Se remettre aux études après un break ?

femme_ordiQuels que soient votre âge, votre situation ou votre niveau ; il est toujours possible de se remettre à étudier après un long break. Avec une sérieuse motivation et une bonne organisation, on peut réussir. You can do it !

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Mûrir son projet

Quand la fin des études remonte à loin, on ne se remet plus à étudier au hasard. On choisit souvent de le faire pour donner une autre orientation à sa carrière : veut-on augmenter ses connaissances pour être promu dans sa branche ? Exercer un nouveau métier ? Ou alors pour acquérir un bagage culturel supplémentaire ? Dans tous les cas, il est impératif de définir ses objectifs, de se fixer un but à atteindre. Isolez-vous, stylo en main, et faites une sorte de brainstorming: Qu’est-ce que je veux faire? Qu’est-ce qui correspond à mes aptitudes, à mes compétences, à ma personnalité? De quoi ais-je envie?

Etablir un tableau de bord récapitulatif peut en aider certaines. Des idées posées sur papier sont des idées claires. Vous pouvez lister les avantages/inconvénients de tel ou tel projet, vos envies/réticences ou encore vos qualités/défauts, etc… A la fin de cette étape, il est bien de savoir quel domaine vous correspond le mieux et dans quel(s) secteur(s) vous souhaitez vous orienter.

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Déterminer son parcours

Seconde étape : trouver l’établissement qui délivre la bonne formation. Si vous savez ce que vous voulez faire, c’est déjà énormément de gagné, il suffit de s’inscrire dans la fac ou l’école correspondante.

Mais pour certaines, c’est un peu flou, voire même le brouillard intense. Si vous ignorez quel diplôme préparer, le site de l’Onisep est une vraie mine d’information sur les métiers et les études qui y conduisent. Vous pouvez aussi vous inspirer de la rubrique Flash Métier afin de découvrir des domaines, des parcours et des profils de manière ludique et interactive, auxquels vous n’auriez peut-être pas pensé, et qui attirent votre attention.  De même, le ROME (répertoire opérationnel des métiers et emplois) recense les fiches métiers décrites par activités et compétences. Pour chacune d’entre elles, un lien est proposé vers les certifications permettant d’accéder au métier décrit.

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Partir de là où on en est

Peu importe son niveau actuel, l’essentiel est de s’y mettre. Pas de bac ? On peut reprendre sa scolarité pour le passer. Sinon, décrocher un DAEU (Diplôme d’accès aux études universitaires). Le DAEU propose deux options comportant chacune au minimum 4 matières (2 obligatoires et 2 optionnelles) correspondant au minimum à 225 heures d’enseignement. Les matières dépendent de l’option choisie. Retrouvez toutes les informations sur le DAEU sur enseignementsup-recherche.gouv.fr.

Par ailleurs, chacun peut faire valoir ses acquis professionnels pour redémarrer à un stade un peu supérieur que son niveau initial : la VAE (Validation des acquis de l’expérience) est conçue à cet effet. La VAE est une procédure visant à rétablir une certaine parité entre les acquis de l’enseignement classique et ceux résultant de parcours parallèles ou autodidactes. La VAE s’adresse à celles qui exercent actuellement une activité professionnelle sans diplôme. Elle permet d’obtenir une première ou nouvelle qualification, et ainsi améliorer ses chances sur le marché du travail.

Vous trouverez plus d’informations sur vae.gouv.fr

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Trouver un financement

Les salariés peuvent être financés par l’employeur ou par divers organismes dont relève l’entreprise ; les demandeurs d’emploi pourront l’être par Pôle emploi ou le conseil régional. Les non-salariés (travailleurs indépendants, commerçants, professions libérales…) se renseigneront auprès des structures dont ils dépendent. Il faut commencer les démarches le plus tôt possible, car elles prennent beaucoup de temps. Notez bien aussi que les universités ont des services pour renseigner et guider.

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Un investissement personnel

Reprendre ses études demande une grande motivation. Si l’on a une famille, il est important d’obtenir son appui, cela évitera les conflits. En effet, avant de démarrer une formation, il faut prendre en compte le temps et l’énergie que l’on devra y consacrer, et dont on ne disposera plus pour les siens. Il faudra également adopter une organisation adéquate, faire des plannings pour tout mener de front. Et ceci est particulièrement vrai pour ceux qui choisiront de cumuler emploi et enseignement à distance.

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Témoignage de Paquita

Pendant cette nouvelle affectation, j’ai hésité entre travailler ou faire un truc qui me plaisait. Comme je ne suis pas du genre à me fouetter avec des orties, j’ai donc choisi de retourner à la fac avec le désir de bien faire bien sûr, mais de ne pas trop en faire aussi et surtout.

Déjà à l’inscription, mes futurs meilleurs amis se sont enquis de savoir quel bac j’avais passé.
– « A4 » j’ai dit.
– « A4, ça n’existe pas ! » a rétorqué cette tocarde de secrétaire.
– « Ben, si- a fait un adonis à la plastique plus que possible, pas du genre naze- c’était avant l’imprimerie, Gutenberg et le Saint Frusquin ».
Comme j’ai un égo gros comme un cachou, j’ai rétorqué que même j’avais bien mon parchemin dans mon carquois et on est parti bras dessus bras dessous avec Ricardo (oui, je sais, c’est nul comme nom, mais quand on est beau comme ça et intelligent en plus, il faut bien avoir un handicap dans la vie, c’est lui qui le dit !). Devant une bière, on a décrypté l’emploi du temps plein de signes cabalistiques pour un cerveau de plus de 20 ans.

En me voyant rayer tous les cours incompatibles avec ma vie personnelle (un TD le samedi matin de 7h à 11h, ça ressemble à rien ça et un autre le mardi soir de 18 à 21 h pile pendant le cours de salsa donc éminemment impossible), le bel adonis a pris un air consterné :
– « Mais tu vas redoubler, les TD c’est obligatoire » a-t-il argué.
– « M’en fous-j’ai dit- je m’inscrirai en auditeur libre en seconde année ! »
Ça l’a ravi et vite il s’est rembrumé.
– « En fait, tu fais des études homéopathiques, tu es un très mauvais exemple pour tes enfants ! ».
J’ai failli tomber de mon tabouret… qu’un gaminus me fasse la morale !

De fait, les coups sont arrivés de là où je ne les attendais pas :

Si par malheur mes gremlins interceptent un coup de fil d’une amie de mon âge qui me propose d’aller refaire le monde à la terrasse d’un café, ils répondent sans rire :
– « Impossible, Maman a un cours à cette heure là », ou variante… « Elle doit travailler, demain elle a un contrôle ».
Au début, j’ai cru que c’était par vengeance mais même pas !
Et quand je risque un :
– « Tu as fait ton boulot pour demain ? »
– « Et toi ? » me répondent ces insolents. J’vous jure Madame, y a plus de jeunesse !

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