Journée mondiale de la gentillesse : l’essayer c’est l’adopter !

journée mondiale de la gentillesse
La gentillesse engendre la gentillesse

Dans un monde où le cynisme a bien facilement le premier plan, et si on profitait de cette journée de la gentillesse pour tester les bienfaits de la gentillesse ? A l’occasion de la Journée mondiale de la gentillesse, le 3 novembre, FemmExpat fait le point.

 « Trop bon trop con », « je n’aime pas dire du mal des gens Thérèse, mais effectivement elle est gentille », « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil »… Vous les connaissez, ces phrases ? Vous êtes-vous déjà demandé ce qu’elles impliquaient ? Alors quoi, la gentillesse ce serait la naïveté ? Une sorte de faiblesse ? On valorise si bien la force physique, la force de caractère, la capacité à se faire entendre, à s’imposer, à ne pas se faire marcher sur les pieds, à tracer son chemin, envers et contre tout. Ok, pourquoi pas. Mais si on pouvait, en même temps, apporter un peu de douceur à ces qualités, par de simples actes de gentillesse ? Est-ce forcément incompatible ? Peut-on être fort et gentil ? Être gentil et respecté ? Être gentil et ferme ? Nous, on est convaincues que oui…

Journée mondiale de la gentillesse : ni naïveté, ni s’écraser

Ne confondons pas « être gentil », dans le sens noble du terme – après tout, dans le temps, les nobles étaient appelés « gentilhommes », une preuve, s’il en était besoin, que la grandeur d’âme, la gentillesse, et le fait d’être bien né sont à l’origine intimement associés – et « gentillet », dans tout ce que ce terme a de réducteur (naïf, crédule, voire même bêta).

On a découvert Emmanuel Jaffelin, et son « Petit éloge de la gentillesse », avec son pendant « Eloge de la gentillesse en entreprise ». Un philosophe qui s’intéresse à la gentillesse, ça n’est pas banal. (Et accessoirement, il a été expatrié, en Amérique Latine et en Afrique, peut-être que cela l’a inspiré… qui sait ? )

L’idée ? Quand on prend le temps de s’arrêter dans la rue pour indiquer le chemin à quelqu’un, quand on se met sur pause le temps d’écouter quelqu’un qui a besoin d’une oreille, quand on ralentit pour, simplement, rendre service, sans arrière-pensée, par simple altruisme, un mécanisme tout simple se met en place : on se met au niveau de l’autre, et ce simple fait, gratuit, génère bien-être et bonne humeur.

« La gentillesse, c’est rendre service »

En entreprise, on casse le rapport hiérarchique s’il y en avait un, en famille on se rend disponible, on se met au même niveau. Et c’est dans la foulée que, moralement, ce geste qui vous semblait si anodin, vous élève. Savoir rendre service, gratuitement, généreusement, sans rien attendre en retour, c’est source de bonne humeur. Comme le dit Emmanuel Jaffelin, « Noblesse d’esprit, la gentillesse n’est donc pas faiblesse, mais force et puissance !« 

Oui oui, c’est aussi magique que ça. Un peu de mon temps, un peu de mon écoute, un petit service rendu, c’est de l’huile dans les rouages, c’est du liant dans les relations, c’est de la bonne humeur partagée. On y pense, en cette journée mondiale de la gentillesse.

Vous connaissez le Profeta Gentileza ?

Il ne s’est pas beaucoup exporté, mais ce vieux barbu, un peu halluciné – non, pas celui qui a un costume rouge et qui boit des boissons gazeuses noires – est bien connu des habitants de Rio, les Carioca. Il a tapissé la ville de ses messages vantant la gentillesse et l’amour. A coup de « gentileza gera gentileza » – la gentillesse engendre la gentillesse – il nous convainc que la somme des petits gestes, si chacun s’y met, pourrait bien changer le monde. Un peu le battement d’ailes du papillon, finalement. Et d’ailleurs, au Brésil, on n’obtient jamais rien en poussant une gueulante, en s’énervant, en humiliant quelqu’un. C’est totalement contre-productif. Non, au Brésil, ce qui fonctionne, c’est l’empathie : la donner, la susciter. La gentillesse est au cœur des relations. Est-ce un hasard si ce pays respire la bonne humeur ?

Journée mondiale de la gentillesse : et si on essayait ?

Gentillesse, bienveillance, altruisme, générosité… autant de vertus positives qu’on aimerait un peu plus souvent vivre au quotidien. Or… il ne tient qu’à nous ! N’oubliez pas, la gentillesse appelle la gentillesse, dans l’idée du fameux battement d’ailes du papillon.

La gentillesse, c’est de l’huile dans les rouages des relations, être gentil c’est participer au bien-être de l’Autre. Alors on y va ? On essaie ? Et on n’attend rien en retour, on se contente de se satisfaire de la joie et de la bonne humeur transmises. Le reste viendra…

Qu’est-ce qu’on retient ?

  1. La gentillesse, c’est rendre service, gratuitement
  2. La gentillesse engendre la gentillesse. Un autre a bien dit « donnez, vous recevrez » (…)

 

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