Profils des visiteurs qui s’invitent en vacances chez l’expat

Happy people in airport.Si la théorie de l’évolution est vraie, comment se fait-il que la femme expat n’ait toujours que deux mains, en plus de son cerveau, je vous le demande ? 

Depuis que la famille a déposé son paquetage sur des rivages aussi hospitaliers qu’exotiques, elle fait une concurrence frontale à la petite hôtellerie locale.

De quoi faire une liste à la Prévert de ses visiteurs qui se succèdent à un rythme de déglingos.

« Les amis sont dangereux, non point tant par ce qu’ils vous font faire que par ce qu’ils vous empêchent de faire » dixit André Gide, donc du lourd et du pas complètement faux.

Enfin pas tous, encore que….

 

Il y a :

> les vrais, les purs

ceux qui de Sydney à Erevan en passant par le cercle polaire ont brisé avec fracas leur petit cochon, voir vidé leur P.E.L pour que nous continuions à tricoter des souvenirs communs. Peu importe ce qui se passe dans la tête du DRH, notre destination sera la leur, toujours, envers et contre tout, enfin à l’exception de…, non pas d’exceptions.

> ceux qui se font un petit coup de Calgon nostalgie

genre ‘magnéto Sergio’, paye ton tribute aux années 90’s et qui s’approchent du bord de mer en parlant au corail : « Mon corail, vous vous souvenez, tu te souviens, on se tutoie ? » Séquence glamour, pas toujours facile à gérer quand elle revient sur les pas de son histoire : « ébé, elle dit, ah ouiaip, quand même, clairement ça a beaucoup changé ». Euh, oui 10 ans déjà, euh nous aussi on a changé, un peu, non ?

> ceux qui fédèrent et pensent 

qu’un ballon de foot et une guitare valent mieux que tous les longs discours ethnopoliticoeconomicographiquesIn vino et cerveza veritas sur la place ou plage du village, ils finissent par en connaître plus que vous sur la gente locale, surtout féminine pour certains spécimens. Ceci est une autre histoire. L’empathie est son arme et son charme. La terre est sa patrie et l’humanité sa famille et vous sa mère, encore que vous préféreriez être sa soeur vus les seules cinq années qui vous séparent…

> ceux pour qui nous sommes un support/base logistique 

et s’étonnent quand la machine à laver parle. N’importe quoi, comme si on était obligée de se taire…Des pensées toxiques nous envahissent.

> ceux qui se sont avalés les 25 mètres linéaires de la Fnac

rayon notre pays et qui étalent leur culture comme d’autres leurs biceps. On leur pardonne quand ils disent que tout ça ne vaut pas un coucher de soleil sur la terrasse avec une Pina Colada ou les odeurs du marché. On peut être intello et pas complètement mauvais.

> ceux qui vous cryogénisent le cerveau

plus d’humour, plus de céphalo, plus rien. Ils font de vous une méduse posée là comme ça, n’importe comment. En trois semaines ils vous assènent leur vérité sur : « la culture de ces gens là ». Ce sont des colibris qui se prennent pour des navettes spatiales et quand vous leur objectez que peut être que, si on envisageait que, enfin sans insister vous êtes là depuis longtemps donc…, ils vous regardent comme s’il vous était arrivé un truc grave au cerveau, genre AVC, un truc pas drôle quoi.

> et aussi ceux qu’on ne connaissait pas très bien

des amis d’amis, avec qui on a vite compris qu’on s’aimait assez pour savoir se taire ensemble et qu’un rire bon et frais c’était bien aussi.

 

Pour les visites d’amis, on se caméléone, on s’adapte.

 

Là où tout se complique c’est quand la famille vient exercer son droit d’inventaire dans votre retraite tropicale.

En fait ça les énerve que nous soyons heureux loin d’eux, même si ils ne le disent pas. Alors, ils viennent voir…Caramba !

 

On dit que le monde est très grand et plein de contrées magnifiques que l’existence de mille hommes ne suffirait pas à visiter. 

« On » c’est Arthur Rimbaud, pas non plus un Nobelisable de la question familiale. Faut voir, Arthur, faut voir parce que dans mon modeste logis et néanmoins magnifique, plus de dix, cent, peut être pas mille quand même, membres de la tribu des yeux rouges, ceux des cadres de la maison, sont venus le visiter. Tu vois Arthur, la vraie chance dans la vie c’est encore d’épouser le fils unique d’une riche famille….

Nonobstant, à l’instar de René de Chateaubriand nous pouvons affirmer que nous ne sentons le prix de nos amis qu’au moment où nous sommes menacés de les perdre, assez insensés que nous sommes de croire que nous pouvons impunément nous éloigner d’eux.

Donc quand ils arrivent on les accueille toujours les bras et le coeur ouverts.

 

Paquita

 

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