Trouver l’amour en expatriation (témoignages)

Ils sont jeunes, ils sont beaux et sentent bon le sable chaud. Ils sont partis voir si le travail était plus vert ailleurs. Oui, mais pas que… Les amours fleurissent aussi de l’autre côté des frontières ! Trouver l’amour en expatriation : ils l’ont fait ! Alice en Suède, Linda au Canada, Laurence en Australie, Bandine à Berlin, Beth en Israël. Ils ont confiés leurs histoires de cœur à Paquita de FemmExpat qui s’est délectée de les recueillir pour vous. Petit micro trottoir mondial du discours amoureux à l’ombre des jeunes filles en flirt.

Trouver l’amour en Suède

Alice en Suède : « Embrassez qui vous voulez ! »

La Suède, pour les 25/35 est un pays génial et les Vikings, âge en rapport, ne le sont pas moins. De trois rencontres au sandwich-bar de la boîte et il attaque : « Faut qu’on parle, enfin faut qu’on tweete » (quand on sait que la pensée hashtag c’est max 140 signes*, ça fait réfléchir sur la profondeur philosophique du débat). Puis on s’aime. Rien vu venir. C’est rapide, carré, pas compliqué. Dix huit mois de félicité qu’on va aller exporter au Brésil. L’amour en Suède, c’est simple comme un tweet, dis donc…

*oui, je vous l’avoue : l’histoire a démarré avant le passage de 140 à 280 caractères par tweet 🙂

Une rencontre au Canada

Linda au Canada : « Viens dans ma cabane au Canada »

Je suis la blonde de mon chum. Pour y arriver, j’ai ramé. 

En France, ça se passe comme ça : nous les « maudites françaises », quand on rencontre un garçon avec qui on ferait bien un bout de chemin, on n’attaque pas en frontal. On déploie des armes de séduction massive. On parle, beaucoup, on pimente d’humour pour faire monter l’adrénaline ; au premier baiser on dit « qu’on sort ensemble » et on fait équipe commune. Comme on est latine et mutine et que lui est latin, on flatte l’égo masculin.

Au Canada, ça se passe comme ça : On oublie l’humour décalé et parade amoureuse. Les garçons canadiens, ça les déconcerte. Eux, ils aiment le direct, le cool, pas les mijaurées. Le premier baiser doit rester secret. On n’affiche pas le grand amour au premier baiser, c’est déplacé. Ça prend du temps, ça s’installe doucement, progressivement et pas au su et au vu de tous. Eux, ils aiment le cash : on peut critiquer (dans la limite du raisonnable, je veux dire) son chum ouvertement en public, ça ne le défrise pas. C’est pas parce qu’on s’engueule qu’il nous traite d’hystérique (Hum, les français !)… Et puis on s’installe ensemble, et c’est comme partout ailleurs.

Coup de foudre en Australie

Laurence en Australie : « Mon amour Aussie »

Si tu aimes les petits gars en mocassins et pull bleu ciel autour du cou, qui débattent des heures sur la page 7 du Monde (le journal), passe ton chemin, l’amour australien n’est pas pour toi.

Pareil, si tu aimes les nerds à lunettes de 17 à 35 ans (odeurs comprises).

Mais si tu aimes les surfeurs/Bikers/beach soccer/voileux, les blonds qui bossent jusqu’à 17 heures et qui ensuite cultivent leur physique, tu as tes chances. J’ajoute que les australiens ont aussi et quand même un cerveau sous leur blondish tropical (et qu’australien veut aussi dire melting pot de plein de pays différents ; le mien est de père Sud Africain et sa mère Russe).

Si tu es sportive et pas gnangnan, que tu aimes ton indépendance mais aussi la vie en groupe alors viens, l’amour  peut se cacher dans le bush.

Et en Allemagne aussi

Blandine à Berlin :  « On est sérieux même quand on a  20 ans » 

Ne cherchez pas,  je sais pourquoi l’Allemagne est en pleine récession démographique : le regard que portent les hommes Allemands sur les femmes ne les fait jamais sentir leur féminité…

Pendant un temps je n’ai pas compris  et voilà ce que mon homme (qui aime la France et les françaises en général, et moi particulièrement !) m’a dit : « Les allemands ont une tradition bourgeoise et protestante de l’amour, toute en intériorité. Les hommes Allemands aiment l’ordre et ont peur du désordre, surtout quand ils sont amoureux. La tradition du romantisme allemand est très pragmatique. En France, on est expert en art du marivaudage qui est vécu ici comme un peu une subversion. Quand on flirte, c’est forcément sérieux ». Je confirme.

Trouver l’amour en Israël

Beth en Israël (Tel Aviv) : « l’amour en urgence »

C’est l’histoire et la culture qui veut ça. Ils savent qu’une guerre et/ou un attentat peut en cacher un autre, alors à chaque jour son lot de plaisirs à ne pas bouder.  Mon amoureux dit toujours « Vous les filles occidentales vous cherchez toujours des solutions à des problèmes que vous n’avez pas ».

Les Israéliens sont très directs et pas toujours très subtils dans leur approche.

Le « non » n’a pas la même valeur, ils sont, on va dire, insistants. Ils attendent de nous, quand on leur plaît, que nous disions : « Tu me plais bien, on se voit quand ? », ce qui n’est pas toujours évident pour une jeune fille bien élevée dans le pays de l’amour courtois. Ils sont très adeptes de la philosophie : efficacité/honneté.

Et aux Pays-Bas !

Sylvie aux Pays-Bas : « Mon amour batave »

Il est la rigueur, l’ordre, le raisonnement,  je suis la frivolité, la fantaisie et le désordre élevé au rang de Beaux Arts. Une personne sensée n’aurait pas parié un pence sur notre histoire.

Sa maman l’avait prévenu contre les Françaises, il est venu, il a vu et je l’ai vaincu.

Sa « drague » était aussi sérieuse qu’un rapport en trois points : j’observe, j’analyse, je conclus. Je lui apprends (ou tente de) que l’amour peut être aussi primesautier et ça marche pas mal puisque je suis nommée à Singapour et qu’il a jeté son job par dessus les moulins pour me suivre. (Enfin il s’est quand même assuré d’un job là-bas, faut pas exagérer non plus).

Cette étude anthropologique est très partielle, même partiale, on vous le concède et n’a ni valeur, ni vocation à être une méthode du discours amoureux mondial.

Paquita

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