FAIRE GARDER SON ENFANT EN CHINE

ayi

Aussi les modes de garde, bien qu’une légère tendance vienne infirmer le propos est pour les occidentaux d’avoir recours aux bons soins de l’Ayi (tante) à la maison. Je suis actuellement en Chine, à Wuhan, et j’ai deux enfants scolarisés de 4 et 8 ans.
Il n’y a pas de structure collective à ma connaissance autour de nous, les grands parents chinois assurant le plus souvent la garde des enfants.

« En revanche la plupart des expatriés emploient une « Ayi », personne qu’on peut employer simplement pour le ménage mais également pour s’occuper des enfants. Pour ma part c’est le choix que j’ai fait car ça permet d’avoir un peu de temps pour sortir et profiter de la ville. Mes enfants vont à l’école matin et après-midi les lundi, mardi, jeudi et vendredi, et simplement le matin le mercredi. Ils rentrent le midi pour déjeuner, de 12h à 14h. Ca fait donc des demi-journées assez courtes pour faire quelque chose, d’autant que Wuhan est une ville très étendue et que le moindre déplacement occupe une demi-journée. L’Ayi s’occupe donc de préparer les repas, et si je suis en retard elle va chercher les enfants à l’école et s’occupe d’eux.
Françoise/Chine »

Evidemment cela ne va pas sans poser quelques problèmes d’ordre logistique, linguistique ou même des bases éducatives : « C’est là le souci principal en Chine : l’enfant est roi. Les Ayi ont beaucoup de mal à avoir de l’autorité sur les enfants. Elles les laissent tout faire, cèdent à leurs demandes de bonbons ou autres grignotages, et ont du mal à se faire respecter. Il y a en plus bien souvent le problème de la langue, et la plupart des enfants jouent là-dessus pour n’en faire qu’à leur tête. Et il ne faut pas s’imaginer gronder soi-même son enfant car cela choque fortement les Ayi ! Sinon les écoles maternelles chinoises acceptent les enfants très jeunes. Ca peut être une solution intéressante pour un petit, et lui permettre d’appréhender la langue et la culture chinoises. Mais ce n’est pas évident car ils n’ont pas les mêmes méthodes qu’en France, et l’enfant peut se trouver décaler par rapport aux autres enfants français qu’il cottoie »
Françoise.

Il y a bien quelques garderies chinoises ou anglo-saxonnes mais pas de structures spécifiques pour les francophones
« J’habite à Pékin depuis 3 ans avec mon mari et mes trois enfants. Je ne travaille pas et mes enfants sont scolarisés au lycée français de pékin. Mes enfants sont des ados, donc je n’ai pas de problème de garde. Mais je connais des mamans françaises à Pékin qui ont des enfants en bas âge. Soit elles gardent leurs enfants elles-mêmes soit les enfants sont gardés par les maids. Les mamans qui travaillent ou qui veulent tout simplement du temps libre, confient facilement leurs enfants à leur maid (nommée « ayi » à Pékin). Certaines ayi s’occupent toute la journée des enfants : les faire manger, promener etc.., d’autres ayi font plus de ménage ou autres corvées. C’est une entente entre la maman et l’ayi…Sinon à Pékin, il existe des garderies chinoises, mais je ne connais pas de mamans françaises qui y confient leurs enfants. Il y a aussi des garderies américaines, australiennes mais les tarifs sont très élevés. A ma connaissance, la meilleure façon de faire garder son enfant à Pékin est l’ayi. Pour les sorties du soir des parents, les baby-sitters sont la plupart du temps des ados des autres familles francophones. C’est une entraide entre expatriés. Les familles se connaissent de l’école ou habitent dans le même immeuble. Dans mon immeuble, une liste des familles francophones a été établie avec le n° de l’appart, le téléphone et l’email de chaque famille. Les noms des  » ados baby-sitters » volontaires sont inscrits. »
Isa/Pékin.

Les ayi peuvent se trouver soit par la direction de la résidence et elles sont habituées aux critères et standards occidentaux, soit par des centres de placements mais le mieux est de récupérer une ayi par le bouche à oreille.

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