Pourquoi et comment préserver nos souvenirs d’expatriation, et ceux de nos enfants !

Pourquoi et comment préserver nos souvenirs d’expatriation, et ceux de nos enfants !Pour les expats, l’ère du numérique est à la fois une chance et une malédiction. Une chance car elle facilite les échanges et permet de garder le contact avec les proches. Une malédiction car les souvenirs d’expatriation sont nombreux et éparpillés sur le web, les réseaux sociaux, les smartphones, etc. Arnaud, ancien expatrié et cofondateur de Kumbu, partage son retour d’expérience.

 

Enfant d’expat, j’ai eu la chance de vivre une enfance dorée à Caracas, à Singapour et à Bangkok. Parmi les plus belles années de ma vie, comme me le répétaient mes parents – mon père était également fils d’expat. Pourtant, je ne le comprendrai que bien plus tard, à notre retour en banlieue parisienne !

De ces années magnifiques, j’ai pu conserver de rares souvenirs. Quelques photos (c’était l’époque sans smartphone), les “year-books” du collège et du lycée, des maillots de foot et de volley, une vidéo VHS d’un séjour scolaire en Inde, quelques lettres manuscrites reçues de nos proches restés en France…

Ces souvenirs sont très importants pour moi. Car ils me permettent de resituer les événements dans le temps, de me rappeler de moments précis, des joies, des moments partagés avec mes amis d’alors ou avec ma famille. Le problème, c’est que j’ai perdu plus de souvenirs que je n’en ai conservés…

 

Les souvenirs sont volatiles

Avec ma meilleure amie qui vivait en France, nous avions pris l’habitude de nous envoyer des K7 audio sur lesquelles on s’enregistrait. On parlait de tout et de rien, on se racontait nos vie et on mettait même de la musique… Nous n’avions pas 10 ans ! Nous utilisions toujours la même K7, Effaçant les échanges passés pour en enregistrer de nouveaux…  Je n’ai plus de traces de ces enregistrements, ni de certaines vidéos VHS ou des photos jetées car détériorées par l’humidité.Pourquoi et comment préserver nos souvenirs d’expatriation, et ceux de nos enfants !

L’arrivée d’Internet a révolutionné la façon de communiquer avec nos proches : ICQ, puis MSN Messenger, l’email et plus récemment les réseaux sociaux et messageries instantanées. Et si notre capacité à créer des souvenirs est devenue plus importante, il est paradoxalement encore plus difficile de conserver les souvenirs numériques ! Et là encore, je ne pourrai jamais remettre la main sur ce qui a été perdu. Ces conversations d’ado sur ICQ, ces longs échanges stockés sur une ancienne boîte mail, mes premières photos numériques sur un disque dur volé au Mexique…

 

Préserver nos souvenirs et ceux de nos enfants

Si l’on ne souhaite pas être confronté à la perte ou à la difficulté extrême de retrouver des souvenirs enfouis dans les limbes de l’Internet, il est indispensable de mettre en place une stratégie pour conserver nos souvenirs personnels et ceux de nos enfants – et croyez moi, ils apprécieront nos efforts pour garder la trace de leur vie d’expat !

 

Comment préserver nos souvenirs numériques ?

 

  1. Identifier les souvenirs qui nous tiennent à cœur

La plupart du temps, nous créons des souvenirs sans même nous en rendre compte : il y a les photos et vidéos bien sur, mais aussi les échanges avec nos proches, via email ou messagerie instantanée (WhatsApp, Messenger… ), les échanges sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram), les SMS ou encore les articles de blog que de nombreux expat tiennent.

 

  1. Faire le tri

Il est inutile de tout garder. Notamment les photos… nous en prenons tellement et tout le temps, qu’il est inutile de conserver 10 versions d’une même photo. Désormais, je ne conserve que les souvenirs qui me tiennent à coeur.

 

  1. Dire non à la procrastination !

Notre pire ennemi, c’est la procrastination. Alors je m’astreins à le faire fréquemment – au retour des vacances, après une fête ou un week-end de visite. En le faisant au fur et à mesure, je gagne du temps et j’ai le sentiment du devoir accompli (merci Marie Kondo !) ; je sais d’expérience que le faire après plusieurs années rend la tâche insurmontable.

 

  1. Imprimer des souvenirs de temps à autres

Rien ne remplace le plaisir des objets physiques et des albums photos imprimés. De temps à autres, j’imprime des photos voir des livre-photos. Mais pas trop non plus, car il faut toujours penser au prochain déménagement !

 

  1. Regrouper les souvenirs numériques en un seul endroit

Par peur de la perte, mais surtout pour l’envie de préserver mes meilleurs souvenirs et ceux de mes filles, nous avons créé Kumbu, la première boîte à souvenirs de l’ère numérique. Kumbu me permet de regrouper en un seul endroit, l’ensemble de mes souvenirs numériques !

 

J’espère que ces quelques conseils vous aideront. N’hésitez pas à commenter cet article et à partager vos astuces pour préserver vos souvenirs !

 

Arnaud Bressier

 

Arnaud Bressier est le cofondateur de Kumbu. 

Kumbu, c’est un espace sécurisé où conserver, organiser et partager ses souvenirs préférés : les photos, les vidéos mais aussi des emails, des posts Facebook, ou même des conversations WhatsApp… Plus d’information

 

Pourquoi et comment préserver nos souvenirs d’expatriation, et ceux de nos enfants !

 

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