Le dress code de l’expat

Le dress code de l'ExpatLe dress code : code vestimentaire in french !

7h du mat devant le closet : mais qu’est-ce que je vais bien pouvoir me mettre sur le dos aujourd’hui ?

Il y a encore quelques semaines, un an, ou quelques années, la question ne se posait pas. J’enfilais mon déguisement de working girl, tailleur pantalon, jupe et veste cintrée, bottes ou escarpins, et la journée de boulot commençait. Je renouvelais ma garde robe de temps en temps, en solde de préférence, en allant arpenter les magasins de mes marques favorites. J’avais mes adresses, mes repères, mes envies, mes besoins..

Back to now… et me voilà comme une nouille devant mon armoire en regardant mes tailleurs moisir, mes petites jupes qui sont devenues trop étroites après quelques hamburgers, et je me pose la question qui tue : je me la joue casual ? french chic ? couleur locale ? juste moi ? c’est quoi le dress code de l’expat ?

Déjà le « dress code » c’est une expression orale utilisée pour décrire les normes vestimentaires d’une société. Ces normes varient d’un continent à l’autre. Le choix des vêtements, la manière dont ils sont portés ainsi que la façon dont ils sont associés sont des signes qui véhiculent des messages.

En expatriation, on est dans une culture différente, dans des climats différents, avec des codes vestimentaires propres au pays, et il faut s’y retrouver – alors comment faire ?

 

1er repère du dress code de l’expat : on reste soi-même

Déjà il faut humer la température extérieure ! Quand il fait déjà 25° à 7h du matin, on a juste envie de son tee-shirt et de son short mais voilà ça fait vraiment vacances et pour le moment je suis en vacances mais sans être en vacances donc on ne se fringue pas comme à Berck-sur-mer en pleine canicule… Et pourquoi pas ! Rien qu’en essayant deux ou trois pièces avec la clim à fond, je suis déjà en nage ! Alors un petit haut mieux qu’un tee-shirt, une jupe juste ce qu’il faut et puis pas trop courte, surtout si je vis dans un pays qui tolère mal que la femme dévoile un peu plus que leur morale ne peut supporter. 

 

2ème repère : on respecte les coutumes du pays

Mais qui dit respect des coutumes du pays ne vous oblige non plus à vous à mettre en boubou parce que vous vivez à Dakar ! Aux Emirats, pays musulman, avec ses lois, ses traditions et sa culture, loin de vous faire porter l’abaya qui voudrait dire que vous êtes mariée à un ressortissant du Golfe ou que vous en avez l’intention, respectez un tant soit peu la culture en évitant la mini-jupe et le débardeur généreux.

Après on peut être assez tentée de se fondre dans le décor : de trop belles boots au Texas, des sarouals en Mauritanie, des robes en paréos à Tahiti, des tuniques longues en soie en Inde, des vestes matelassées en Chine, le tout adapté à notre mode occidentale, c’est plutôt sympa. En revanche, on évite le jogging rose fond de teint dans la journée aux US c’est pas trop notre style !

Donc on prend ce qui nous plaît, on laisse le reste, et surtout on respecte.

 

3ème repère : en mode working girl

Ce n’est pas le tout mais quand on va bosser dans un pays étranger, on peut être aussi un peu désemparée devant le dress code de l’entreprise. Aux US par exemple, les femmes mettent souvent des collants même par 45° : pas de jambes nues. En Asie, il faut combiner le fait qu’il fait très chaud dehors et très froid dans les bureaux avec la climatisation, s’habiller pour bosser ressemble un peu au dress code américain : un peu uniforme mais indémodable : le tailleur femme.

Mais on peut dire que le dress code de la working girl est assez international, l’idée subsiste quand même dans l’imaginaire collectif que la façon de s’habiller (sérieuse, dynamique ou au contraire relâchée, négligée), serait positivement corrélée à la productivité : certaines cultures refusent donc d’assouplir leurs codes, même pour instaurer un “casual friday”, cette tradition vestimentaire importée d’Amérique du Nord consistant à adopter une tenue professionnelle décontractée le vendredi.

 

4ème repère : la sortie mondaine

Alors aussi là … pour sortir le soir chez nos amis autochtones ou pas, on doit quelquefois y aller à petit pas. Rien de pire que de se retrouver over-dressed dans un cocktail ou tout le monde est en tongs… Mais aussi d’arriver avec une robe que l’on met volontiers à la plage dans un diner où finalement tout le monde est sapé et où la maîtresse de maison a mis les petits plats dans les grands.

Si vous recevez un carton avec noté black tie ! pour votre chéri cela ne veut pas dire qu’il faut qu’il remette ce qu’il portait pour l’enterrement de sa tante Charlotte ! Sachez que c’est un smoking qu’on lui demande de porter. Et pour vous, cela veut dire robe longue, à priori.

Nous, on vous recommande d’avoir toujours sous la main la petite robe noire, et comme le dit si bien Aude dans son article : « la véritable élégance naît de la capacité à oser faire vivre et faire évoluer « le bon goût ». Alors, dans chacun des pays que j’ai parcouru, je fais confectionner des modèles de petites robes noires « so French ». En me perdant dans les marchés et les boutiques d’artisanat local, je vibre du plaisir d’oser la couleur, de m’ouvrir aux techniques et teintes locales qui impriment une personnalité nouvelle à la robe pour la transformer à l’infini ». La suite ici.

 

Alors soyez-vous-même !

 

Sabine 

 

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