entre cinq villes, sur trois continents – ou option 2 : 9e Café d’accueil – d’affilé – dans cette même ville)… Révisez vos classiques !

En effet, afin de tirer profit au maximum de cette merveilleuse opportunité qui vous est offerte de vous faire des copines, ne perdez pas votre temps à tenter de nouer des amitiés sans lendemain. Pour y voir clair parmi les différentes catégories de femmes expats faisant leur rentrée, il est essentiel de leur coller des étiquettes.

La foule des participantes au Café de rentrée va être divisée en deux clans : les petites nouvelles (étiquettes bleues avec leur prénom et le nom de leur quartier) et les anciennes (étiquettes vertes).

Quatre conseils préalables pour favoriser l’amitié naissante

  • Si vous travaillez (et que vous avez posé votre demi-journée pour cet événement majeur) ou cherchez un job, ne le dites pas, vous pourriez faire fuir.
  • Bien sûr, quelle que soit votre situation, vous n’êtes pas célibataire !
  • Que vous en ayez ou non, parlez de vos enfants.
  • Faites toujours croire que vous habitez dans le même coin que votre interlocutrice, car la femme expat bien implantée sort rarement de son quartier.

Les petites nouvelles (étiquettes bleues) :

Face à une étiquette bleue, la vraie question qui se pose est : “D’où arrive-t-elle ?”. En effet, avant même de chercher à connaître votre prénom ou de s’intéresser à vos (sûrement passionnants) hobbies, toute nouvelle interlocutrice qui vous adressera la parole voudra savoir d’où vous arrivez.

Vous arrivez de France ??…

C’est donc votre première expatriation ?! Courage. Vous êtes peut-être très sympathique mais, pour le moment, vous êtes une débutante et êtes en bas de l’échelle sociale des femmes expats présentes. Car, vous allez vite le découvrir, les expats ne jurent que par l’expatriation. Hors vie à l’étranger, point de salut. Il va vous falloir cette année gagner vos premiers galons d’expatriée.

Vous en êtes à votre deuxième, troisième, quatrième… cinquième pays ??

Ok, ok mais pas la peine de trop la ramener non plus ! Entre femmes expats, on apprécie l’expérience des autres tant qu’elle ne nous fait pas trop d’ombre. Et puis surtout, il y a pays et pays. Et tous n’ont pas la même valeur. Il y a des pays “faciles” et des pays réputés comme étant “durs”. Il y a des pays “placards” et des pays “tremplins”. Enfin, il y aussi des pays qui n’intéressent personne.

Pour se positionner face à une éventuelle future nouvelle amie, la femme expat procède donc à un nouvel étiquetage. Chacune possédant sa propre échelle de comparaison en fonction de là où elle vit. Ainsi, à un Café de Dacca Accueil, une expat arrivée de Phnom Penh pourra passer pour une petite joueuse, voire une nantie. Ce qui ne risque pas franchement de lui arriver à la rentrée de Singapour Accueil.

Attention aussi au “froissage d’ego” quand vous annoncez le pays dont vous arrivez.

L’expatriée installée depuis belle lurette dans un pays riche ne voit pas toujours arriver d’un bon œil celle qui vient d’un pays peu développé. Elle risque de dénigrer la facilité de sa vie. À l’inverse, il faut toujours se méfier de celle qui débarque d’un pays dynamique et pointu. Il ne faudrait pas qu’elle nous prenne pour des ploucs (non mais oh !).

Les ‘’anciennes’’ (étiquettes vertes) :

La femme expat qui rempile pour une nouvelle année dans son pays d’accueil joue donc à domicile.

Mais si elle ne vient pas pour se faire des amies (comme une vulgaire nouvelle), elle va tout de même en profiter pour “renforcer son tissu amical”. En effet, turn-over des expats oblige, la femme expat “ancienne” a mathématiquement moins d’amies en septembre qu’elle n’en avait en juin. Mais elle a son honneur et ne va pas se jeter sur les petites nouvelles. Elle préférera miser sur des amies d’amies, des filles croisées l’année dernière mais qu’elle ne connaît pas très bien.

Attention, la catégorie des anciennes est très hétérogène et toutes ne sont pas animées des mêmes intentions. Observez ainsi cette expat à l’étiquette verte qui papillonne d’un stand à l’autre tout en cherchant à nouer beaucoup de contacts. C’est qu’elle entre en deuxième année.

N’étant plus une novice, elle est arrivée au Café avec le cœur bien plus léger qu’elle ne l’avait en septembre dernier. Car elle est maintenant délestée d’angoisses existentielles du type : « Où trouver un coiffeur qui parle français ? », « Dois-je vraiment payer les heures sup’ de ma nanny ? », « Où acheter des rillettes ? ». En ce début de deuxième année, elle erre à son gré dans le ball-room de l’hôtel qui l’accueille. Et peut juger en toute liberté de l’opportunité ou non de créer de nouvelles amitiés.

La femme expat en dernière année

Passons maintenant à cette autre femme expat qui semble encore plus détendue et adepte du lâcher prise total. Celle-ci vient d’entrer en dernière année ! Pas la peine, pense-t-elle, de se faire de nouvelles amies. Cette année, elle va surfer sur ses acquis et profiter des dernières activités ou visites qu’elle n’a pas encore faites. Elle va s’appuyer sur ses fondamentaux : ses copines de promo. C’est-à-dire celles qui sont arrivées en même temps qu’elles. Et qui, logiquement, vont repartir à peu près en même temps qu’elle.

Le Café de rentrée n’est donc pour elle que retrouvailles et joie de profiter de la vie. Avant l’épreuve qui l’attend dans un an pile, Dieu seul sait où : arborer de nouveau une étiquette bleue.

Voilà donc un aperçu objectif des différentes catégories de femmes expats que vous allez croiser à votre Café de rentrée

Bien sûr, vous êtes là (officieusement) pour ragoter avec vos anciennes copines ou pour vous en faire de nouvelles. Mais n’oubliez pas de vous montrer active, investie, polyvalente et altruiste en vous inscrivant à la farandole d’activités diverses et variées qui vous seront proposées au cours de la matinée. En effet, si vous êtes une toute nouvelle expatriée et que votre intention pour cette année à venir était de vous la couler douce, vous allez vite découvrir que les femmes expats sont des êtres débordées et suractives… Bienvenue parmi nous !!

*Pour trouver l’Accueil le plus proche de chez vous, rendez-vous sur le site de la FIAFE (Fédération Internationale des Accueils Francophones de l’Etranger)

Mathilde Paterson, auteure des livres « My tailor is an expat » et « Ulysse, petit expat »

My tailor is an expat, le livre

Pour le guide encore plus complet du Café de rentrée et pour mieux comprendre tout ce qui vous attend dans cette formidable aventure qu’est l’expatriation, commandez sans plus attendre My tailor is an expat, Une bonne dose d’expatriation !!

My tailor is an expat, le livre, regroupe les 30 meilleures chroniques (toutes retravaillées) publiées sur le blog depuis son lancement en mars 2014, enrichies d’une trentaine d’autres 100% inédites !!

Au menu du livre, 9 grands chapitres dans lesquels vous retrouverez la femme d’expat dans tous ses états, les représentants de la France à l’étranger (Ambassade, Chambre de commerce, Alliance française…), l’incontournable Association d’accueil, le fameux et mystérieux ”homme d’expat”, les ”visiteurs d’expats” qui viennent squatter nos chambres d’amis à longueur d’année… et tellement plus encore

 >> Ne manquez pas non plus de parcourir le blog « My tailor is an expat » 

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Voilà enfin un livre qui parle de l’expatriation à nos enfants ! Avec Ulysse, petit expat, vous aurez une bonne base pour lancer la discussion sur l’expat avec vos bambins.

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FemmExpat vous recommande de lire aussi :

Mathilde : « My tailor is an expat », un blog d’expat bien taillé

« Ulysse, petit expat », le premier album jeunesse sur l’expatriation !

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