3 bonnes raisons pour se réconcilier avec le parc-playgroung-parco-parque

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Parc ? Playground ? Parco ? Parque ? 

15h, sortie de l’école internationale. Vous allez où ensuite pour aérer votre marmaille ?

au Parc ?  ou dans votre new language vous appelez cela Playground, Parco,  Parque ? 

Ou faites-vous partie des veinardes qui se retrouvent à la plage ? Oups pardon, vous avez délégué le créneau 15-19h à la nounou?  Ou  vous cranez en disant « je rentre à la maison le jardin est assez grand. » 

Vous fuyez en repensant au sketch de Florence Genesti ? « Le parc pour enfants, c’est la prison pour adultes. On se regarde comme des condamnés à mort et on compatit ! »

Quelle que soit la raison pour laquelle vous n’êtes pas une « park addict » sachez que vous loupez de grands moments :

 

1-    C’est un grand lieu d’interculturel

Au parc, vous allez pouvoir faire un vrai benchmark des différents systèmes éducatifs, et c’est assez instructif.

Un enfant monte dans un arbre.

Anna, l’Italienne, hurle paniquée « Graziella, aspetta, arrivo ! » alors que Betty, la  Nouvelle-Zélandaise, est pragmatique « did you check that the branch was strong enough ? ». Eléonore la Française encourage gentiment « Tu vas encore tomber ! » alors que Beverly  l’Américaine, la championne de l’éducation positive, susurre  « you are doing so great, honey , yes you can ! ».

 

5 minutes plus tard, les petits ont faim.
Eleonore  sort les Petits Lu, les galettes Saint –Michel ou avec chance des Petits Écoliers quand Anna dégaine la pizza au Nutella. Beverly secoue son brushing bouclé, incline la tête et propose : « Honey, would you like your snack now ? Look at the great peanut butter sandwich Mommy prepared for you. No ? You’d prefer a cookie ? No ? Some apple juice then? Oh, honey, I understand, you’re not hungry yet ! »

Eleonore  propose un biscuit à Mosche dont les yeux  brillent de convoitise. « Tu en veux un ? » « Non merci». « Tu as raison, tu ne me connais pas. » « Si, je vous connais, mais vous êtes Goy, je ne peux pas en manger ! C’est bête, ça a l’air bon ! » 

 

C’est l’heure du départ.

Manuela l’Espagnole  clame un « ¡ PABLO ME VOY ! », Kate l’Anglaise se lève et chuchote à l’oreille de son fils « James, shall we go ? » pendant que Beverly  de sa voix douce demande « Honey, we’ll have to leave within 5 minutes, be ready to prepare your stuff then, can you do that for me ? »   
Eleonore, au milieu d’une phrase avec ses copines se lève brusquement  et crie en reprenant sa poussette « M…. déjà 6 heures, vite les enfants, on est en retard,  j’ai 10 personnes à dîner ce soir  ! »

 

2-    On y fait des rencontres

Pas facile de choisir ses copines quand on débarque et qu’on ne connaît personne. Et pourtant, c’est là qu’on peut se faire des amies à la vie à la mort. Voici quelques stratégies pour rompre la glace :

–    les enfants se connaissent. Là, trop facile : « Ah, vous êtes la maman de Yannis… », comme si on entendait parler de Yannis depuis 6 mois !
–    trouver un point commun, même presque rien : ma copine allemande feuilletait un catalogue Cyrillus en Australie, je n’en avais jamais ouvert mais je savais que c’était français, ça crée des liens ! Ma copine libanaise lisait le Monde à Saint Louis, Missouri, j’ai pu lui demander les dernières nouvelles, comme si ça m’intéressait. Avec ma copine de Tokyo, on avait un truc incroyable en commun : on partageait le même banc !
–    Parce que finalement ce sont  toutes des mamans qui ont l’air seules et un brin paumées, comme nous !

 

3-  Et surtout, c’est un endroit qui fait du bien

Le parc est un havre de paix pour sortir les monstres avant qu’ils ne détruisent la baraque. Les jours de crise je m’y retrouve à 9h du mat ! Vous l’aurez compris, je suis une maman de garçonssss (avec pas mal de s pour le pluriel).
On voit d’autres enfants pires que les nôtres, ou en tout cas qui en ont l’air alors on se sent moins mal.
Quand on y retrouve des gens connus, c’est mieux que Facebook  pour être au courant de tous les potins.
Et quand il arrive que l’on y retrouve des filles sympa, des amies qui savent écouter, on peut confier ses grands et petits fardeaux et repartir le cœur léger. Il suffit d’une fille qui sache transformer les papotes futiles en écoute et en partage, qui fasse de la place à celles qui se sentent paumées pour que le « bakasable » fasse autant de bien aux parents qu’aux enfants.

Merci à toutes les mamans qui savent créer ces ambiances qui changent tout !

« M….  il est déjà  6 heures ! vite les enfants, on est en retard ! ». On rentre à la maison, bien motivée à essayer sur notre progéniture, le « can you do that for me ? » qui semble si bien fonctionner chez  les autres !

*      *
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Profitons-en, un jour, sans qu’on s’en rende compte, un jour, il est trop tard !
« Allez Arthur, tu as 12 ans, mais je t’assure, c’est top le parc, on y va ? »

 

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