« Mon expat ? Un déclic pour me recentrer sur ma passion » – Catherine, de la R&D à la peinture

« L’expatriation est une formidable expérience de vie ! Avec ses difficultés certes, mais aussi ses avantages…

Mon expat en Thailande a été un déclencheur pour me lancer dans la peinture. De retour en France, grâce au Job Booster Cocoon, j’ai compris que je pouvais me recentrer sur ma passion et faire de ma passion, un métier »

Découvrez ici, le témoignage de Catherine qui nous explique que même si certains éléments lui ont manqué au début, particulièrement son travail et sa famille, ce séjour lui a permis de se recentrer sur ce qui lui plaisait vraiment.

Aujourd’hui, elle se consacre entièrement à sa passion, la peinture, et ce depuis son retour d’expatriation. 

Que pouvez-vous nous dire de votre première partie de carrière ?

En 1991, j’ai intégré le département de Recherche et Développement en tant que chargée des études consommateurs pour une entreprise qui conçoit, fabrique et distribue des verres de lunettes partout dans le monde. J’ai comme bagage un Doctorat en Psychologie Expérimentale.

Nous avons ainsi mis en place les premières études cliniques pour tester les verres progressifs chez des personnes presbytes. Ce travail d’équipe consistait à créer de nouveaux tests visuels et rencontrer de nombreux patients. Il fallait également analyser de façon très poussée leur vision et leur proposer de tester de nouveaux verres dans leur vie quotidienne.

Quel éclairage votre carrière donne-t-elle sur vous et sur vos talents ?

Pendant 22 ans, j’ai pu évoluer dans l’entreprise. J’ai ainsi pu intégrer divers services toujours dans l’innovation et la recherche de nouvelles façons de tester nos produits, comme par exemple la mise en place de panel consommateurs en analyse sensorielle.

J’ai beaucoup aimé mon travail où il fallait faire preuve de créativité, d’imagination tout en continuant à se former et à innover.

Pourquoi avoir choisi de vous lancer dans l’aventure de l’expatriation ?

En 2012, on a proposé à mon mari, qui travaillait dans la même entreprise que moi, de prendre la direction d’une usine de production de verres en Thaïlande. Nous n’avons pas hésité, nous avions tous les deux envie de changement.

À Bangkok, il n’y avait pas de département de Recherche et Développement. L’entreprise m’a permis de prendre un congé sans solde tout le temps de l’expatriation avec une réintégration dans un poste équivalent à la fin. C’était très confortable pour moi d’avoir l’assurance d’un poste à mon retour. Nous avons laissé nos trois grands enfants en France et nous sommes partis avec le plus jeune en classe de seconde.

En quoi l’expatriation a-t-elle été une rupture ? A-t-elle été source de changements, de bouleversements, de bonheur ?

Passer d’un rythme soutenu en France à une inactivité presque totale à mon arrivée là-bas a été déstabilisant. J’étais habituée à jongler entre mon travail et ma famille et je me suis retrouvée avec des journées très vides à remplir. La séparation avec le reste de la famille a été difficile pour tout le monde.

Un nouvel environnement, une nouvelle culture, se refaire un réseau, trouver des occupations m’a forcé à me bouger et à reprendre de l’énergie.

Prendre contact avec l’Alliance Française m’a vraiment aidé pour rencontrer des personnes et participer à de nombreuses activités pour mieux connaître notre pays d’accueil. Je me suis perdue avec plaisir dans les rues de Bangkok. C’est une ville où on se sent en sécurité et très libre. Les Thaïlandais sont très accueillants, toujours prêts à vous aider.

J’ai été inspirée par tout ce que je voyais et j’ai eu envie de me remettre à la peinture. Une ancienne passion que j’avais laissé de côté depuis longtemps avec le travail et les enfants. C’est pourquoi je me suis remise à peindre et à dessiner avec passion et bonheur.

Dans quel état d’esprit étiez-vous au retour ?

Nous sommes revenus au bout de 3 ans. De nouveau, beaucoup de changements et de questionnements. Ne souhaitant pas réintégrer l’entreprise tout de suite, j’ai pu prolonger mon congé sans solde.

J’hésitais beaucoup entre reprendre mon travail ou continuer la peinture à 100%. L’entreprise proposait aux expats de retour de suivre la formation du Job Booster Cocoon (JBC) proposé par Expat Communication pour nous aider à réfléchir à notre projet professionnel.

En quoi le JBC, notre groupe de recherche d’emploi vous a-t-il aidée ?

J’ai beaucoup aimé ce groupe de travail. L’esprit bienveillant de tous, les expériences à partager, les réflexions communes et le retour sur soi m’ont aidé à avancer. Les méthodes mises en place sont très efficaces et approfondies pour mieux se comprendre, retrouver confiance en soi et mettre en avant ses talents.

De plus, cela permet d’envisager de nouvelles opportunités et de mettre de la cohérence dans des parcours souvent morcelés par de nombreuses expatriations. Ce qu’il faut c’est ne surtout ne pas se limiter ou s’interdire des choix.

Cela m’a permis de savoir ce que je ne voulais plus faire et vers quoi m’orienter. Continuer la peinture a été une évidence pour moi.

Et à l’épreuve des années, que dire de votre choix de devenir peintre ?

Je suis très heureuse d’avoir choisi la peinture. Je continue à me perfectionner et me diversifier en suivant des cours. Aujourd’hui, je m’essaie à la gravure sur cuivre. Je participe à des ateliers d’artistes et visite de nombreuses expositions.

Un conseil pour un expat qui s’interroge ?

Avoir l’esprit ouvert, explorer toujours, chercher de nouvelles opportunités, partager ses expériences avec d’autres. Continuer à se former. Chercher des réseaux d’entraides dans chaque pays !

Où peut-on trouver vos œuvres ?

Il suffit de me contacter sur mon mail fauquiercat@gmail.com pour venir me rendre visite  🙂 

Boostez votre carrière : comme Catherine, rejoignez notre groupe de recherche d’emploi pour expatriés *

En expatriation ou au retour en France, vous buttez sur des obstacles : solitude, absence de réseaudoute ou manque d’information ? Ne restez pas seuls !

Parce que le Job Booster Cocoon n’est pas juste une machine impersonnelle à trouver du boulot, c’est avant tout un accompagnement très humain qui sait prendre en compte les faiblesse de chacun, les moments de doute et les petites crises de la vie pour n’abandonner personne.

Un cocon de bienveillance positive et constructive, sans apitoiement, d’où nous nous envolons doucement, portant haut les couleurs de nos profils rendus souvent atypiques par l’expatriation mais certainement pas moins attrayants.

Du bilan de compétences à l’analyse marché de votre pays, ce groupe est un véritable « booster » de carrière.

Rejoindre ce programme, c’est retrouver vos marques et valoriser votre parcours dans un cadre bienveillant et motivant. 

*Formation finançable via le compte personnel de formation

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