« Quand j’arrive à Houston … » témoignage de Virginie

Houston-arrivéeChoisir l’expatriation, c’est choisir l’inconnu. C’est avoir en soi le goût de l’ « Ailleurs », la curiosité d’autres modes de vie et le désir de rencontre avec une autre culture. Décider est le premier pas; monter dans l’avion le suivant et s’adapter, l’ultime.

Trois vies, trois femmes, trois expatriées arrivent à Houston et témoignent. Toutes chargées de leurs expériences vécues en Thaïlande, en France et en Angleterre. Riches de ce qu’elles sont, elles posent un regard neuf sur une Amérique de prime abord très accueillante. Pour deux d’entre elles, les premières impressions sont vives : « En Amérique les termes « superlatif » et « hyperbolique » prennent tout leur sens. Tout est grand, tout est large, tout est monumental ! » exprime Véronique. « C’est une ville sans habitants ! On ne voit jamais personne dans la rue ! » s’exclame Juliette. « Par ailleurs, un de mes premiers sentiment (…) fut une sensation d’étouffement. Je n’avais pas l’habitude de vivre avec la climatisation ou avec la sensation d’avoir froid dans les restaurants malgré une chaleur qui ne diminue jamais à l’extérieur. » poursuit-elle.

A l’arrivée, chacune fait face à ses propres joies mais également à ses propres difficultés. Pour Véronique, venant d’Asie, le contraste culturel fut ressentit comme un choc frontal et douloureux. « En venant d’une petite ville de Province dans le Sud de la Thaïlande, Houston m’a semblé situé sur une autre planète. Les deux univers ne sont comparables en rien. Il faut réapprendre à vivre à l’occidentale. » Pour Juliette, dans une ville comme Houston au sein de laquelle tout déplacement est majoritairement motorisé, ne pas avoir le permis de conduire fut très contraignant : « (…) le choc peut être dur quand on ne sait pas conduire dans un pays ou le « tout en voiture » est la norme. »

Lors de l’installation professionnelle, scolaire ou familiale au sein d’un nouveau pays, tout individu expatrié rencontre et dépasse des écueils quotidiens. Le deuil du lieu de vie précédemment quitté reste à faire. Pour le conjoint d’expatrié, la gestion de l’adaptation familiale, la reconstruction d’un réseau relationnel ou encore le renoncement à une carrière en cours font partie des obstacles à contourner afin de s’épanouir pleinement dans la nouvelle aventure. Charlotte, notre troisième témoin, raconte : « Parler de la difficulté d’être une femme d’expatrié est souvent tabou. Il m’a été très difficile d’accepter de passer d’une situation de femme travaillant avec un réseau social et amical développé à un statut de femme au foyer. » Et Véronique de poursuivre : « Toujours aujourd’hui, notre statut « de suiveur » est stéréotypé socialement. Souvent fort négativement. C’est bien dommage. Heureusement, une fois la phase d’installation dépassée, l’expatriation, c’est aussi un espace plein d’opportunités, y compris professionnelles !»

Pleinement associés dans l’équipée, ces conjoint(e)s d’expatriés deviennent très souvent les piliers soutenant l’édifice familial en équilibre sur le sol mouvant des premiers temps de l’installation. Les « leviers » existants, comme par exemple, l’association Houston Accueil et les Ateliers d’Adaptation à Houston proposés (sur place) par Blandine Mugnier et Adélaïde Russell, sont extrêmement précieux pour soutenir ces conjoint(e)s dans leur démarche d’ajustement personnel, familial et, parfois, professionnel.

Ces Ateliers d’Adaptation permettent de comprendre les enjeux de la nouvelle expatriation et facilitent une adaptation en douceur. Charlotte témoigne : « Les Ateliers d’Adaptation de Blandine Mugnier et d’Adélaïde Russell m’ont (…) permis de pouvoir me repositionner par rapport à mes propres envies et projets, et de concevoir l’expatriation comme une parenthèse pour prendre mon temps et découvrir d’autres atouts en moi-même et en ma famille. ». « Les Ateliers créent un beau moment de partage avec ses pairs dans lequel aller puiser des ressources quand à la maison, le stress de l’installation est très présent. L’échange d’information de terrain est aussi très utile. » poursuit Véronique. Et Juliette de confirmer :  « Après les Ateliers, j’envisage cette expatriation de façon beaucoup plus apaisée et cela m’a donné une nouvelle dynamique. Ils permettent de se recentrer sur soi-même et d’aller chercher en soi des ressources pour se réinventer dans cette nouvelle vie. ».

Se réinventer. A chaque fois. Se perdre et se retrouver. Identique mais pourtant différent(e), à nouveau bousculé(e) dans son devenir. Un(e) conjoint(e) expatrié(e) vit plusieurs vies. Ses identités sont multiples mais toutes unies en un seul fil rouge intérieur. C’est ce lien conducteur et porteur, ce projet personnel qu’il lui faut trouver et construire dans le temps indépendamment des modifications spatiales. « A Houston, tout semble réalisable et envisageable. C’est la ville de tous les possibles. Les activités pour l’ensemble de la famille, et pour le conjoint également, sont multiples. La possibilité de se réaliser et de travailler, si on le souhaite, est réelle. Même l’entreprenariat semble accessible. Je sens que je vais aimer Houston… ! » conclut Véronique.

 Pour plus d’information au sujet des Ateliers d’Adaptation à Houston, contactez :

Blandine MUGNIER : bp.mugnier@outlook.com
Adélaïde RUSSELL : arussell@expatfamille.com

 Virginie Houet

Femmexpat vous conseille de lire :

HOUSTON, TX ou the Bayou City

Houston Expat Pro, Histoire d’une génération qui s’émancipe

Houston Expat Pro, nouveau réseau des conjoints expatriés entrepreneurs

Ateliers d’installation à Houston

Autres articles dans la catégorie

  • Echangez avec d’autres expats !

  • Nos conférences en ligne

  • Podcast

  • Agenda

  • Rejoignez-nous sur Instagram !

  • Le guide de l'expatriation

    Tout ce qu'il faut savoir pour préparer sereinement son déménagement à l'étranger ! Conseils, check-lists, bonnes adresses!