Faire garder ses enfants aux Etats-Unis

GARDES ENFANTS USALes mamans qui travaillent aux Etats-Unis affrontent un véritable parcours du combattant pour trouver une solution de garde.

 L’expérience d’Anne à San Francisco est typique : « Eloïse a un peu plus de 2 ans et vient d’entrer dans une sorte de crèche de quartier. Elle y passe trois jours par semaine de 9h00 à 15h30. J’ai visité trois crèches et, chaque fois, j’ai dû débourser entre 50 et 75 dollars pour être mise sur liste d’attente, » raconte la jeune femme.

Entre la crèche (700 dollars par mois) et la nounou à domicile qui s’occupe de son bébé de 5 mois (environ 400 dollars par semaine), le salaire de son travail à mi-temps est presque englouti dans la garde des enfants.

 

Oubliez les crèches et les haltes-garderies municipales ainsi que toutes les aides à la petite enfance. Avant 5 ans, l’âge de l’entrée au « Kindergarten », toutes les solutions de gardes sont privées et coûteuses.

Dès l’arrivée de bébé, les parents doivent faire le tour des « daycares », et plus tard des « preschools », de leur quartier souvent hébergées dans des maisons individuelles dont une partie a été transformée pour accueillir les enfants. Les églises hébergent souvent des « daycares ». Pour trouver une solution agréée, le site Child Care Aware est incontournable ainsi que les magazines gratuits pour parents ou les sites du type Berkeley Parents Network.

A San Diego, Flore est en permanence à la recherche d’un équilibre pour faire garder Kerouac (aujourd’hui en primaire) et Sinclair, le petit dernier qui fêtera bientôt son premier anniversaire. « J’ai l’impression que les enfants sont traités comme un produit et que nous sommes des clients, » s’offusque cette expatriée mariée à un américain.

Entre 2 ans et 4 ans, Kerouac a fréquenté une école Montessori (20 dollars de l’heure), puis La Petite Ecole, une « preschool » française (3 jours par semaine pour 300 dollars par mois). « Avoir des jeunes enfants et travailler, c’est le serpent qui se mord la queue » conclut Flore qui, pour l’instant, fait des traductions une fois que ses enfants sont au lit.

 

Entraide et débrouillardise
Pour Zoe et Jean-Marc, l’arrivée d’un deuxième enfant a précipité le retour en France. « Trouver des modes de garde de qualité était un défi », se souvient Zoe qui avait été contrainte d’arrêter de travailler pour s’occuper de ses deux enfants. Sans famille sur place, elle avait trouvé de l’aide auprès de MOMS (Mothers Offering Mothers Support), un club présent un peu partout.

Zoe avait également aidé à lancer un « Tot Drop », un système assez complexe permettant à un réseau de mamans d’échanger des heures de babysitting entre elles. En gros, deux mamans sont de permanence pour s’occuper pendant deux heures d’un groupe pouvant aller jusqu’à 8 enfants. Le système fonctionne sur le principe du troc.

 

Babysitting

Dans ces conditions, on constate que beaucoup de mamans restent à la maison pendant les premières années. Mais le besoin de souffler ou l’envie de sortir en couple rend le recours au babysitting fréquent. Les tarifs varient. A San Francisco, Anne débourse 15 dollars de l’heure pour sa babysitter. Mais elle connaît d’autres mamans qui vont jusqu’à 20 dollars. San Diego, est plus abordable. « Je paie deux jeunes filles qui parlent français 10 dollars de l’heure » raconte Flore.

 

 

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