Comment réussir à coup sûr votre demande de crédit immobilier depuis l’étranger ?

Comment reussir à coup sur votre demande de credit immobilier depuis letranger

Avec le confinement, vous avez peut-être pris le temps de réfléchir à votre projet immobilier en France afin de préparer votre retraite, de tirer des revenus d’un investissement locatif ou tout simplement de disposer d’un pied-à-terre pour vos futurs passages dans l’Hexagone.

Même si les banques ont suspendu ou fortement ralenti l’octroi de nouveaux crédits aux non-résidents pendant la crise sanitaire, elles commencent désormais à accepter de nouveaux dossiers de prêts depuis le déconfinement. Cependant, les conditions de financement des établissements bancaires se durcissent et il est encore parfois compliqué de tout gérer à distance sans se déplacer au moins une fois, il est donc indispensable de bien préparer votre projet encore plus en amont qu’en temps normal. Interroger votre courtier alors que vous n’avez même pas commencé recherches n’est pas une aberration, nous vous le recommandons même fortement.

Voici une check-list pour avoir un dossier solide et ainsi mettre ainsi toutes les chances de réussite de votre côté.

Vérifiez que vous répondez aux conditions d’éligibilité des banques françaises

Avant toute chose, il est nécessaire de comprendre qu’un expatrié est perçu différemment d’un résident par les établissements bancaires français.

En cause ? Les spécificités de votre contrat de travail bien souvent en langue étrangère, les feuilles de paie en devise locale, et la réglementation fiscale entre autres… Tout cela complexifie l’analyse et le traitement des documents par la banque.

Ainsi, la prise en charge de votre demande de prêt dépendra de :

  • la disponibilité de votre banquier,
  • son expertise,
  • la politique d’octroi de crédit de la banque aux non-résidents.

Pour gagner du temps dans ce processus complexe, il est recommandé de consulter un courtier en crédit expert des non-résidents. En effet, à la différence du banquier ou d’un courtier en crédit classique, il saura vous indiquer quasiment immédiatement, si oui ou non, il est possible d’aller plus loin.

Pour ce faire, il passera en revue les éléments suivants :

  • Situation professionnelle : votre situation doit être stable. Il est difficile, voire impossible d’emprunter avec un contrat de travail type CDD (sauf ONG) ou si vous êtes en période d’essai.
  • Pays de résidence : certains pays ne sont pas finançables. C’est le cas des pays sous embargo ou en guerre. D’autres pays font l’objet d’une réglementation particulière (FATCA pour les Etats-Unis par exemple).
  • Taux d’endettement : 35 % à 39 % maximum suivant les établissements bancaires. Cependant, les banques resserrent les critères d’octroi des prêts immobiliers à la suite des recommandations du Haut Conseil de Stabilité Financière. Celui-ci préconise depuis début 2020 un taux d’endettement de 33 % maximum.
  • Apport initial : en tant que non-résident, la banque exige un apport de l’ordre de 15 % à 30 % du montant total du projet (hors frais de notaire).
  • Projet : les banques prêtent plus difficilement pour certains projets que pour d’autres. Notamment pour les constructions, les gites, les locaux commerciaux, les châteaux et les manoirs.

Anticipez la recherche de votre financement

Plus vous prendrez contact tôt avec un établissement bancaire en direct ou un courtier dédié aux expats, plus votre demande de prêt aura des chances d’aboutir. En effet, vous pourrez cadrer les contours de votre projet dès le départ en déterminant votre capacité d’emprunt et le budget pour la recherche de votre appartement ou maison.

De plus, si vous ne réunissez pas tous les critères d’éligibilité pour souscrire à un crédit en France, par exemple si vous n’avez pas l’apport suffisant pour emprunter, alors vous êtes désormais avertis et vous pouvez dès maintenant commencer à épargner pour constituer cet apport.

Attention toutefois, au vu des taux bas pour les résidents et du volume important de crédits que les banques doivent traiter, vous pourrez recevoir une simulation de financement dès le début de votre projet immobilier. En revanche, votre dossier ne sera pas étudié en banque sans que vous disposiez d’un compromis de vente.

——>Les meilleurs taux fixes pour un non-résident en 2020

Constituez un dossier complet

Une fois le compromis de vente signé, il vous sera nécessaire de fournir un certain nombre de pièces justificatives pour permettre l’étude de votre dossier. La liste de ces documents varie selon les banques.

Ces dernières regarderont dans tous les cas les points suivants :

  • Origine des fonds : l’origine de votre apport sera systématiquement vérifiée. Il est donc important de bien déclarer vos fonds à l’administration.( Consultez le guide de conformité pour un non-résident)
  • Relevés bancaires : vos dépenses doivent être stables sur les derniers mois. Évitez les découverts et autres opérations à tiers détenteur.
  • Justificatifs d’identité, de domicile et de patrimoine

En fonction de votre projet et profil (découvrez les projets réalisés et aboutis par des non-résidents depuis 2015), en optant pour un courtier en prêt immobilier spécialiste des non-résidents, vous recevrez une liste détaillée des pièces justificatives nécessaires pour constituer votre dossier et éviter les échanges de mail avec votre banquier.

Pour bénéficier d’un accompagnement personnalisé à distance pour votre crédit immobilier en France, contactez Carte Financement.

Ce texte est un publi-rédactionnel

FemmExpat vous conseille de lire aussi

Investir en couple : ce qu’il faut savoir

Les 5 arrondissements parisiens les plus convoités par les expatriés

La check-list immobilière de l’expatrié qui quitte la France

bouton Abonnement NL FXP- 350x150

Autres articles dans la catégorie

  • Echangez avec d’autres expats !

  • Nos conférences en ligne

  • Podcast

  • Agenda

  • Rejoignez-nous sur Instagram !

  • Qu'apprend-on en expatriation ?

    Avec l’expatriation, comment change notre regard sur notre pays d’origine ?

    Et notre perception de la santé, de l’éducation, ou notre rapport au travail ?

    Et puis…

    Comment se forme-t-on ? Dans quels domaines ? Que transmet-on ?